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Poèmes Salva - Page 3

  • l'hiver approche.

    L’hiver approche.

     

    A  grands pas l’hiver approche

    Trouve vite un abri pauvre Gavroche

    Les escargots sont rentrés dans leur coquille

    Et les hérissons se sont enroulés sous leur tas de brindilles

     

    Même le soleil qui brille

    Ne fait plus s’habiller court les jeunes filles

    Un vent glacial

    Souffle en rafales

     

    Et sur les routes glacées

    La neige tombe à pas cadencés

    En  laissant sur les voitures

    Au   matin ses vergetures

     

    Est-ce une simple intrusion

    Ou un prélude à l’invasion

    Sur la terre gelée elle a déposé

    Ses blancs pétales sur la rosée

     

    Elle n’a duré que le temps d’une rose

    Mais déjà sur le sol il y a overdose

    Elle a enseveli les feuilles de l’automne

    Et on ne voit plus les zones piétonnes

     

    Son blanc manteau

    A recouvert plaines et ruisseaux

    D’une lumière féérique aux reflets vermeils

    Sous les rayons du soleil

     

    Qui dès demain entrera en action

    Pour lui dire sa désapprobation

    Et la neige malgré son charme

    Fondra en larmes

     

    On l’a reconnue même incognito

    Elle n’était pas prête et est venue trop tôt

    Et  doit reculer sur tous les fronts

    Bientôt elle reviendra pour laver cet affront

     

    Mais ce n’était pas une erreur

    Elle était venue en éclaireur

    Demain elle sera maîtresse de la place

    Avant que le printemps ne l’efface

     

    Pour laisser revenir les oiseaux

    Partis se réfugier dans les pays chauds

    Ils avaient suivi la météo

    Et  ont fuit l’arctique

    Pour  émigrer vers les tropiques

    Et ses plages de jolies filles aux chics paréos

     

    Bercés entre deux saisons

    On doit se faire une raison

    Mais pas d’affolement

    L’hiver ne durera pas éternellement.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Dictature contre démocratie.

    Dictature contre démocratie.

     

    Quand il y a plus de dictateurs

    Et c’est la démocratie qui meurt

    Dans l’une tu peux voter avant d’obéir

    Dans l’autre tu obéis si tu ne veux pas mourir

     

    Il y a quelques années

    Un pays que je ne veux pas citer

    Pénalisait la natalité

    Que d’enfants abandonnés

     

    Aujourd’hui c’est l’inverse

    Dans un pays que je ne veux pas citer

    Le manque d’enfant bouleverse

    On  rouvre les maternités

     

    Et on punit même ceux qui font de la propagande

    Pour ne pas rendre la terre trop féconde

    On a besoin de chair à canon

    Pour bien faire vivre les barons

     

    Quand il y a recrudescence chez les mabouls

    C’est tout un système qui s’écroule

    Ils dirigent ils exigent

    Et il y a sentence et ça fustige

     

    A la moindre désobéissance

    Qui ne respecte pas la correspondance

    Et c’est tout le ciel qui s’obscurcit

    Sur une démocratie qui rétrécie

     

    Que de contradictions

    Tout est interdit quand ce n’est pas obligatoire

    On ne passe plus par le purgatoire

    Il n’y a que de la répression qui a adhésion

     

    Une forme d’esclavage

    Empreinte de gavage

    Une mise sous servitude

    Qui détruit la pensée de la féminitude

     

    Dur de briser ce carcan

    Lutte du pigeon contre le faucon

    Et toute forme de rébellion

    Envers le roi lion

     

    Ils n’ont pas la majorité

    Mais ont le soutien de l’armée

    Qui ne fait pas preuve de charité

    Envers un peuple affamé

     

    C’est dur de lâcher le pouvoir

    Quand on a rempli son abreuvoir

    Et en maintenant le peuple dans l’ignorance

    On conserve toutes ses chances.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Eruption cul tanné.

    Eruption cul tanné.

    Le  soleil est en colère

    Contre la terre

    Et lui envoie ses particules

    Sous forme de canicule

     

    Sous cette pluie d’étincelles

    La terre se rebelle

    Et pour se protéger de la chaleur

    Mers et océans sortent de leur torpeur

     

    Seule la nuit vient apaiser

    Ce qui ressemble à un brasier

    Lorsque le soleil se couche

    La chaleur est moins farouche

     

    Mais demain  il va se lever à nouveau

    Et enverra de plus en plus longs

    Tel un bourreau

    Ses rayons brûlants

     

    Face à cette chaleur insoutenable

    La terre  fait  amende honorable

    Mers et océans écument

    Et les volcans fument

     

    Tous se liguent

    Et pendant que les uns irriguent

    Les autres bafouillent et brouillent

    Les rayons de soleil envoyés en patrouille

     

    Mais plus la journée avance

    Plus se réduit la distance

    La terre essaye de faire face

    Alors que déjà fond sa glace

     

    Celui qui faisait le bonheur

    Des pays du sud

    Perd toute mansuétude

    Et devient leur arrache cœur

     

    L’or des pauvres brûle les terres

    Et tout acte adjudicataire

    Même dans désert du Sahara

    On se dresse contre le dieu Râ

     

    On blâme ce soleil qui brille

    Et qui brûle le sol et ses  brindilles

    Sans chercher d’où vient cette faute

    Dont nous sommes les hôtes

     

    On pleure d’un trop plein de soleil

    Mais on pleure aussi quand il manque à notre éveil

    Des larmes qui nous mettent un voile

    Qui nous empêche de voir les étoiles

     

    Il est peut être encore temps

    De réparer cette erreur de débutant

    Et  tourner enfin le bouton

    Pour faire revenir le printemps.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Colère paysanne.

    Colère paysanne.

     

    La mondialisation qui vient

    Grâce à nos politiciens

    Jusque devant leur maison

    Leur obscurcit  leur horizon

     

    On fait venir d’ailleurs

    Des produits loin d’être meilleurs

    Une concurrence déloyale

    Par des pays dont la France devient vassal

     

    Des dommages collatéraux

    Que nos dirigeants cachent sous leurs capitaux

    Des pays qui n’en ont que faire

    Des  normes sanitaires

     

    Qu’ils soient en émergence ou en pleine croissance

    Ils ne regardent pas le coût de l’essence

    Ni ses nuisances

    Et font travailler les enfants dès leur naissance

     

    Alors qu’en France on se tourne vers le Bio

    Ça pollue de plus en plus du coté de Rio

    Et les grandes surfaces leur achètent  au rabiot

    Tout ce qui peut rentabiliser leur ratio

     

    Et tous ces intermédiaires font leur beurre

    Sur le dos de ceux qui pris par leur labeur

    Ne comptent pas les heures

    Sous la pluie ou la chaleur

     

    Mis sous compression

    Certains prennent des résolutions

    Et faute de trouver une solution

    Songent à quitter la profession

     

    Mais c’est dur de laisser à l’abandon

    Des terres héritées de ses parents

    Pour éviter ce désastre

    Et ne pas trop bousculer les gens du cadastre

     

    L’état pour redorer son diadème

    Et essayer de résoudre le problème

    Leur octroi des aides momentanées

    Pour une difficulté qui se renouvelle chaque année

     

    Des agriculteurs pour se faire entendre

    Décident de vendre

    Eux-mêmes leurs produits

    Mais ne connaissent pas très bien les circuits

     

    Tout le monde n’affiche pas le même barème

    Et il  y a tant de ficèles dans le stratagème

    Pour dérouter ces paysans qui travaillent

    Pendant que ceux qui tirent la corde ripaillent.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • La guerre de l'eau.

    La guerre de l’eau.

     

    Nous avons de bons vivants sénateurs

    Elus par de grands électeurs

    Qui font le beurre

    De  tous les  grands restaurateurs

     

    Mais qui ne connaissent pas le prix du pain

    Ne payent jamais le train

    Et touchent des milliers d’euros

    En se servant sur notre dos

     

    On leur octroi même des frais de fonctionnement

    Pour leur accompagnement

    Sans avoir à donner de justificatifs

    Sur le coût des apéritifs

     

    Et voilà qu’une sénatrice

    Qui ne sera pas destinatrice

    Veut augmenter le taux

    De la taxe sur l’eau

     

    Pour soi-disant faire des économies

    Elle veut encore taper sur la fourmi

    Elle veut nous faire boire l’eau du robinet

    Polluée d’avoir croupi dans les fossés

     

    Mais elle n’est pas concernée

    Par cette eau contaminée

    Son confortable budget

    Le lui permet

     

    Il faudrait la virer sans la ménager

    Ni lui fournir de récépissé

    Pour vouloir nous obliger

    A boire l’eau des cabinets  

     

    Encore un scandale

    De ceux qui possèdent le droit féodal

    Qui  ont les dents de Dracula

    Et  augmentent discrètement leurs frais de mandat

     

    Des centaines d’euros par mois

    Alors que certains n’ont pas de toit

    Députés et sénateurs

    Vivent en apesanteur

     

    Pendant que nous pauvres couillons

    On nous met quelques miettes

    Dans notre assiette

    Comme on nourrit des oisillons

     

    A quoi sert un si grand nombre de sénateurs

    Nous en avons plus de trois par département

    C’est beaucoup pour un si petit rendement

    Deux  par état aux états unis où est l’erreur.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Impunité.

    Impunité.

     

    Est-ce parce que je t’ai toujours acquittée

    Que tu n’as jamais songé à me quitter

    Toutes les femmes et hommes politiques

    Nous chantent toujours le même cantique

     

    Entre complots et arrangements

    De tribunal en cour d’appel

    Il y a toujours un arrangement

    Pour ceux qui savent remplir leur coupelle

     

    Jamais de condamnation

    C’est l’unique condition

    Pour que seuls trinquent

    Les porte-flingues

     

    Quand on connaît quelqu’un de haut placé

    On est toujours bien protégé

    Les peines sont allégées puis effacées

    Et on peut toujours siéger

     

    Quelle chance par convenance

    Il y a toujours un renvoi d’ascenseur

    Embelli de fleurs pour les escrocs et les voleurs

    Et la source fait à nouveau résurgence

     

    Ça magouille et ça bidouille à la foire fouille

    Chacun veut s’en mettre plein les fouilles

    Et il faut faire vite

    Les postes ne sont pas garantis à vie

     

    Et il a beaucoup de monde qui visite

    La chambre interdite

    Alors ça donne des envies

    A ceux qui se sont placé sur orbite

     

    Il y a même de belles salopes

    Qui  détournent les fonds de l’Europe

    Il est mort Esope

    Il n’y a plus de philanthrope

     

    Il faut dire que même dans les succursales

    Les sommes sont colossales

    De quoi aiguiser l’appétit

    Même des plus petits

     

    La prospérité est assurée

    Si rien n’est facturé

    On peut mettre dans un panier autant d’œufs

    Que l’on veut

     

    Si  la sortie est gratuite

    Et qu’il n’y a aucune poursuite

    Et pour que l’impunité survive

    Il faut que la complicité vive

     

    Dédicacé à tous les corrompus

    Qui de l’argent des travailleurs se sont repus.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Attention justice.

    Attention “ justice“

     

    Il ne faut surtout pas

    S’attaquer à notre justice

    Indépendante et dominatrice

    Qui tourne en rond comme un compas

     

    Qui est toujours en guerre

    Contre le ministère de l’intérieur

    Ça facilite le travail des dealers et voleurs

    Quand on les autorise à sortir par derrière

     

    On croirait qu’ils ne mènent pas

    Le même combat

    Quand l’un arrête et emprisonne

    L’autre  se déballonne

    Et après de longs débats

    Ne condamne jamais personne

     

    Il faudrait des sanctions préétablies

    Pour que l’ordre soit rétabli

    Si  tout devenait évident

    Il y aurait beaucoup moins d’incidents

     

    Et si la notice délivrait moins d’armistices

    Les victimes obtiendraient au moins une justice

    Ne pas l’obtenir est un outrage

    Qui peut faire apparaître la rage

     

    Où se situe le droit de chacun

    Quand on le traite avec dédain

    Alors que les coupables souverains

    Ont la voie ouverte pour devenir des “parrains“

     

    Cette  justice qui fait défaut cruellement

    Où on oublie et pardonne trop facilement

    Même après dix récidives

    Et où on égare toujours bizarrement

    Mais surtout volontairement

    Un dossier dans les archives

     

    Il y a toujours un complice

    Pour éviter le supplice

    A  ceux qui prennent en otage

    Et des procès qui se terminent en naufrage

     

    L’injustice est une aberration

    Une  marche contre la nation

    La haine s’installe

    Chez celui qui l’a eu dans le rectal

     

    On a créé des lois injustes

    Devenues trop vétustes

    Mais surtout qui protègent

    Ceux qui font tourner le manège

     

    Et qui se cachent dans l’ombre

    En nous préparant des jours sombres

    Cette justice qu’on voudrait comme la vierge

    Mais dont on n’allume jamais le cierge.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • L'évolution.

    L’évolution.

    Au début de la création

    Il  y avait la terre

    Le ciel le soleil et la mer

    Puis il y a eu l’évolution

     

    Bien avant Adam et Eve

    L’homme vivait avec la terre en harmonie

    Il était bon élève

    Et consommait avec parcimonie

     

    Puis il s’est mis debout

    A commencé à réfléchir

    Et à consommé par les deux bouts

    Il  a finit par tout détruire

     

    Il vivait en paix avec la nature

    Il n’y avait pas encore de voitures

    Mais il a commencé à abattre des arbres

    Et à tailler dans le marbre

     

    Partout il a brûlé des forêts

    Partout il s’est mis à perforer

    Il a creusé  la terre

    Pour lui voler son minerai de fer

     

    Il a violé les mers et les océans

    Pour son bien séant

    L’entente venait de cesser

    Le compte à rebours de commencer

     

    Sous cette inexorable révolution

    Disparaissaient Toutes les bonnes résolutions

    Tel un animal vivant de charognes

    L’homme pillait la terre sans vergogne

     

    Création évolution agressions

    Avec un résultat : sa perdition

    Avec  un être  dont l'immense erreur

    est de  se croire partout supérieur

     

    L’homme a acquit le savoir

    Mais  pour l’intelligence

    Cela reste à voir

    Il y a encore trop d’arrogance et d’ignorance

     

    C’est la vie, où chaque éclosion

    Ne peut venir au monde que par perforation

    Et les hommes on beaucoup d’imagination

    Dans l’adaptation à la destruction

     

    Sous terre déjà les volcans résonnent

    Et sur terre un nouveau monde se façonne

    Mais avec un lendemain sans personne

    Car  mer et terre en harmonie fusionnent

    Pour se débarrasser de cet intrus

    Qui a mis la planète sans dessus dessous.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Le monde est fou.

    Le monde est fou.

     

    Le monde est devenu fou

    Des Poutine fleurissent  un peu partout

    Ça chauffe sur tous les fronts

    Le monde ne tourne plus rond

     

    Face à ces fous qui nous dirigent

    C’est toute  une planète qui se fige

    Chacun rêve de reconstruire

    la puissance de son ancien empire

     

    Mais la situation s’empire

    Ils ne font que détruire

    De la Corée du nord à la Russie

    Chacun veut agrandir sa superficie

     

    Même la Turquie

    Sous un régime d'oligarchie

    Rêve de retrouver son ancien empire Ottoman

    Pour rétablir un état entièrement Musulman

     

    Israël se jette aussi dans la partie

    Pour sauver sa patrie

    Et n’hésite pas à mettre la Palestine

    A l'état de gélatine

     

    Plus personne ne trouve asile

    Quand le monde est dirigé par des débiles

    Les mots se perdent dans les larmes

    Et le bruit des armes

     

    Il y a de plus en plus feuilles mortes

    Devant chaque  porte

    Des mères en deuil

    Et des enfants cloués dans des fauteuils

     

    Tout n’est plus que pure folie

    Et la terre un amas de tristes éboulis

    Il n’y a plus d’amour

    Quand retentissent les tambours

     

    Dans ces guerres inhumaines

    On ne vit plus que  par la haine

    Triste réalité

    D’un monde désenchanté

     

    Une fois que l’on a empiété

    Plus  personne ne veut  ni reculer ni s'arrêter 

    Et pour ne pas être dans le rôle du vaincu

    Chacun recharge ses accus

     

    Des guerres qui n’en finissent pas

    Où les hommes servent d’appât

    Pour une folie meurtrière

    Juste pour faire flotter une bannière

     

    Et pour des fous qui détiennent le pouvoir

    La terre devient un immense mouroir.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • La féerie de Noël.

    La féerie de Noël.

     

    Les maisons se sont laissé piéger

    Un  blanc manteau de neige

    Les recouvre et les assiège

    Mais personne ne songe à le déloger

     

    Dans les cheminées on peu sentir

    Une chaude et douce odeur de feu

    Avec des milliers d’étincelles rouges et bleues

    Qui invitent les gens à ne plus sortir

     

    Mais comment le père Noël va t’il descendre

    Sans se salir dans tant de cendres

    Pour déposer tous les cadeaux

    Qu’il porte sur son dos

     

    Après tous ces kilomètres qu’il a dû parcourir

    Saura t-il où faire atterrir

    Son trop chargé et fabuleux traineau

    Le ciel n’a pas mis de panneaux

     

    Heureusement les rues sont illuminées

    Les magasins se sont fait une beauté

    Et rivalisent d’ingéniosité

    Pour exposer des tas d’articles enchantés

     

    Pour attirer des enfants à la mine réjouie

    Comme des papillons par la lumière

    Par tout ce décor qui éblouit   

    Jusqu'à la plus lointaine chaumière 

     

    Le monde entier célèbre cette fête

    Dont  la réputation n’est pas surfaite

    Cette nuit il y aura de la joie et du pardon

    Jusqu’ au fond des cœurs à l’abandon

     

    Les yeux des enfants brillent d’un tel bonheur

    Que trop vite passent les heures

    Partout les vitrines étincellent

    Et les rues vivent au son des crécelles

     

    On expose des myriades de merveilleux objets

    Qui font concurrence aux milliers de jouets

    Des bougies aux parfums envoûtants

    Prises entre santons de Provence et Bretons

     

    L’odeur de vin chaud qui caresse les narines

    Vient s’étaler jusque devant les vitrines

    Où trône une crèche avec des animaux

    Qui réchauffent un nouveau né dans son berceau

    Faute de maternité

    Dans la semi-obscurité

     

    Même dans les  campagnes les plus reculées

    Où l’automne s’est depuis longtemps replié

    Un immense manteau blanc immaculé

    Dans cette  nuit enchantée fait  partout gesticuler.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva