Combat inégal.
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Hommage à Gérard.
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Hommage à Gérard.
Après l’Amour, la Haine.
Deux sentiments si proches
Et déjà si pleins de reproches
Et c’est à qui décroche
Le plus d’encoches
C’était pourtant si bien
De vivre ces étés indien
D’ amour et de douceur main dans la main
Sans penser au lendemain
Et puis la jalousie devient fatale
Pour un simple regard
Les yeux se remplissent de brouillard
Et la guerre s’installe
La haine tue l’amour
L’amour ne tue pas la haine
C’est le compte à rebours
Vers une fin certaine
C’est triste ce manque de confiance
Qui engendre toutes les méfiances
Vers une réconciliation impossible
De la lumière et des ténèbres indivisibles
C’est un ordre préétabli
Tout ce qu’on s’était promis
Surtout rester ami devient proscrit
L’amitié se perd dans le labyrinthe de l’oubli
Un amour blessé même si c’est involontaire
A la réconciliation est toujours réfractaire
Il n’y a jamais de vainqueur
Dans les tragédies de cœur
L’un des deux va sûrement souffrir
Quand il n’y aura plus rien à s’offrir
Bientôt pour se prémunir
On rejettera même les souvenirs
De la tendresse et des caresses
Des nuits enchanteresses
Quand le ciel commence à s’assombrir
C’est l’amour qui finit de flétrir
Alors la haine n’a plus de limites
On se déteste et on sort la dynamite
Ce temps impossible à poursuivre
Refermera pour toujours notre livre
Il ne restera plus que des rêves nostalgiques
Des instants magiques
Quand j’aurais tourné la dernière page
J’espère que s’apaisera cette tourmente
Qui de plus en plus chaque jour me hante
De cet amour et haine en télescopage.
Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva
Les profiteurs.
Ils agissent avec méthode et rigueur
Mais n’ont aucun honneur
Quémander ne leur fait pas peur
Ils connaissent le parcours par cœur
Avec un aplomb éhonté
Ils abusent de la bonté
De personnes bernées
Par leur triste mentalité
Ils arrivent toujours de bonne heure
Quand il y a distribution de beurre
Mais invoquent toujours une erreur
Quand il s’agit de labeur
Des parasites de la société
Qui ne font pas dans la sobriété
Ce sont des vautours
De qui il ne faut rien attendre en retour
Des serpents qui muent
Et qui voudraient vous voir nu
Qui vous jouent du pipeau
A chaque fois qu’ils changent de peau
Des serpents à qui plus tu donnes
Plus ils en redemandent
Et qui vous abandonnent
Dès qu’il n’y a plus d’offrande
Quand on ne leur donne plus rien
Ils se comportent comme des sauriens
A l’image du caméléon
Ces vauriens disparaissent dans le néant
Des gens qui te laissent tomber
Dès qu’ils te voient tituber
Ce n’est pas sur eux qu’il faut compter
Si un jour tu veux te redresser
Des gens qui t’oublient aussi rapidement
Que souffle le vent
Quand ils n’ont plus besoin de vous
Ils ferment le verrou
Des gens qui se faufilent partout
Qui se moquent de tout
Et qui n’ont aucune pudeur
Dans leur rôle de quémandeur
Seul pour les profiteurs
L’argent a de l’odeur
Et il faut prendre de la distance
Pour ne plus subir leur nuisance.
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Cela n’aurait jamais dû arriver.
Cela n’est plus des faits divers
Cela devient des faits courants
En France tout marche de travers
Problème récurent, incohérent
Elle ne devait pas mourir
Cette jeune fille de 19 ans à qui on a ôté la vie
Un criminel que la justice à laissé courir
Ne lui a laissé aucun préavis
Une injustice assassine
A tué Philippine
Politiciens et magistrats ne sont pas concernés
Trop bien protégés
Encore une victime qui a fait les frais
D’un criminel récidiviste
Sous obligation de quitter le territoire Français
Depuis longtemps sur la liste
Toujours autant de sentences prononcées
Toujours autant d’actes non respectés
Une juge pas trop concernée
A remis un criminel en liberté
Une justice lâche et laxiste
Qui protège les récidivistes
Dont personne n’est plus à l’abri
Sauf les nantis qui se planquent aux Canaries
Et cela fait des années que ça dure
A cause de la lenteur des procédures
En France il y a des tas de lois stupides
Qui attirent les gens cupides
Des gens se font agresser
Sans avoir le droit de riposter
Sous peine d’être interpellés
Voire même condamnés
On n’a droit à la légitime défense
Qu’après s’être fait trouer la panse
Une fois que vous êtes mort
Vous pouvez demander les renforts
Les criminels peuvent dormir tranquille
En France on a l’asile facile
Merci Mrs Mitterrand et Badinter
Vous avez mis la justice à terre
Vous avez retiré la peine de mort
Mais tout le monde n’a pas de gardes du corps
C’est facile de donner des conseils
Quand on peut dormir sur ses deux oreilles
Dans quelques années on aura oublié la victime
De cette mort illégitime
Et devant des juges qui se laisseront toujours influencer
La vermine pourra encore recommencer.
Allô vous avez demandé la police, ne quittez pas nous allons donner suite à votre appel.
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Tu changes de bras.
Tu as quitté les bras de ta maman
Pour d’autres que tu trouves moins réconfortants
Mais ne crois pas que tes parents t’ont abandonné
Ils ne cesseront jamais de t’aimer
Mais tu es trop turbulent
Et ils n’ont pas toujours le temps
De s’occuper de toi à cent pour cent
Surtout avec l’arrivée d’un autre petit être innocent
Alors il va falloir t’adapter
Et surtout l’accepter
Tu vas apprendre à devenir autonome
Pour commencer plus tard ta vie d’homme
A faire confiance à tes capacités
Pour apprendre à cohabiter
Tu vas connaître le monde extérieur
Où il ne faut se croire ni supérieur ni inférieur
Tu vas apprendre à grandir
Et à t’enhardir
La crèche peut parfois être une chance
Pour développer ton autosuffisance
Une préparation en douceur à l’école maternelle
A tes réactions émotionnelles
Un endroit où il va falloir apprendre parfois à se taire
Alors que tu commences seulement à parler
Mais où tu es surtout pour te distraire
Avec des bras toujours prêts à te cajoler
Et le soir venu
Lorsque viendront te chercher tes parents
Tu retrouveras la maison
Où tu seras plus que jamais le bienvenu
Avec des parents toujours prêts à t’aider pour surmonter une difficulté
A t’accompagner sur les terrains accidentés
Pour apporter de la joie dans ta vie
Pour satisfaire chacune de tes envies
Alors j’aimerais que tes yeux s’assèchent
Lorsque je te dépose à la crèche
Car le cœur des parents
Est assez gros pour aimer en toute égalité tous leurs enfants.
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Plus que des prémices.
La situation est grave
On supprime les enclaves
Dans tous les coins de la terre
Ça sent la guerre
Un fléau incontournable
Que l’on dit inévitable
Dont obscénités et atrocités
Vont accréditer l’animosité
De nature l’espèce humaine
Qui veut s’approprier plus de domaines
A toujours été agressive
Tant pis si Dieu reçoit trop de convives
Ça relègue toujours au second plan
Les problèmes internes
Même si ce n’est pas le même bilan
Lorsqu’on visite hôpitaux et casernes
Il faut relancer le marché
Remplir les supermarchés
Ecouler toujours plus de produits
Pour plus de profits
Et autour des massacres
On esquisse pour la paix quelques simulacres
Mais personne n’ose vraiment bouger
Ça pourrait déplacer le danger
Pendant ce temps des enfants meurent
Et des parents pleurent
On laisse faire
Ce n’est pas notre affaire
Trop occupés par la dernière mode
Ou de feuilletons débiles un nouvel épisode
Contrairement au génie qui a du mérite
La stupidité n’a pas de limite
Alors des gens qui ne se connaissent pas
Se massacrent sous bénédiction de leur épiscopat
On met tout sur le dos de la religion
Quand couve le projet d’envahir une région
Tous les prétextes sons bons
Pour convertir les cons
Mais il n’y a qu’une seule cause inavouée
Voler la terre d’un peuple bafoué
Rêves perpétuels de paix
Sans cesse entrecoupés
Par le bruit des armes
Par les coulées de larmes
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Le plus beau des cadeaux.
Ça y est le grand jour est arrivé
Ta petite sœur est née
Un don du ciel
Aux couleurs de l’arc en ciel
Tout le monde en rêvait
Tout le monde est attentionné
Et bientôt son regard
Fera l’objet de tous les égards
Un autre petit ange
A qui on fait mille louanges
Un peu à l’étroit à l’intérieur
Vient de quitter sa demeure
Il va y avoir deux rayons de soleil
Sur qui veiller pendant leur sommeil
Une nouvelle naissance
Et une autre histoire d’amour recommence
Les parents en avaient envie
Cela va changer leur vie
Et la tienne aussi va être bouleversée
Tous les acquis vont être renversés
Tout va être réaménagé
Tu vas devoir apprendre à partager
Tous les baisers et les câlins
Un petit féminin s’est ajouté au masculin
Comme toi elle a poussé son premier cri
Et papa maman sourient
Déjà elle gigote
Pendant que dans les bras on la ballote
Ses parents l’ont attendue
Alors elle est venue
Le plus beau fruit que l’on puisse espérer
Et le plus beau souhait est de le voir prospérer
Un tout petit être innocent
Attendu comme la mousson
Une petite brindille
Qui vient agrandir la famille
Et chacun attend avec impatience
Qu’en toute insouciance
Ses deux petits bras autour de leur cou forment un collier
Qu’aucune force ne pourra délier.
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Elia.
Tu es partie seule.
Comme nous surprend le chagrin quand seul on s’endort
Plus triste encore nous trouve la mort
Personne pour t’accompagner dans le passage
Pour ton voyage au delà des nuages
Tu ne faisais d’histoire avec personne
Tu ne prêtais pas attention au regard des hommes
Une femme honnête et discrète
A rendre service toujours prête
Comme le jardin va être triste
De ne plus recevoir ta visite
Tu es partie en cette fin d’été
En essayant de ne pas nous inquiéter
Une maladie sournoise
T’avait inscrite sur son ardoise
En laissant mari et enfants désemparés
Ils n’étaient pas encore préparés
Tu vas laisser un grand vide
Dans la vie tu étais leur guide
Un parapluie contre la pluie
Dans l’effort leur réconfort
Tu es partie trop tôt
La grande faucheuse
En inexorable marcheuse
Avait déjà aiguisé sa faux
On ne pouvait pas prévoir
Et on n’a pas eu le temps
Dans tes moments restants
De te dire au revoir
Il va y avoir des larmes
Sur ce départ qui nous désarme
On gardera de toi l’image
D’une femme pieuse et sage
Mais aussi celle d’une femme battante
Qui a toujours été présente
Quand il y avait sur la terre de la brume
Et sur la mer de l’écume
J’espère que là-haut au dessus des nuages
Tu vas pouvoir dormir sans craindre les orages
Et trouver le réconfort
D’un enfant qui dans les bras d’une mère s’endort
Tu resteras à jamais la couleur et la douceur
Qu’offrent les plus belles fleurs
Qui nous ont apporté tant de bonheur et chaleur
Et qui jamais ne faneront dans nos cœurs.
Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva
Ce n’était pas un Mirage.
On entendit comme un coup de tonnerre
On leva les yeux vers l’astre solaire
Dans le ciel ce fut comme un éclair
Deux avions de guerre
Venaient de se télescoper en plein air
L’un d’eux n’avait pas suivi le bon itinéraire
Une aile qui se brise
Et on n’a plus aucune maîtrise
On est entraîné vers un destin
Dont on ignore le bout du chemin
Non providentiel pour ces chevaliers du ciel
Au sens du devoir sacrificiel
L’un d’eux put retourner vers sa base
Mais le deuxième présentait une diaclase
Et pour ne pas faire de victimes
En laissant l’avion s’écraser sur la ville
Et tuer des civils
Dans un reflexe ultime
Il dirigea son avion déjà bien hochant
Vers les bois et les champs
On courut à travers la forêt
Vers l’endroit où se situerait l’arrêt
Mais on avançait à pas lents
Et le chemin était long
Lorsque nous arrivâmes sur les lieux
Il était déjà trop tard
Dans un champ en son milieu
Placé comme un étendard
Un parachute recouvrait la victime
Comme pour un recueil intime
Le pilote avait essayé de sauter en parachute
Pour amortir sa chute
Mais il n’était plus assez haut
Pour effectuer le saut
La voile s’était mise en vrille
Et s’était refermée sur le chef d’escadrille.
Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva