Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poèmes Salva - Page 6

  • Combat inégal.

    Hommage à Gérard.

    Lire la suite

  • Après l'Amour, la Haine.

    Après l’Amour, la Haine.

     

    Deux sentiments si proches

    Et déjà si pleins de reproches

    Et c’est à qui décroche

    Le plus d’encoches

     

    C’était pourtant si bien

    De vivre ces étés indien

    D’ amour et de douceur main dans la main

    Sans penser au lendemain

     

    Et puis la jalousie devient fatale

    Pour un simple regard

    Les yeux se remplissent de brouillard

    Et la guerre s’installe

     

    La haine tue l’amour

    L’amour ne tue pas la haine

    C’est le compte à rebours

    Vers une fin certaine

     

    C’est triste ce manque de confiance

    Qui engendre toutes les méfiances

    Vers une réconciliation impossible

    De la lumière et des ténèbres indivisibles

     

    C’est un ordre préétabli

    Tout ce qu’on s’était promis

    Surtout rester ami devient proscrit

    L’amitié se  perd dans le labyrinthe de l’oubli

     

    Un amour blessé même si c’est involontaire

    A la réconciliation est toujours réfractaire

     

     Il n’y a jamais de vainqueur

    Dans les tragédies de cœur

    L’un des deux va sûrement souffrir

    Quand il n’y aura plus rien à s’offrir

     

    Bientôt pour se prémunir

    On rejettera même  les souvenirs

    De la tendresse et des caresses

    Des nuits enchanteresses

     

    Quand le ciel commence à s’assombrir

    C’est l’amour qui  finit de flétrir  

    Alors la haine n’a plus de limites

    On se déteste et on sort la dynamite

     

    Ce  temps impossible à poursuivre

    Refermera pour toujours notre livre

    Il ne restera plus que des rêves nostalgiques

    Des  instants magiques

     

    Quand j’aurais tourné la dernière page

    J’espère que s’apaisera cette tourmente

    Qui  de plus en plus chaque jour me hante

    De cet amour et haine en télescopage.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Les profiteurs.

    Les profiteurs.

     

    Ils agissent avec méthode et rigueur

    Mais n’ont aucun honneur

    Quémander ne leur fait pas peur

    Ils connaissent le parcours par cœur

     

    Avec un aplomb éhonté

    Ils abusent de la bonté

    De personnes bernées

    Par leur triste mentalité

     

    Ils arrivent toujours de bonne heure

    Quand il y a distribution de beurre

    Mais invoquent toujours une erreur

    Quand il s’agit de labeur

     

    Des parasites de la société

    Qui ne font pas dans la sobriété

    Ce sont des vautours

    De qui il ne faut rien attendre en retour

     

    Des serpents qui muent

    Et qui voudraient vous voir nu

    Qui vous jouent du pipeau

    A chaque fois qu’ils changent de peau

     

    Des serpents à qui plus tu donnes

    Plus ils en redemandent

    Et qui vous abandonnent

    Dès qu’il n’y a plus d’offrande

     

    Quand on ne leur donne plus rien

    Ils se comportent comme des sauriens

    A l’image du caméléon

    Ces vauriens disparaissent dans le néant

     

    Des gens qui te laissent tomber

    Dès qu’ils te voient tituber

    Ce n’est pas sur eux qu’il faut compter

    Si un jour tu veux te redresser

     

    Des gens qui t’oublient aussi rapidement

    Que souffle le vent

    Quand ils n’ont plus besoin de vous

    Ils ferment le verrou

     

    Des gens qui se faufilent partout

    Qui se moquent de tout

    Et  qui n’ont aucune pudeur

    Dans leur rôle de quémandeur

     

    Seul pour les profiteurs

    L’argent a de l’odeur

    Et il faut prendre de la distance

    Pour ne plus subir leur nuisance.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Cela n'aurait jamais dû arriver.

    Cela n’aurait jamais dû arriver.

    Cela n’est plus des faits divers

    Cela devient des faits courants

    En France tout marche de travers

    Problème récurent, incohérent

     

    Elle ne devait pas mourir

    Cette  jeune fille de 19 ans à qui on a ôté la vie

    Un criminel que la justice à laissé courir

    Ne lui a laissé aucun préavis

     

    Une injustice assassine

    A tué Philippine

    Politiciens et magistrats ne sont pas concernés

    Trop bien protégés

     

    Encore une victime qui a fait les frais

    D’un criminel récidiviste

    Sous obligation de quitter le territoire Français

    Depuis longtemps sur la liste

     

    Toujours autant de sentences prononcées

    Toujours autant d’actes non respectés

    Une juge pas trop concernée

    A remis un criminel en liberté

     

    Une justice lâche et laxiste

    Qui protège les récidivistes

    Dont personne n’est plus à l’abri

    Sauf les nantis qui se planquent aux Canaries

     

    Et cela fait des années que ça dure

    A cause de la lenteur des procédures

    En France il y a des tas de lois stupides

    Qui attirent les gens cupides

     

    Des gens se font agresser

    Sans avoir le droit de riposter

    Sous peine d’être interpellés

    Voire même condamnés

     

    On n’a droit à la légitime défense

    Qu’après s’être fait trouer la panse

    Une fois que vous êtes mort

    Vous pouvez demander les renforts

     

    Les criminels peuvent dormir tranquille

    En France on a l’asile facile

    Merci Mrs Mitterrand et Badinter

    Vous avez mis la justice à terre

     

    Vous avez retiré la peine de mort

    Mais tout le monde n’a pas de gardes du corps

    C’est facile de donner des conseils

    Quand on peut dormir sur ses deux oreilles

     

    Dans quelques années on aura oublié la victime

    De cette mort illégitime

    Et devant des juges qui se laisseront toujours influencer

    La vermine pourra encore recommencer.

    Allô vous avez demandé la police, ne quittez pas nous allons donner suite à votre appel.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Tu changes de bras.

    Tu changes de bras.

     

    Tu as quitté les bras de ta maman

    Pour d’autres que tu trouves moins réconfortants

    Mais ne crois pas que tes parents t’ont abandonné

    Ils ne cesseront jamais de t’aimer

     

    Mais tu es trop turbulent

    Et ils n’ont pas toujours le temps

    De s’occuper de toi à cent pour cent

    Surtout avec l’arrivée d’un autre petit être innocent

     

    Alors il va falloir t’adapter

    Et surtout l’accepter

    Tu vas apprendre à devenir autonome

    Pour commencer plus tard ta vie d’homme

     

    A  faire confiance à tes capacités

    Pour apprendre à cohabiter

    Tu vas connaître le monde extérieur

    Où il ne faut se croire ni supérieur ni inférieur

     

    Tu vas apprendre à grandir

    Et à t’enhardir

    La crèche peut parfois être une chance

    Pour développer ton autosuffisance

     

    Une préparation en douceur à l’école maternelle

    A tes réactions émotionnelles

      

    Un endroit où il va falloir apprendre parfois à se taire

    Alors que tu commences seulement à parler

    Mais où tu es surtout pour te distraire

    Avec des bras toujours prêts à te cajoler

     

    Et le soir venu

    Lorsque viendront te chercher tes parents

    Tu retrouveras la maison

    Où tu seras plus que jamais le bienvenu

     

    Avec des parents toujours prêts à t’aider pour surmonter une difficulté

    A  t’accompagner sur les terrains accidentés

    Pour apporter de la joie dans ta vie

    Pour satisfaire chacune de tes envies

     

    Alors j’aimerais que tes yeux s’assèchent

    Lorsque je te dépose à la crèche

    Car le cœur des parents

    Est assez gros pour aimer en toute égalité tous leurs enfants.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Plus que des prémices.

    Plus que des prémices.

    La situation est grave

    On supprime les enclaves

    Dans tous les coins de la terre

    Ça sent la guerre

     

    Un fléau incontournable

    Que l’on dit inévitable

    Dont obscénités et atrocités

    Vont accréditer l’animosité

     

    De nature l’espèce humaine

    Qui veut s’approprier plus de domaines

    A toujours été agressive

    Tant pis si Dieu reçoit trop de convives

     

    Ça relègue toujours au second plan

    Les problèmes internes

    Même si ce n’est pas le même bilan

    Lorsqu’on visite hôpitaux et casernes

     

    Il faut relancer le marché

    Remplir les supermarchés

    Ecouler toujours plus de produits

    Pour plus de profits

     

    Et autour des massacres

    On esquisse pour la paix quelques simulacres

    Mais personne n’ose vraiment bouger

    Ça pourrait déplacer le danger

     

    Pendant ce temps des enfants meurent

    Et des parents pleurent

    On laisse faire

    Ce n’est pas notre affaire

     

    Trop occupés par la dernière mode

    Ou de feuilletons débiles un nouvel épisode

    Contrairement au génie qui a du mérite

    La stupidité n’a pas de limite

     

    Alors des gens qui ne se connaissent pas

    Se massacrent sous bénédiction de leur épiscopat

    On met tout sur le dos de la religion

    Quand couve le projet d’envahir une région

     

    Tous les prétextes sons bons

    Pour convertir les cons

    Mais il n’y a qu’une seule cause inavouée

    Voler la terre d’un peuple bafoué

     

    Rêves perpétuels de paix

    Sans cesse entrecoupés

    Par le bruit des armes

    Par les coulées de larmes

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Le plus beau des cadeaux.

    Le plus beau des cadeaux.

     

    Ça y est le grand jour est arrivé

    Ta petite sœur est née

    Un don du ciel

    Aux couleurs de l’arc en ciel

     

    Tout le monde en rêvait

    Tout le monde est attentionné

    Et bientôt son regard

    Fera l’objet de tous les égards

     

    Un autre petit ange

    A qui on fait mille louanges

    Un peu à l’étroit à l’intérieur

    Vient de quitter sa demeure

     

    Il va y avoir deux rayons de soleil

    Sur qui veiller pendant leur sommeil

    Une nouvelle naissance

    Et une autre histoire d’amour recommence

     

    Les parents en avaient envie

    Cela va changer leur vie

    Et la tienne aussi va être bouleversée

    Tous les   acquis vont être renversés

     

    Tout va être réaménagé

    Tu vas devoir apprendre à partager

    Tous les baisers et les câlins

    Un petit féminin s’est ajouté au masculin

     

     Comme toi elle a poussé son premier cri

    Et papa maman sourient

    Déjà elle gigote

    Pendant que dans les bras on la ballote

     

    Ses parents l’ont attendue

    Alors elle est venue

    Le plus beau fruit que l’on puisse espérer

    Et le plus beau souhait est de le voir prospérer

     

    Un tout petit être innocent

    Attendu comme la mousson

    Une petite brindille

    Qui vient agrandir la famille

     

    Et chacun attend avec impatience

    Qu’en toute insouciance

    Ses deux petits bras autour de leur cou forment un collier

    Qu’aucune force ne pourra délier.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Quel beau cadeau.

    Elia.

    Lire la suite

  • Tu es partie seule.

    Tu es partie seule.

    Comme nous surprend  le chagrin quand seul on s’endort

    Plus triste encore nous trouve la mort

    Personne pour t’accompagner dans le passage

    Pour  ton voyage au delà des nuages

     

    Tu ne faisais d’histoire avec personne

    Tu ne prêtais pas attention au regard des hommes

    Une femme honnête et  discrète

    A rendre service toujours prête

     

    Comme le jardin va être triste

    De ne plus recevoir ta visite

    Tu es partie en cette fin d’été

    En essayant de ne pas nous inquiéter

     

    Une maladie sournoise

    T’avait inscrite sur son ardoise

    En laissant mari et enfants désemparés

    Ils n’étaient pas encore préparés

     

    Tu vas laisser un grand vide

    Dans la vie tu étais leur guide

    Un parapluie contre la pluie

    Dans l’effort  leur réconfort

     

    Tu es partie trop tôt

    La grande faucheuse

    En inexorable marcheuse

    Avait déjà aiguisé sa faux

     

     

    On ne pouvait pas prévoir

    Et on n’a pas eu le temps

    Dans tes moments restants

    De te dire au revoir

     

    Il va y avoir des larmes

    Sur ce départ qui nous désarme

    On gardera de toi l’image

    D’une femme pieuse et sage

     

    Mais aussi celle d’une femme battante

    Qui a toujours été présente

    Quand il y avait sur la terre  de la brume

    Et sur la mer de l’écume

     

    J’espère que là-haut au dessus des nuages

    Tu vas pouvoir dormir sans craindre les orages

    Et  trouver le réconfort

    D’un enfant qui  dans les bras d’une mère s’endort

     

    Tu resteras à jamais la couleur et la douceur

    Qu’offrent les  plus belles fleurs

    Qui nous ont apporté tant de bonheur et chaleur

    Et qui jamais ne faneront dans nos cœurs.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Ce n'était pas un mirage.

    Ce n’était pas un Mirage.

     

    On entendit comme un coup de tonnerre

    On leva les yeux vers l’astre solaire

    Dans le ciel ce fut comme un éclair

    Deux avions de guerre

    Venaient de se télescoper en plein air

    L’un d’eux n’avait pas suivi le bon itinéraire

     

    Une aile qui se brise

    Et on n’a plus aucune maîtrise

    On est entraîné vers un destin

    Dont on ignore le bout du chemin

    Non providentiel pour ces chevaliers du ciel

    Au  sens du devoir sacrificiel

     

    L’un  d’eux put retourner vers sa base

    Mais le deuxième présentait une diaclase

    Et pour ne pas faire de victimes

    En laissant l’avion s’écraser sur  la ville

     

    Et  tuer des civils

    Dans un reflexe ultime

    Il dirigea son avion déjà bien hochant

    Vers les bois et les champs

     

    On courut à travers la forêt

    Vers l’endroit où se situerait l’arrêt

    Mais on avançait à pas lents

    Et le chemin était long

     

     Lorsque nous arrivâmes sur les lieux

    Il était déjà trop tard

    Dans  un champ en son milieu

    Placé comme un étendard

     

    Un parachute recouvrait la victime

    Comme pour un recueil intime

    Le  pilote avait essayé de sauter en parachute

    Pour amortir sa chute

     

    Mais il n’était plus assez haut

    Pour effectuer le saut

    La voile s’était mise en vrille

    Et s’était refermée sur le  chef d’escadrille.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva