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Poèmes Salva - Page 4

  • Le Pen est mort.

    Le Pen est mort.

    Jean Marie Le Pen  est mort

    On peut lui retirer son mors

    Ce n’était qu’un point de détail

    Qui semait la pagaille

     

    Je n’ai jamais souhaité la mort de personne

    C’est toujours triste un glas qui sonne

    Et je n’éprouve ni haine ni peine

    De la mort de Jean Marie Le Pen

     

    C’était un provocateur

    Ses amis le disaient précurseur

    Où est la vérité

    Ses propos étaient trop acerbités

     

    Il y avait un racisme sans distinction

    Dans ses provocations

    Et même quelques agressions

    Qui lui ont valu plusieurs condamnations

     

    Il minimisait l’horreur de la guerre Nazie

    Qui avait mis l’Europe sous anesthésie

    En qualifiant de simple détail

    Les gens qui tombaient sous le gaz et la mitraille

     

    Intolérant à tout ce qui allait à l’encontre de ses convictions

    Il avait de violentes réactions

    Il était déjà contre l’immigration

    Bien avant les élections

     

     Il a creusé des crevasses

    En prônant l’inégalité des races

    En prêchant que le monde blanc

    Devait être placé au dessus du rang

     

    Mais aucune inquiétude à  la cérémonie de clôture

    Il y aura des Fans pour honorer sa sépulture

    Et tous les faux-culs

    Qui l’ont combattu

     

    Iront déposer une gerbe

    Même s’il leur a tenu des propos acerbes

    Car comme dit le proverbe

    C’est à votre mort qu’on vous trouve superbe

     

    Ils lui trouveront même des qualités

    Et pourquoi pas certaines affinités

    Pour avoir placé sa dynastie

    Au dessus de la partie

     

    Ça va fayoter sec

    Pour ne pas être mis en échec

    Aux prochaines élections

    De la nouvelle direction.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Médecins Doliprane.

                            Médecins doliprane.

    Ils ne prennent plus le temps

    De s’occuper de leurs patients

    Vous n’êtes qu’un pigeon

    Seul compte le pognon

    Et tant pis si vous finissez en trognon

    Ce n’est plus leurs oignons

     

    Ce ne sont que des comédiens

    Qui nous arnaquent au quotidien

    Des merdes de vendus mangent tout

    De grands Manitou qui savent tout sur tout

     

    En réalité des bons à rien qui ne savent rien

    De la misère des prolétariens

    Qui  se  croient savants

    En administrant des médicaments

     

    Pour guérir des maladies

    Comme on éteint un incendie

    Mais contrairement aux pompiers volontaires

    Ils ne font pas d’heures supplémentaires

     

    Elle est bien loin la médecine

    Qui respectait une certaine discipline

    Et le serment d’Hippocrate

    N’est réservé qu’aux aristocrates

     

    Ils s’occupent de notre corps

    Comme les avocats de notre bourse

     Et si vous voulez trouver un peu de confort

    A votre budget il faudra faire une entorse

     

    Ils se prétendent médecins

    Parce qu’ils ont obtenu un diplôme

    Et vous injecte un vaccin

    Pour faire disparaître un fibrome

     

    Ça ne se bouscule pas chez ces médecins ridicules

    A la médecine dévastatrice

    Au slogan de “ si tu veux que je te guérisse

    Donne-moi plus de pécule

     

    Ça n’existe plus les médecins de famille

    Qui rendaient visite en espadrille

    Quand la médecine fait des progrès

    Les médecins dorment au congrès

     

    Un jour viendra où il y aura une formation

    Qui nous apprendra à nous protéger des médecins

    Qui ne font plus médecine par passion

    Mais que pour nous jouer du clavecin

     

    Sûrement sous des ordres de la sécu

    Qui pense que les vieux ont assez vécu

    Heureusement que de bons médecins font encore de la résistance

    Sinon les vieux seraient tous fichus en France.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • La révolte gronde.

                La révolte gronde.

     

    Le tonnerre et ses éclairs

    Secouent la terre

    Et les volcans de la révolte grondent

    De l’Irlande à la cordelière des Andes

     

    Et dans les bureaux

    Il y a toujours autant de corbeaux

    Ces oiseaux de malheur

    Qui  jouent les conseilleurs

     

    D’illustres barbeaux

    Perchés au sommet de l’escabeau

    Juste parce que, plus c’est haut

    Plus il fait beau dans leur château

     

    Mais la révolte gronde

    Dans l’air ça sent la fronde

    Le prix de l’électricité

    Va encore augmenter

     

    Et  il y a de plus en plus de réverbères allumés

    Dans des postes occupés par des vauriens

    Super diplômés

    Qui ne servent à rien

     

    Et pendant ce temps la guerre

    Gronde à nos frontières

    Mais dans nos ministères

    Ils ont bien autre chose à faire

     

     Loin de faire le régime

    Ils lorgnent  tous vers la cime

    Et tans pis pour les victimes

    On leur versera une prime

     

    A titre posthume

    En respectant la coutume

    Et ils auront droit à une médaille

    Même s’ils n’ont pas livré bataille

     

    Chacun son rôle

    Tout est sous contrôle

    Et ce serait ridicule

    De croire que les forces de l’ordre reculent

     

    Tous ces révoltés

    On va les mater

    Dans l’armée il y a des commandants en astronef

    Dont on ne voit plus la tête sous leur couvre chef

     

    Et qui prennent des décisions

    Qui tournent à la dérision

    Et dont les résultats

    Mériteraient  la vendetta.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Mort des saisons.

    Mort des saisons.

     

    Les animaux n’ont plus de maison

    L’homme a tué les saisons

    Il a volé la douceur du printemps

    En voulant devenir le  maître du temps

     

    L’été est devenu plus brulant

    Les rayons du soleil plus aveuglants

    Et la pluie de l’automne

    Devient de plus en plus monotone

     

    Quant à l’hiver, les gros écarts

    Se font de plus en plus rares

    On ne sort plus les motoneiges

    Il n’y a plus assez de neige

     

    Mais la nature se venge

    De ces saisons qu’on dérange

    Partout c’est l’anxiété

    La canicule à remplacé l’été

     

    Elle a disparu la vallée blanche

    Des incendies se déclenchent

    Brulant les forêts

    Asséchant les marais

     

    Privés de cette couverture de la nature

    Les animaux manquent de nourriture

    Et tout ce qui ne vit pas sous terre

    Et qui ne peut s’échapper par les airs

     

     Ou qui ne peut assez vite courir

    Est condamné à mourir

    Sauve-toi vite la hase

    Les  fourrés  s’embrasent

     

    Les animaux sont piégés

    Seule une mare pourrait les protéger

    Mais la situation est désespérée

    L’eau s’est évaporée

     

    Même les géants de pierre

    Ne font plus les fiers

    Quand les touche la fournaise

    Ils ont les  pieds brûlés par la braise

     

    La montagne est mise à nue

    Les étincelles atteignent les nues

    Il va être lourd le devis

    Il n’y a plus aucun signe de vie

     

    La nature va mettre des années

    Pour faire oublier les arbres calcinés

    Et l’odeur des cadavres

    Pour reconstruire un nouvel havre.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Ça finit toujours mal.

                            Ça finit toujours mal.

    Ils sont plein d’allégresse

    Ils ont la folie de la jeunesse

    Ils sont alcoolisés et déterminés

    Ils ont fêté la fin de l’année

     

    Mais ils l’ont trop bien arrosée

    Et devraient se reposer

    Mais ils sont tout à leur ivresse

    Qui est la plus terrible des traîtresses

     

    La vie leur sourit belle

    Ils se croient tout puissants

    Et même immortels

    L’avenir leur apparaît éblouissant

     

    Alors ils sortent en braillant

    Et prennent le volant

    Sans avoir conscience

    Des conséquences

     

    C’est la fièvre des samedis soirs

    On s’appuie aux accoudoirs

    Pour arriver à sa voiture

    La  noble monture

     

    Ils partent à travers la nuit

    Mais ils ne sont pas sur un circuit

    Parfois la route est glacée

    La visibilité est déplacée

      

    Ça devient moins drôle

    quand on perd le contrôle

    Dans un terrible vacarme

    Parfois se joue un drame

     

    Emballée par la vitesse

    La voiture dérape et se retourne

    C’est  la panique et la détresse

    Il n’y aura pas de ristourne

     

    La voiture est sur le tranchant

    En plein milieu des champs

    Personne à des lieues à la ronde

    Et on est là comme une offrande

     

    Pour la première fois

    On sent monter l’effroi

    Et on aimerait voir arriver la gendarmerie

    Pour dégager un corps meurtri

     

    Si personne ne vient à notre secours

    Ce sera la fin du parcours

    Eclairé par une ampoule

    Il y a du sang qui coule.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Personne ne pouvait prévoir.

    Personne ne pouvait prévoir.  

     

    Retiré d’un mauvais traitement

    Son sort était en ballotement

    Il était promis à l’abattoir

    Mais il y a toujours un espoir

     

    Il y a des gens qui aiment les animaux

    Et non seulement avec des mots

    Ils ont fait preuve de compassion

    Et l’ont adopté en pension

     

    L’ont installé dans un parc

    Où il était le monarque

    Et pour le protéger des intempéries

    Lui ont construit un abri

     

    Il coulait des jours heureux

    Et commençait à oublier les moments douloureux

    Enfin il était aimé

    Par des propriétaires qu’il avait charmés

     

    Mais malgré  tous les efforts

    Pour lui apporter un réconfort

    Il était déjà trop tard

    Pour sauver le pauvre broutard

     

    Un tourbillon infernal

    Une douleur intestinale

    Ont été fatals

    Au pauvre animal

     

     

    Sans prévenir

    La mort l’a envahi

    Plongeant dans la tristesse

    Ceux qui lui offraient tant de caresses

     

    Ceci est l’histoire d’un grand noir du Berry

    Qui avait été trouvé trop amaigri

    Pour survivre

    Mais deux personnes se sont mises en œuvre

    Pour le  sauver de l’abattoir

    Et lui  offrir un dortoir

     

    Ils l’avaient sorti  du malheur

    Pour lui offrir quelques instants de bonheur

    Mais il y des choses qui nous échappent

    Et à l’improviste le malheur frappe

    Personne ne pouvait prévoir

    Ce qui se tramait dans le noir.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

    Grand noir du Berry.

  • Rêves interrompus.

                Rêves interrompus.

     

    Je maudis cette insomnie

    Devant laquelle mes nuits s’enfuient

    Et qui chasse mes rêves

    Qui te faisaient apparaître en tenue d’Eve

     

    Chaque jour qui se lève

    Me  met en état de stress

    Et détruit un rêve

    Où je te couvrais de caresses

     

    J’aimerais  les contrôler

    Pour pouvoir à chaque instant te frôler

    Mais je n’ai pas le pouvoir

    De me diriger dans le noir

     

    J’aimerais guider mes rêves de cœur

    Pour ne plus jamais avoir peur

    De me réveiller en sursaut

    Au moindre soubresaut

     

    J’aimerais devenir ami des ténèbres

    Pour que la nuit me célèbre

    Pour que mes rêves charnels

    Restent éternels

     

    Malgré  les doutes qui s’installent

    Je voudrais qu’ils deviennent réalité

    Lorsqu’ils sont bien notés

    Mais chaque matin je les vois qui détalent

     

     J’aimerais faire un retour en arrière

    Mais je ne sais pas mettre de barrière

    Alors à chaque fois mon rêve disparaît

    Laissant  mon  corps transpirer

     

    Un jour j’irai faire une offrande à l’église

    Pour que certains se réalisent

    Et pour qu’ils soient assouvis

    Je mélangerai mes rêves à ma vie

     

    J’effacerai  tous mes débits

    J’oublierai tous les échecs que j’ai subi

    Et je n’aurai plus jamais peur

    De me réveiller avant l’heure

     

    J’aimerais  pouvoir les vivre

    Et partout les suivre

    Pour qu’ils me montrent le chemin

    Pour pouvoir les réaliser demain.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Le feu à l'âtre.

                Le feu à l âtre.

     

    J’ai  allumé un feu dans la cheminée

    Dehors  il faisait un peu frisquet

    J’avais quelques frissons

    Alors j’ai brûlé quelques tronçons

     

    En plus de me réchauffer

    Le feu m’a toujours fasciné

    Il apporte une chaleur

    Remplie de couleurs

     

    Les bûches crépitent

    Libérant des milliers de météorites

    Avant de s’écrouler à bout de souffle

    Frustrées de n’avoir pu atteindre mes pantoufles

     

    Des milliers de flammèches s’envolent

    Aspirées dans le conduit par Eole

    Elles iront rejoindre les étoiles

    Transportées par leur char à voile

     

    Les  flammes font  jaillir des milliers de lucioles

    Qui  s’agitent en tous sens

    Et  se dispersent sur une toile comme des auréoles

    Me font penser à mille  jolies femmes qui dansent

     

    Puis après avoir ronronné d’aise

    Lentement le feu s’apaise

    Et lorsqu’il va donner son dernier soupir

    Je  remets une bûche pour lui éviter de mourir

     

     Dans la demeure règne une douce température

    Qui me fait rejeter au loin la couverture

    Il fait si bon que personne ne veut plus sortir

    Partir serait un peu mourir

     

    Dans une torpeur où tout le monde s’abandonne

    Des  cœurs  fusionnent des corps s’additionnent

    Comme le feu dans l’âtre, ces cœurs brûlent

    Et parfois basculent

     

    Bien calé sur son fauteuil le chat ronronne

    Sous le regard bienveillant de sa patronne

    Il ne lui manque plus que la couronne

    Pour prendre la place d’un Cicérone

     

    Bientôt quand les braises

    Se mettront entre parenthèses

    Et qu’il ne restera plus que les cendres

    La chaleur finira par descendre

     

    Le feu aura été éconduit

    Et la suie aura envahi le conduit

    Mais le feu fait de la résistance

    Encore quelque temps il garde le froid à distance.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • l'hiver approche.

    L’hiver approche.

     

    A  grands pas l’hiver approche

    Trouve vite un abri pauvre Gavroche

    Les escargots sont rentrés dans leur coquille

    Et les hérissons se sont enroulés sous leur tas de brindilles

     

    Même le soleil qui brille

    Ne fait plus s’habiller court les jeunes filles

    Un vent glacial

    Souffle en rafales

     

    Et sur les routes glacées

    La neige tombe à pas cadencés

    En  laissant sur les voitures

    Au   matin ses vergetures

     

    Est-ce une simple intrusion

    Ou un prélude à l’invasion

    Sur la terre gelée elle a déposé

    Ses blancs pétales sur la rosée

     

    Elle n’a duré que le temps d’une rose

    Mais déjà sur le sol il y a overdose

    Elle a enseveli les feuilles de l’automne

    Et on ne voit plus les zones piétonnes

     

    Son blanc manteau

    A recouvert plaines et ruisseaux

    D’une lumière féérique aux reflets vermeils

    Sous les rayons du soleil

     

    Qui dès demain entrera en action

    Pour lui dire sa désapprobation

    Et la neige malgré son charme

    Fondra en larmes

     

    On l’a reconnue même incognito

    Elle n’était pas prête et est venue trop tôt

    Et  doit reculer sur tous les fronts

    Bientôt elle reviendra pour laver cet affront

     

    Mais ce n’était pas une erreur

    Elle était venue en éclaireur

    Demain elle sera maîtresse de la place

    Avant que le printemps ne l’efface

     

    Pour laisser revenir les oiseaux

    Partis se réfugier dans les pays chauds

    Ils avaient suivi la météo

    Et  ont fuit l’arctique

    Pour  émigrer vers les tropiques

    Et ses plages de jolies filles aux chics paréos

     

    Bercés entre deux saisons

    On doit se faire une raison

    Mais pas d’affolement

    L’hiver ne durera pas éternellement.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Dictature contre démocratie.

    Dictature contre démocratie.

     

    Quand il y a plus de dictateurs

    Et c’est la démocratie qui meurt

    Dans l’une tu peux voter avant d’obéir

    Dans l’autre tu obéis si tu ne veux pas mourir

     

    Il y a quelques années

    Un pays que je ne veux pas citer

    Pénalisait la natalité

    Que d’enfants abandonnés

     

    Aujourd’hui c’est l’inverse

    Dans un pays que je ne veux pas citer

    Le manque d’enfant bouleverse

    On  rouvre les maternités

     

    Et on punit même ceux qui font de la propagande

    Pour ne pas rendre la terre trop féconde

    On a besoin de chair à canon

    Pour bien faire vivre les barons

     

    Quand il y a recrudescence chez les mabouls

    C’est tout un système qui s’écroule

    Ils dirigent ils exigent

    Et il y a sentence et ça fustige

     

    A la moindre désobéissance

    Qui ne respecte pas la correspondance

    Et c’est tout le ciel qui s’obscurcit

    Sur une démocratie qui rétrécie

     

    Que de contradictions

    Tout est interdit quand ce n’est pas obligatoire

    On ne passe plus par le purgatoire

    Il n’y a que de la répression qui a adhésion

     

    Une forme d’esclavage

    Empreinte de gavage

    Une mise sous servitude

    Qui détruit la pensée de la féminitude

     

    Dur de briser ce carcan

    Lutte du pigeon contre le faucon

    Et toute forme de rébellion

    Envers le roi lion

     

    Ils n’ont pas la majorité

    Mais ont le soutien de l’armée

    Qui ne fait pas preuve de charité

    Envers un peuple affamé

     

    C’est dur de lâcher le pouvoir

    Quand on a rempli son abreuvoir

    Et en maintenant le peuple dans l’ignorance

    On conserve toutes ses chances.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva