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Poèmes Salva - Page 4

  • Les prédateurs.

    Les prédateurs.

     

    On abuse de la faiblesse

    De leur jeunesse

    C’est un secret entre nous

    Leur dit le loup-garou

     

    Tu ne dois en parler à personne

    c'est un truc entre adulte

    lui dicte une voix occulte

    provenant d'une une tempe qui grisonne

    Souvent un ami de la famille

    Aux paroles trop gentilles

     

    C’est toujours lui qui trahit

    Quand la surveillance s’est assoupie

    Les enfants se sentent mal à l‘aise

    Et souvent se taisent

     

    La peur que personne ne veuille les croire

    Tout s’est passé dans le noir

    Alors cruel dilemme

    Ils se renferment sur eux- mêmes

     

    A l’école tout est transparent

    Seul le comportement est différent

    L’enfant va mal ce n’est pas normal

    Il se terre comme un petit animal

     

    La violence est invisible

    Comment cela peut’ il être crédible

    Alors s’installe la loi du silence

    Et l’enfant ne fait plus confiance

     

    Sous ce terrible impact

    Il ne peut rester intact

    Sa santé  morale

    Devient cruciale 

     

    Les violences physiques ou sexuelles

    Vont lui laisser des séquelles

    Il se sent abandonné

    Face à des adultes mal intentionnés

     

    Mal protégé il doit faire seul face

    A cette terrible menace

    Qui l’asservit

    Et détruit sa vie

     

    Les professionnels de la santé

    Bien qu’en première ligne

    Sont parfois inexpérimentés

    Et ne savent que suivre les consignes

     

    Les prises en charge

    Sont en surcharge

    Les sauvetages trop rares

    Arrivent souvent bien tard

     

    Et on compte à la pelle

    Les “ne quittez pas nous allons donner suite à votre appel“.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Ils tuent en toute impunité.

    Ils tuent en toute impunité.

     

    Ils reviennent d’une soirée tout frétillants

    Prennent le volant

    Sous l’emprise d’alcool et stupéfiants

    Et  tuent nos enfants

     

    Un crime commis en toute impunité

    L’enfant n’était pas encore arrivé à la maternité

    Malgré la récidive

    Les avocats préparent l’esquive

     

    Il y a toujours une barricade

    Pour protéger des M. Palmade

    Des jérémiades

    En guise de parade

     

    Des criminels qui n’assurent pas la responsabilité

    Une banalité de leur immoralité

    Pour eux ce n’est qu’un accident

    Mauvais endroit mauvais moment

     

    Il y aura toujours un avocat

    Qui les tirera de ce mauvais pas

    Quand on est connu et qu’on  a de l’argent

    Les juges se montrent plus indulgents

     

    Ils font appel à des ténors du barreau

    Car ils savent qu’ils risquent gros

    Mais ce n’est que de la théorie

    Une vulgaire tromperie

     

    Au pire ils risquent un retrait de permis

    Et de la prison avec sursis

    Une infamie

    Si on pense à celui qui a perdu la vie

     

    Au pire ils prendront un chauffeur

    Qui lui pourra appuyer sur l’accélérateur

    le procureur et tous ses accesseurs

    Ont déjà mis le pied sur l’amortisseur

     

    Mais pour les victimes on n’a pas d’antidouleur

    Et la vie ne s’annonce pas de la même couleur

    Mais on trouve toujours une bonne excuse

    A ceux que tout accuse

     

    Et pour ne pas verser un centime

    La  loi ne  classe pas ça en crime

    Bientôt ce sera même la faute de la victime

    Si les tôles le compriment

     

    On a trouvé l’arme idéale

    Pour ne pas finir à la centrale

    Tuez sur la route

    Votre faute sera absoute.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Adorables.

    Adorables.

    Ils savent tout juste marcher

    Encore à la jupe de maman accrochés

    Que déjà ils veulent courir

    Pour tout découvrir

     

    On s’ébahit avec fierté  

    Dès leur premier mot

    A peu près bien répété

    Même si dedans il y a un peu de grumeaux

     

    Chacun des parents aimerait

    Que son nom en premier soit extrait

    Et de faire des louanges

    A son cher petit ange

     

    Même si parfois les premiers mots

    Ne sont pas ceux attendus

    Ce n’est pas grave il est trop petit le marmot

    Il ne connait pas encore les mots défendus

     

    Avec cette envie de vouloir imiter les grands

    Alors qu’ils ont tout leur temps

    Avant de devenir à leur tour parent

    Avec tout ce que cela comporte comme tourments

     

    Mais  rien ne presse

    Il faut qu’ils fassent preuve de patience

    Pour quitter cette jeunesse

    Et  toute son insouciance

     

    La maison est leur première école

    Avant d’apprendre les protocoles

    Qu’ils profitent de leurs rêves

    La transition risque d’être brève

     

    Même si les nuits sont plus courtes

    On est toujours à leur écoute

    On cultivera pour la vie ce fruit

    Que les parents ont produit

     

    Et comme ils sont mignons

    Courant et trépignant

    Quand ils s’extasient

    Avec déjà un peu de jalousie

    Même fraternelle

    Devant la féerie de Noël

     

    C’est vraiment émouvant et beau

    De les voir courir vers leurs cadeaux

    Avec les parents qui les encouragent

    Pendant qu’autour d’eux ça déménage

     

    Mais rapidement le temps s’échappe

    Et trop vite défilent les étapes

    J’ai beau appuyer sur le frein

    Déjà arrive demain.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Un à un ils quittent le nid.

    Un à un ils quittent le nid.

     

    Dès qu’ils sont en âge de voler seuls

    Ils partent loin de la maison de leurs aïeuls 

    Pour aller gagner leur vie

    Loin de leur mère patrie

     

    Ils rêvent d’indépendance

    Veulent gagner leur subsistance

    Sous révolte et tumulte

    Ils sont devenus adultes

     

    Ces branches qui poussent

    Bien qu’elles nous fascinent

    S’éloignent de leurs racines

    Ce ne sont plus ces jolies petites frimousses

    Qui nous tenaient  la main

    Quand ce n’étaient encore que des gamins

     

    Depuis qu’ils ont quitté la maison

    Celle–ci  semble vide

    A noël près de la cheminée insipide

    Il manque des paires de chaussons

     

    Ceux qui faisaient la joie du foyer

    Et qui savaient nous égayer

    Ont quitté le nid

    Nous laissant démunis

     

    On n’entend plus leur voix ni leur rire

    On ne voit plus leur sourire

    Ce sont de lendemains

    Sans entrain

     

    Alors les parents se morfondent

    Et se font mille soucis

    A leur moindre éternuement

    C’est le débarquement

     

    Ils sont si loin

    Et ont sûrement des besoins

    On aimerait les aider

    Mais comment faire sans les froisser

     

    Et bien qu’ils ne veuillent l’avouer

    On les sent parfois bien fatigués

    La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille

    Quand la famille s’éparpille

     

    Alors que nous on vit sous inquiétude

    Il y a parfois de l’ingratitude

    Dans leur attitude

    Malgré nos efforts de servitude

     

    La peur d’être redevable

    Les rend parfois irritables

    Un feu qui pourrait s’allumer

    Et tout faire partir en fumée

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Bientôt un enfer.

               Bientôt un enfer.

    Ceux qui aiment la France la quittent

    Ceux qui la détestent la coïtent

    Sous une triste conjoncture

    La France perd toute sa culture

     

    Tous les grands chercheurs

    Fuient ailleurs

    Ils vont chercher fortune

    Là ou personne ne les opportune

     

    Marre d’être sous la courbature

    De mauvaises infrastructures

    Incapable de garder ses bons éléments

    La France se met dans l’isolement

     

    Le fruit est contaminé

    Par des illuminés

    Le  ver est à l’intérieur

    Et ça se bouscule à l’extérieur

     

    Ce n’est le pays de l’abondance

    Que pour ceux qui vident les finances

    La violence et la misère s’installent

    Pendant que se vident les étals

     

    Les dirigeants n’ont pas les tripes

    La France perd  tous ses principes

    On pensait bien faire

    En supprimant les frontières

     

    Mais c’est un désastre

    La France est au pilastre

    On ne demande plus les matricules

    Et la drogue de plus en plus  circule

     

    Des bateaux transportent des émigrants

    Qui se noient dans les courants

    Et ceux qui prennent pied sur une terre étrangère

    Ne le font pas de façon passagère

     

    Ils poursuivent un rêve

    Mais finissent souvent sur la grève

    Où on  creuse une tombe

    A ceux qui ne sont pas tombés sous les bombes

     

    Et pour ceux qui réussissent

    Ce n’est pas l’eldorado Suisse

    Qu’ils envahissent

    La France est bien plus bienfaitrice

     

    Leur pays ils l’ont déserté

    Pour un peu plus de liberté

    Mais partout on leur construit des prisons

    Les privant de la vue sur l’horizon.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Supérieur ou erreur.

    Supérieur ou erreur.

    Parce qu’ils ont le savoir

    Ils s’octroient le pouvoir

    Ils sont prétentieux

    Et se croient les élus des dieux

     

    Pendant que le temps court

    La nature  parle et l’homme est sourd

    Il se croit le maître du monde

    Alors que la terre est moribonde

    Que le sol gronde

    et que s'effondre des tours

     

    Il est dépassé le présent

    Le futur est angoissant

    Où est son avenir

    Alors qu’elle ne fait qu’agonir

     

    On écrit des décrets

    Pour abattre des forêts

    On met des animaux en cage

    On assèche les marécages

     

    Les arbres sur lesquels les amoureux

    Gravaient leur cœur

    Sont devenus fiévreux

    Et leurs branches victimes de broyeurs

     

    Le passé s’est effacé

    L’avenir s’est crevassé

    Les océans se réchauffent de plus en plus vite

    Et je me suis perdu à leur poursuite

     

    Qui est le plus intelligent

    De deux belligérants

    Celui qui s’adapte à la nature

    Ou celui qui la soumet à la torture

     

    La Fontaine était visionnaire

    Il savait déjà qui était le tortionnaire

    En disant que la raison du plus fort

    Entraînait souvent la mort

     

    La planète est à l’agonie

    Et l’homme encore le nie

    Mais elle ne disparaîtra pas

    Même lorsque l’homme passera de vie à trépas

    Car  la nature est la plus forte

    Et même blessée elle est loin d’être morte.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • L'Arabie c'est où dites.

    L’Arabie c’est où dites.

     

    Elles vivent derrière un grillage

    Nul n’a le droit de voir leur visage

    Même sous la chaleur leur corps est recouvert

    Et  le ciel est couvert

    Comme pour les femmes de Vancouver

    L’horizon n’est jamais ouvert

     

    Couvertes de la tête aux pieds

    Tailles de guêpier

    Toujours épiées

    Fragiles comme du papier

     

    Avec la peur au ventre

    A la moindre rencontre

    Elles côtoient la solitude

    La tristesse et l’inquiétude

     

    Dans les déserts et sous le vent

    Il y a le chef du  clan

    Qui règne en maître

    Sur tout le périmètre

     

    Sous la domination du mâle

    Moins considérées qu’un animal

    Obligées de supporter

    Sans personne pour les réconforter

     

     

     

     

    Les  maris ont plein pouvoir

    Pour les obliger à faire leur devoir

    Car elles ne peuvent les quitter

    Sans se faire lapider

     

    Elles n’ont pas le droit de conduire

    N’ont pas le droit de séduire

    Doivent porter l’abaya sur leurs vêtements

    Si elles veulent éviter l’affrontement

     

    Placées sous l’autorité du père

    Ou d’un frère

    Elles doivent accepter le mari

    Qu’on leur a choisi

     

    Même la nuit sous les étoiles

    Obligées de porter le voile

    La charia ne pardonne pas

    Ceux qui font un mauvais pas.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Guet-apens.

    Guet- apens.

    Après plus de soixante ans

    L’antisémitisme à toujours ses partisans

    A  croire que la guerre déclenchée

    Par des fous à lier a été oubliée

     

    Dans les stades des actes inacceptables

    Sont vraiment lamentables

    De soi-disant supporters

    Qui poursuivent de leur haine

    Stupide et malsaine

    Des gens jetés à terre

     

    Dont le seul crime est la réussite

    Pour ne pas être traités de parasites

    Ça emmerde les gens

    Qui n’ont pas leur argent

     

    On lance des slogans

    On sort le yatagan

    On se regroupe pour faire une masse

    Et piéger les victimes dans une nasse

     

    On commence le compte à rebours

    Pour démarrer la chasse à courre

    Les juifs deviennent le gibier

    Leur souffrance de la guerre oubliée

     

    Nos hommes politiques montent au créneau

    Et braillent haut et fort

     Mais ce ne sont que des piaillements de moineaux

    Qui ne sont d’aucun réconfort

     

    La machine est en route

    L’assemblée est dissoute

    Beaucoup de paroles

    Submergées pas des banderoles

     

    On sait d’où vient le pétrole

    Alors on fait des cabrioles

    On ne voudrait pas se mettre à dos

    Ceux qui nous envoient de jolis cadeaux

     

    Cruel dilemme que ce choix

    Courtiser le roi ou bien le renvoi

    De tous ces fanatiques

    Qui pillent nos boutiques

     

    Ça se pavane en arme dans les rues

    Et ça fait des recrues

    Dans cet état d’ignorance et d’ivresse

    La haine devient  une traîtresse maîtresse

     

    Dans tous les pays  s'installe la gangrène

    Ça a la vie dure les mauvaises graines

    Et tant qu’il n’y aura pas une action forte

    La guerre restera à nos portes.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Les cartels.

    Les cartels.

    La France est devenue une passoire

    Les gens ont peur de sortir le soir

    Ça viole et ça tue

    Dans tous les coins de rue

     

    Bientôt notre belle France

    Doux pays de l’espérance

    Ressemblera aux pays d’Amérique latine

    Ça deal hors et dans les latrines

     

    Un trop plein de laxisme

    Plus un peu d’analphabétisme

    A conduit le pays au banditisme

    Qui s’ajoute à l’Islamisme

     

    L’ami numéro un de la drogue étant l’argent

    Il y a des juges trop indulgents

    Qui  ne condamne pas assez sévèrement

    Ceux qui en vivent allègrement

     

    Le nouveau Mexique

    Ne se trouve plus aux états unis

    Car ce produit toxique

    Installe en France ses colonies

     

    Tous nos élus parlent de ce problème

    Qui est un véritable dilemme

    Mais on sait ce que tout le monde aime

    En bas des H.L.M

     

    Ça rapporte trop de pèze et on vit à l’aise

    Pour qu’on éteigne la braise

    Qui  supprimerait ce malaise

    Qui détruit notre belle ville Marseillaise

     

    Il y a une accoutumance

    A laquelle jamais on ne renonce

    Et ça fait des milliers de jeunes voyous

    Qui finissent dans un trou ou sous les verrous

     

    Depuis des années

    On parle de mener une lutte acharnée

    De nettoyer ce fléau au détergent

    Mais ca brasse trop d’argent

     

    Et il y a des personnalités corrompues

    Qui s’engraissent comme des veaux

    Et qui vivent repues

    Au plus haut niveau

     

    Pendant que des balles perdues

    Laissent des innocents étendus

    Et  des mères qui les pleurent

    Sur le chemin de leur dernière demeure.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Différence.

    Différence.

     

    Il y a les nantis qui ont tout englouti

    Et les pauvres qui n’ont que l’appétit

    Qui regardent passer la misère

    Et qui dorment le cul par terre

     

    Avec un mal de dos

    En rêvant de l’eldorado

    De pauvres SDF

    Qui n’ont pour abri que la voûte d’une nef

     

    Loin des palaces des millionnaires

    Avec un larbin au derrière

    A qui ils donnent la clé de leur voiture

    Parquée  dans un garage de la cote d’Azur

     

    Pour aller jouer au Casino

    Pendant que les pauvres ont la tête sous l’eau

    Ils n’ont commis aucun crime

    Mais sont plongés dans la déprime

     

    Ils errent à l’aveuglette

    Ne se font plus leur toilette

    Ils ne regardent plus vers l’horizon

    Ils n’ont pas de savon ni de maison

     

    Plus rien ne les fait rêver

    Ils se demandent juste quand ils vont crever

    Ils n’auront jamais ce qu’ils désirent

    Ils ne connaissent pas le mot loisir

     

     

    Dans ce monde pourri par l’argent

    Ils sont lessivés au détergent

    Il  y a les chanceux qui profitent

    Et les malchanceux qui méditent

     

    Qui font l’aumône au coin d’une boulangerie

    Et s’adonnent parfois à la beuverie

    Pour essayer d’oublier les soucis

    Qui se sont invités sur leur visage cramoisi

     

    Eux aussi rêvent d’avoir accès à une banque

    Mais c’est ’argent qui leur manque

    Même dormir dans un lit est un luxe interdit

    Pour leurs pauvres membres engourdis

     

    Pendant ce temps autour d’eux

    De riches capricieux

    Dédaigneusement se pavanent

    Exhibant de gros cigares de la Havane

     

    Et se levant aux aurores

    Après avoir garé Porches ou Ferrari

    Avec des éclats de rire sonores

    Au bras d’une ou d’un favori.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva