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Poèmes Salva - Page 12

  • La thune.

    La thune.

    Je ne connaissais pas la fortune

    Et je n’avais pas de thune

    Même pas de quoi me payer un costume

    Et je marchais pieds nus sur le bitume

     

    Je n’avais plus de souliers

    Et j’avais mal aux pieds

    Et de Paris à Amsterdam

    J’ai usé le macadam

     

    Certains écrivent à l’encre noire

    Toute leur histoire

    Le ciel s’assombrit

    Et dans leur vie tout devient gris

     

    D’autres effacent de leur mémoire

    Tous leurs déboires

    La pauvreté les rabaisse

    Et les  pousse à la paresse

     

    Je n’avais vraiment pas de chance

    Je ne partais jamais en vacances

    Mais j’ai fait preuve de persévérance

    Et  les années ont fait la différence

     

    J’ai eu un peu plus de chance

    Aujourd’hui j’ai ma revanche

    J’ai pris de l’assurance

    Les journées sont devenues plus blanches

     

    J’ai un peu de thune et un costume

    Au restaurant je ne prends plus le menu

    Et je ne marche plus pieds nus

    Sur le bitume

     

    Et si je fais des envieux

    Tant pis pour eux

    Moi  aussi j’ai connu la misère

    Et  j’ai eu ma part de galère

     

    Les jaloux me donnent de l’importance

    Quand ils tirent sur l’ambulance

    Et si l’un d’eux  salit ma vie

    C’est qu’il m’envie

     

    Et  je ferai chaque jour la nouba  

    Pour emmerder tous ceux qui voudraient me voir en bas

    Et  tant pis pour les envieux

    Qui me croient plus riche qu’eux

     

    Je me fous de ce qu’ils pensent

    Si  je ne regarde pas à la dépense

    Il y a toujours de la jalousie

    Quand quelqu’un réussi sa vie.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Les hommes politiques.

    Les hommes politiques.

    Avec leur air de bon père paternaliste

    Ils ratifient et modifient des listes

    Et nous inondent de beaux discours

    Pour justifier leur merveilleux parcours

     

    Mais chacun profite du quinquennat

    Pour préparer sa place au sénat

    Et pour se faire un maximum de fric

    Volé sur notre dos et celui du fisc

     

    Pour partir aux frais de la princesse

    Dans des îles pour cacher leurs richesses

    Et assouvir toutes leurs passions

    Sous couvert de mission

     

    Et pour faire un peu de réclame

    Toujours accompagnés de la 1 ère dame

    Qui souvent entretien son physique

    Avec notre fric sous le scalpel de l’art plastique

     

    Bien sûr tout ça aux frais du contribuable

    Pour eux le prix est imbattable

    C’est lamentable et biodégradable

    Et parfois même interchangeable

     

    Il y en a même qui croient faire un effort

    En voyageant en jet privé

    Pour assister à une manifestation de sport

    Qu’ils pourraient regarder à la télé

     

    Ils arrivent à endormir le peuple

    Avec des émissions bidon

     

    Il y aura toujours des disciples

    Et des dindons pour admirer Cupidon

     

    On fera passer des banalités à la télé

    Du genre téléréalité

    Pour cacher la vérité

    Sur la hausse de la criminalité

     

    On nommera même un nouveau ministre

    Qui sera chargé de régler les sinistres

    Histoire de faire croire dans le miroir

    Que tout est possible au gens du pouvoir

     

    Pour ajouter une dose de laxatifs soporifiques

    On placera des amis à un poste à titre honorifique

    Et on promet de ramener l’ordre dans ce désordre

    Avant que n’arrive le contrordre

     

    On promet du changement

    On va construire des milliers de logements

    Pour faciliter les accouchements

    Et réduire les attouchements

     

    Beaucoup de cérémonies

    Et de  bla-bla depuis des décennies

    On nous chante toujours les mêmes louanges

    Mais jamais rien ne change.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Passent passent les cons.

    Passent passent les cons.

    Passent passent les cons

    Il y en a encore pour très longtemps

    Pendant que je marchais

    Georges s’en est allé

     

    Il ne pourra plus voir défiler

    Les grands jubilés

    De tous ces cons

    Qui passaient sous son balcon

     

    Il paraît qu’il en a même

    Qui sont fiers de l’être

    Et qui n’ont pas besoin qu’on les sème

    Pour à chaque occasion réapparaître

     

    C’est peine perdue

    Que de vouloir les soigner

    Il y a des individus

    Avec lesquels on ne peut que se résigner

     

    La connerie est une culture

    Qui s’épanouit et dépasse la nature

    Et il n’y a pas assez de jardiniers

    Ni assez d’aumôniers

     

    Pour corriger ou éradiquer cette race

    Beaucoup trop coriace

    Qui profite de chaque occasion

    Pour refaire une apparition

     

    Pour certains c’est même un don

    Ils tiennent ça de leurs antécédents

    Quand on a le pouvoir

    Il est difficile de quitter le perchoir

     

    Il y en a eu plus que l’an dernier

    Cette année se sont ajoutés les saisonniers

    Mais je crains

    Qu’il en ait moins que l’an prochain

     

    Ils font beaucoup de tintouin

    On les voit arriver de loin

    Ils sont toujours plus bruyants

    Pour se rendre plus intéressants

     

    Ils se déplacent par bande

    Chez eux c’est inné

    On les reconnait

    Sans qu’ils fassent de propagande

     

    Enfin ça fait beaucoup de clients pour le paradis

    Car d’après ce que l’on dit

    C’est des simples d’esprit

    Que Dieu serait le plus épris

     

    Passe passe le temps

    Il y en a encore pour très longtemps

    A voir passer les cons sous mon balcon

    Avant qu’ils n’atteignent le firmament.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • La détresse des paysans.

    La détresse des paysans.

     

    Longtemps ils ont travaillé au rythme du cheval

    Pour cultiver une terre parfois aride

    Guerre du monde rural

    Contre un mode urbain rempli de vide

     

    Ils ne jouent pas leur argent en bourse

    Ils ont à peine de quoi faire quelques courses

    Aujourd’hui contre une industrie

    Qui sur leur dos fait son beurre

    Des agriculteurs meurent

    Faute de trésorerie

     

    Ils essaient en vain de gagner leur pain

    A la sueur de leurs mains

    En implorant Dieu

    En tirant le Diable par la queue

    Dans des exploitations familiales

    Où il y a manque ou surplus de semailles

     

    Chaque matin pour un dur labeur

    Ils partent de bonne heure

    Et rentrent tard le soir

    Quand la nuit est noire

     

    Ils se lèvent à l’aurore

    Quand le coq dort encore

    Et se couchent au crépuscule

    Quand le hibou hulule

       

    Sous la pluie et le vent le paysan

    Doit toujours faire un pas en avant

    Pour aller travailler sa terre

    Qui lui laisse parfois un goût amer

     

    Dans cette vie de célibataire souvent austère

    Il travaille triste et solitaire

    En priant le ciel

    De lui envoyer une aide providentielle

     

    Sur les sentiers il a usé ses souliers

    Et sur lui-même il s’est replié

    La ville et ses vitrines

    Il les voit parfois dans un magazine

     

    Il est triste aucun de ses enfants

    En bon élève ne prendra la relève

    Sur eux plane trop ce glaive

    Qui les poursuit et les pourfend

     

    Car quand la banque leur refuse le crédit

    Qui leur laisserait un peu de sursis

    Manquant d’argent liquide

    Certains se suicident en se jetant dans le vide.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Quand se brise le lien.

    Quand se brise le lien.

    Il est facile d’aimer

    Quand tout va bien

    Mais plus difficile de rester

    Quand se brise un lien

     

    Comment tourner la page

    Pour éviter l’orage

    Et ne pas en vouloir

    A celui qui ne veut plus rien savoir

     

    Une rupture toujours douloureuse

    Pour celui pour qui la solitude se creuse

    Il lui faudra garder les souvenirs essentiels

    Des jours  couverts de miel

     

    Il ne faut pas détruire

    Ce que l’on a mis tant de temps à construire

    Lorsque  l’amour vous abandonne

    C’est que quelque part  il y a eu mal donne

     

    L’amour est comme le feu et le vent

    Un jour chaleureux un jour violent

    Un jour on aime un jour on se quitte

    L’un veut rester l’autre prend la fuite

     

    L’heure de la  rupture

    Laisse toujours une blessure

    Une sensation douloureuse

    Chez celui qui la refuse

     

    On  a passé une partie de sa vie

    A aimer celui ou celle qui va nous quitter

    Parfois sans préavis

    Un rêve s’est effrité

     

    On l’a connu on l’a perdu

    Pour toujours ou peut être suspendu

    Personne ne connaît l’avenir

    Ni comment s’en prémunir

     

    Quel que soit le compromis

    Quand tout va bien on a beaucoup d’amis

    Quand tout va mal il reste la famille

    Qui veut que toujours ton soleil brille

     

    Pourquoi vouloir se reprocher

    Quelque chose qui s’est mal passé

    Si lorsque l’on a tout essayé

    Rien ne s’est délayé

     

    On vit à l’ère des breloques

    Elle est révolue l’époque

    Où l’on ne mettait pas à la casse

    Les années  qui passent

     

    C’est dur de se quitter

    Et se retrouver seul face à l’adversité

    Au moment où l’on a le plus besoin d’un soutien

    Quand on n’a plus envie de rien.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • PLus qu'une aventure.

    Plus qu’une aventure.

    C’était bien plus qu’une aventure

    Qui jamais dans le temps ne dure

    Je t’ai vraiment aimé

    Ne l’oublie jamais

     

    Quand sous la caresse de tes doigts mes désirs

    Devenaient soupirs

    Dans mon jardin d’Eden

    Tu étais ma reine

     

    Chaque fois que je te disais je t’aime

    Ton corps subissait le blasphème

    Mais aujourd’hui tu es si lointaine

    Que ma vie tristement se traîne

     

    Chaque jour s’agrandit ma peine

    D’avoir été mis en quarantaine

    De ne plus toucher ton corps

    Et de ne plus entendre tes “ encore “

     

    Etre loin de toi

    C’est comme habiter une maison sans toit

    Et mes mains ne peuvent plus parcourir

    Tous les endroits de mes désirs

     

    Ce corps où j’ai laissé mille empreintes

    Les  lueurs de mon bonheur n’étaient pas feintes

    Une grande tristesse nourrit ma détresse

    De savoir si je n’ai commis une maladresse

     

    Il restera une cicatrice

    De cette rupture destructrice

    Parfois une tragédie

    Qui change le cours de la vie

     

    Combien d’amours perdus

    Sur de simples malentendus

    Même avec les beaux jours du mois de mai

    Verront cette plaie qui ne se refermera jamais

     

    Certains amours qui meurent

    Ne retrouvent jamais le bonheur

    Car l’endroit où on l’a perdu

    Nous devient à jamais défendu

     

    Même bien combattu

    Un chagrin amoureux

    Après un amour sulfureux

    Ne peut être jamais vaincu

     

    Et quand s’installe le silence

    Avec ses années d’errance

    Le manque de ta présence

    Fait fléchir ma résistance

    Et loin de toi

    Lentement je me noie.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Le serment d'hypocrite.

    Le serment d’hypocrite.

    Fini les médecins de famille

    Du temps où je jouais encore aux billes

    Oublié le serment d’Hippocrate

    De tous ces autocrates

     

    Tous ces médecins complices

    Qui mettent la sécu au supplice

    Plus ambitieux qu’amoureux

    Ils se marient entre eux

     

    Qui ont profité sans vergogne

    Pour aller se rincer la trogne

    Des voyages de luxe offerts

    Par les compagnies soit disant pour affaires

     

    Tous ces professeurs du croupion

    Qui reçoivent des échantillons

    Et qui vous les prescrivent

    Contre rémunération lucrative

     

    Tous ces médecins qui vous demandent

    Dès la première seconde

    L’œil  aux aguets comme un crotale

    De sortir votre carte vitale

     

    Ils ne sont plus médecins par vocation

    Mais uniquement pour le pognon

    Je fais des dépassements d’honoraires

    Et vous cher confrère me direz vous le contraire

     

    Vous pouvez crever tranquille

    Si vous n’avez pas d’argent planqué dans les îles

    Les chèques s’entassent dans leurs tiroirs

    Et les patients dans les mouroirs

     

    Docteur j’ai mal au trou de balle

    Ça vous fera deux cents balles

    Docteur j’ai mal au dos

    Ha ça ce n’est pas la même ordo

    Revenez le mois prochain avec cent euros

    Je vous mettrai un bandeau

     

    Je sais que cela peut vous paraître pénible

    Mais je n’ai plus de rendez-vous disponible

    Avant un mois minimum

    En attendant je vais vous prescrire un sérum

     

    Prenez votre mal en patience

    J’ai besoin de vacances

    Ce n’est pas ma faute si on manque de médecins

    Pour faire tous ces vaccins

     

    Je peux rien vous promettre

    Mais votre dossier je le ferai transmettre

    A mon retour   de  la maison des vautours

    stage offert et financé par Jet Tours.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • L'aire de jeux.

    L’aire de jeux.

    Agile comme un joli petit singe

    Tu grimpes déjà sur les manèges

    Et tu te hisses vers les sommets

    Comme un grimpeur confirmé

     

    Si petit et déjà sur la piste

    Pour devenir alpiniste

    Alors qu’autour de l’aire de jeux

    Fusent les rires joyeux

     

    Des parents qui sont heureux

    De voir leur enfant si vigoureux

    Mais qui ne le quittent pas des yeux

    Leur amour le plus précieux

     

    Dans leurs yeux brillent des milliers d’étincelles

    Dès que tu atteints le haut de la nacelle

    Sur ton visage rempli de bonheur

    Se reflètent mille couleurs

     

    Les curiosités nouvelles

    Te  font pousser des ailes

    Et tu ne veux plus déserter

    Ces lieux que tu aimerais avec toi emporter

     

    Dans un manège enchanté si parfait

    Tu vis un véritable conte de fée

    Avec pour fond de musique

    Tous les TAM - TAM de l’Afrique

     

    Les plus petits jouent les apprentis

    Et regardent ce que font les “grands“

    Demain ils se seront affranchis

    Et se mettrons à leur tour au premier rang

     

    Ils pourront seuls monter sur le tourniquet

    Dès que le temps sera moins frisquet

    En promettant d’être sages

    Avec un sourire malicieux sur le visage

     

    Dans ce monde rempli de rêves

    Où tu tombes et en riant tu te relèves

    Tu es si occupé à te surpasser

    Que tes parents ne voient pas le temps passer

     

    Mais la montre s’affole

    On doit se faire une raison

    Il faut rentrer à la maison

    Demain il y a crèche ou école

     

    On promet de revenir un autre jour

    Pour un plus long séjour

    On visitera un autre parc

    On fera peut être même du tir à l’arc

    A travers les créneaux

    D’un nouveau château

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Mauvaise élève.

    Mauvaise élève.

    Amazonie tu meurs

    Et moi je pleure

    On détruit ta forêt

    Et on assèche tes marais

     

    Pour en faire des pâturages

    Et cultiver du fourrage

    Pour nourrir du bétail

    Des arbres on ne regarde pas la taille

     

    L’Europe qui se veut de l’environnement

    Si respectueuse nous ment

    Elle est à l’origine de cette ruine

    Des arbres qu’on déracine

     

    Malgré  tous les palabres

    On voit de moins en moins de grands arbres

    Quand les tronçonneuses entrent en action

    Il ne reste plus qu’à contempler la désolation

     

    Il y a des fous qui ne pensent qu’au plaisir

    Et  aux  loisirs

    Alors qu’il serait plus sage

    De méditer sous l’ombrage

     

    De ces géants dont la tête côtoie les nuages

    Et retiennent les eaux quand il y a de l’orage

    Au lieu de les abattre

    Pour faire de la place aux pâtres

     

    Ces arbres qui ont subi les assauts du vent

    Et qui ont su résisté au temps

    Tombent sous les coups de ces machines

    Qui leur brisent l’échine

     

    Ces arbres qui nous cachent de la lumière

    Et qui jouent les infirmières

    Quand le soleil est trop rude

    Et la douceur trop prude

     

    Tous ces arbres qui sont nés libres

    Et qu’on empêche de vivre

    Ces arbres dont les racinent ont retenu la terre

    Et que maintenant on fait taire

     

    Cette forêt qui  maintient notre équilibre

    Qui nous permet de survivre

    Aujourd’hui est menacée

    Pour nourrir des herbacés

     

    Un paradis à jamais perdu

    Dans une course éperdue

    Vers  un monde bouffi de profits

    Que rien ne justifie

     

    Europe mauvaise élève

    Que deviendront les enfants de ta relève

    Quand il n’y aura plus d’oxygène

    Et qu'auront disparus tous les aborigènes. 

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Bientôt la parole.

    Bientôt la parole.

    Tu commences à gazouiller

    Tu aimerais parler

    Peut être voudrais-tu que l’on se taise

    Pour que tu puisses t’exprimer à ton aise

     

    On aimerait que tu sois un peu plus sage

    Mais ce n’est pas encore de ton âge

    Aujourd’hui petit marmot

    Tu gazouilles quelques mots

     

    Que l’on ne comprend pas

    Sauf peut être Ma ou Papa

    Et aye, aye, aye comme un petit animal

    Quand tu as trop mal

     

    J’ai hâte de te comprendre

    J’ai tant de choses à t’apprendre

    Et des contes de fées

    A te raconter

     

    Aujourd’hui tu es trop comique

    Quand tu t’exprimes par des mimiques

    Et quelques areu, areu

    Quand tu es heureux

     

    Encore un peu de patience

    Vis encore en toute insouciance

    Tu auras toute l’existence

    Pour nous gratifier de ta présence

     

    Quand on leur rend visite

    Les fleurs se referment toujours trop vite

    Et les premiers langages de l’aurore

    Ressemblent toujours à de l’or

     

    Prend les saisons comme elles viennent

    Du temps elles sont gardiennes

    Tu es le centre du monde

    Sur lequel tu  imprimes tes ondes

     

    Ne brûle pas les étapes

    Au risque d’abimer la soupape

    Tu es encore dans un monde innocent

    Prends ton temps pour devenir adolescent

     

    Tu as un si beau et doux sourire

    Tu aimes rire

    Et tant de choses tu voudrais nous dire

    Que l’on ne sait rien t’interdire

     

    Tu apportes le bonheur dans nos cœurs

    Et dans nos yeux des milliers d’étoiles en couleur

    Tu es le printemps renouveau du temps

    Maître de l’univers qui adoucit nos automnes et nos hivers

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva