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Poèmes Salva - Page 15

  • Vagabond solitaire.

    Vagabond solitaire.

    Il voyage en loup solitaire

    Avec son sac sur le dos

    Et sa guitare en bandoulière

    De ses chansons il en fait cadeau

     

    Il vit dans son rêve

    Couche parfois sur la grève

    Aime dormir au bord de l’eau

    Près d’un ruisseau

     

    Il aime écouter le chant des oiseaux

    Et le souffle du vent dans les roseaux

    Il s’assoit à même la terre

    Pour  chanter la misère

     

    Qui envahit la terre

    Et assombrit l’astre solaire

    De ses chants mortuaires

    Qui viennent des temps millénaires

     

    Il raconte son histoire en poésie

    Celle dont il aurait envie

    Il fait parfois une pause

    Quand le temps est morose

     

    Il s’éloigne de la berge

    Pour faire un arrêt dans une auberge

    Il s’assoit sur la banquette

    Et si les conditions sont parfaites

     

    Il chante sur sa guitare

    Jusqu’à la nuit tard

    Demain à l’aurore

    Il changera à nouveau de décor

     

    Bien qu’il vive en ascète

    Il fait quelquefois la quête

    Quand la situation s’y prête

    Il sait qu’il n’aura pas de retraite

     

    Il aime sa liberté

    Sa plus grande fierté

    Même quand le temps est à l’orage

    Il refuse de se réfugier dans une cage

     

    Il aime faire la sieste

    Sous la voûte céleste

    Passer la nuit sous les étoiles

    Qui par milliards lui forment un voile

     

    C’est un doux rêveur

    Qui vit son rêve avec ferveur

    Qui n’a pas besoin de savoir l’heure

    Pour savoir quand s’ouvre le cœur d’une fleur.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Le poète des astres.

    Hubert Reeves.

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  • Nomade.

    Nomade.

     

    Sur les dunes du désert un air de liberté

    Souffle avant l’arrivée de l’été

    Comme des oiseaux de passage

    Volant au dessus des orages

     

    Vivant au gré des nuages

    Refusant de vivre en cage

    Fuyant la société

    Les nomades prennent le large

    Dès que sont coupées les amarres

    Ils partent sans tambour ni fanfare

     

    Ils ont du mal à vivre

    Dès qu’ils ne se sentent plus libres

    De cette liberté dont ils sont ivres

    Certains ont même écrit un livre

     

    Elle a dû braver la loi

    Pour faire valoir son droit

    Dans ces pays où elle est soumise

    L’avis d’une femme n’est pas de mise

     

    Intrépide aventurière

    Elle a traversé le désert

    Avec son infatigable chameau

    Avec vent et sable comme adversaires

    A la recherche d’un point d’eau

    Quand le jour était trop chaud

     

    Obligée d’entraver son chameau

    Pour qu’il ne lui fasse pas défaut

    Et qu’il  ne file sans bruit

    Lui faussant compagnie pendant la nuit

     

    Rompant son amarrage

    A la recherche d’un meilleur pâturage

    Le désert aurait été son tombeau

    Si le chameau avait plié bagages

    Comment arriver à un point d’eau

    Sans l’aide de ce vaisseau

     

    Dans cette immense solitude désertique

    Propice à la réflexion mystique

    Comme un vieux sage

    Le silence nous prend en otage

    Et nous offre l’avantage

    De ne pas se sentir en cage

     

    Les bédouins la voyaient arriver de loin

    Il y en a même un

    Etonné de la voir voyager en solitaire

    Dans ces endroits réfractaires

    S’est empressé le lendemain

    De  lui demander  sa main

     

    Elle a d’abord crut que c’était une blague

    Quand il est arrivé avec sa bague

    La voyant voyager seule

    Il a voulu lui offrir son épaule

     

    Refusant d’être son disciple

    Elle a gentiment décliné l’offre

    Elle n’a pas voulu être mise dans un coffre

    Elle a terminé son périple

    Revendu son chameau

    Et s’en est retournée dans son hameau.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    La traversée du désert.

     

     

  • Les commérages de village.

    Les commérages de village.

    Vous le saviez il y a la Fernande

    Qui s’est fait surprendre

    Avec son gendre

    Dans le champ de lavande

     

    Vous en êtes sûre Mme Potain

    C’est la femme du marchand de vin

    Qui l’a vu avec le Félix hier matin

    Se promenant main dans la main

     

    Et même qu’elle ferait des choses

    Que vous dire je n’ose

    Si si dites le moi

    Ça ne sortira pas de sous mon toit

     

    Pourquoi pas si vous me le promettez

    Moi quand je dis une chose vous savez

    Je suis bouche cousue

    J’en prends à témoin Jésus

     

    Je tiens toujours parole

    Que si je mens j’attrape la vérole

    Vous pouvez demander au sacristain

    Qui me communie sur le strapontin   

     

    Il voulait que je lui confesse

    A la sortie de la messe

    Que la femme du boulanger

    Va l’après midi chez le boucher

     

    Mais je ne luis ai pas dis

    Que ce n’était que le samedi

    Qu’ils vont dans le fenil

    Quand le mari est au fournil

     

    Et elle ne vous a rien dit Mme Lamouche

    Elle a vu la petite Margerie

    La fille de la bergerie

    Se faire embrasser sur la bouche

     

    Il paraît même qu’elle met la langue

    Et qu’elle a les dents longues

    Elle va réussir à mettre dans son lit

    Le fils de l’ambassadeur de Tripoli

     

    Et vous saviez que Mme Laplace

    Elle passe ses journées avec le garde chasse

    Pendant que son mari s’échine aux champs

    A s’occuper des moissons

     

    Alors  il paraît que la marie

    Elle cocufie son mari

    Et qu’elle serait même en cloque

    Mon dieu quelle époque

    Elle finira en enfer

    Comme sa mère.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • 1793 - 2023.

    1793 – 2023.

    Ce fut une belle année

    depuis un an la république était née 

    la guillotine pouvait être approvisionnée

    Noblesse et roi furent guillotinés

     

    Il y avait trop d’abus

    De leurs personnes trop imbues 

    Ils possédaient trop d’attributs

    On leur à fait tomber tête et gibus

     

    Ils avaient mis le peuple

    Dans de sales draps

    Ça leur apprendra

    A être un peu plus souple

     

    Mais la royauté n’est pas morte

    Un étourdi avait oublié de fermer la porte

    Aujourd’hui s’est présenté un descendant

    Sa majesté le roi Macron

     

    Le roi soleil

    De nouveau se réveille

    Et reconstruit une nouvelle caste

    Qui  continue à vivre dans le faste

     

     Image de marque

    L’énarque reçoit le monarque

    Charles attend  à Paris

    Que s’ouvrent les paris

    Qui de Camilla ou Brigitte

    Supportera le mieux le Château Lafitte

     

     Tout est prescrit

    Les pauvres sont proscrits

    L’énarque a sorti toute l’argenterie

    Pour épater la galerie

     

    On a déroulé le tapis rouge

    Au moyen âge on aurait sorti la vouge

    On sert homard et champagne

    Alors qu’il y en qui vivent le bagne

     

    La puissance de Louis XIV ravivée

    Alors que le peuple est en train de crever

    Hier ils étaient adversaire

    Et se faisaient la guerre

    Aujourd’hui ils ripaillent ensemble

    Pendant qu’autour d’eux le monde tremble

     

    Un somptueux diner

    Alors que la France est ruinée

    Même si on y parle d’enjeu diplomatique

    Et de la disparition de l’arctique

     

    Au menu faisans et cailles

    On est revenu au faste de Versailles

    Le prix du menu

    N’a pas été retenu.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva.

  • Bon ou mauvais garçon.

    Bon ou mauvais garçon.

    Ce n’était pas en enfant de cœur

    Il avait commis quelques erreurs      

    Un parcours difficile

    L’avait rendu indocile

     

    La police aux fesses

    Il devait fuir sans cesse

    Il n’avait pas tout compris

    Et avais pris un mauvais pli

     

    Une situation sans repli

    Quand on est traqué sans répit

    On se réfugie dans des endroits

    Où ne règne plus aucun droit

     

    Mais la police a ses antennes

    Dans tous les domaines

    Et une indiscrétion

    Les envoya dans la bonne direction 

     

    Acculé par la maréchaussée

    Il se trouva vite coincé

    Par un complice il sut qu’allait arriver

    La troupe des carabiniers

     

    Quand on a la police aux fesses

    On ne  s'encombre pas de politesses

    Il faut vite changer d'adresse

    Si le temps presse

     

    Pris au piège

    Il dut lever le siège

    Il trouva une solution peu commune

    Pour le sortir de son infortune

     

     

    L’évacuation sanitaire

    Lui fut salutaire

    A la façon des blaireaux

    Il s’enfonça dans l’étroit  boyau

     

    Se faire prendre était exclu

    Ce fut sa planche de salut

    En tant que malandrin

    Il connaissait le terrain

    Et où aboutissait ce souterrain

    Par où s’évacuait le purin

     

    Ce fut un véritable exploit

    Il ne fallait pas être obèse

    Car le tunnel débouchait sur une falaise

    Aux vertigineuses parois

     

    Il réussi à s’enfuir

    Et dans la nature s’évanouir

    A la barbe des carabiniers

    Qui repartirent sans leur prisonnier

     

    Aujourd’hui encore

    Toutes les pécores

    Parlent de cet exploit

    Qui s’est joué de la loi.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Je plais ou pas.

    Je plais ou pas.

    Mes talons sont trop hauts

    Et ma jupe trop courte

    Juste à raz du rideau

    Pour cacher la voie qui déroute

     

    Trop  près du blasphème

    Il y a des hommes qui aiment

    Et des  femmes qui détestent

    Ce trop suggestif  de la voute céleste

     

    Soit mon boléro est trop serré

    Soit mon décolleté trop échancré

    Et les hommes se retournent dans la rue

    Sur ma robe à dos nu

     

    Mon tour de hanches

    Et ma  jolie poitrine

    Provoquent  des avalanches

    Si je les expose en vitrine

     

    Mes seins trop  fermes

    Qui n’ont nul besoin de soutien gorge

    Font  même chavirer Georges

    Le vieux garçon de ferme

     

    Le bas de mes reins

    Fait jurer le plus réservé des saints

    Et les femmes me jalousent

    Si un homme se tourne vers ma pelouse

     

     

    De mes longues jambes

    Les hommes me traitent de bombe

    Et s’égarent dans une frénésie

    Qui fait verdir les femmes de jalousie

     

    Mes yeux couleur océan

    Rivalisent avec les plumes du paon

    Et quand je mets les pieds dans une gare

    Vers moi se tournent tous les regards

     

    Mes belles fesses dures

    mises en évidence dans un joli bassin 

    Par une généreuse cambrure 

    attirent tous les amateurs de dessin 

     

    Parfois exubérante

    On me dit attirante

    J’attire la convoitise

    Certains pourraient faire une bêtise

     

    Même si cela semble parfois louche

    Je ne suis pas trop farouche

    Quand on m’aborde

    Si ce n’est pas de façon monocorde.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Céline.

    Céline.

    Dis moi Céline

    Pourquoi la vie te ravine

    Sur des années dépassées

    Par les amours du passé

     

    Combien de temps s’est écoulé

    Depuis que tu t’es engagée

    Pourquoi as tu tant tardé

    Pour songer à divorcer

     

    Ne te désoles pas

    Il n’est pas trop tard pour franchir le pas

    Mieux vaut quitter un mari

    Que de vieillir flétrie et meurtrie

     

    Tu es restée bien trop longtemps

    A te passer du printemps

    Et pendant toutes ces années

    Tu es restée cloisonnée

     

    Ton mariage fait partie du passé

    Ne reste pas ankylosée

    Les mauvais souvenirs il faut les chasser

    Et tenter de te redresser

     

    Bien que cela ait été éprouvant

    Tu t’es battue pour tes enfants

    Désormais pense un peu à toi

    Ne soit pas toujours la proie

     

     

    Garderas- tu  son nom

    Pour ne pas perturber tes enfants

    Ou bien le laisseras tu partir dans le néant

    Pour refermer ce trou béant

     

    Combien de fois as-tu ressassé

    Les souvenirs du passé

    Il te reste encore du temps

    Pour revivre des moments palpitants

     

    Comme un bateau à la dérive

    Combien de couples font naufrage

    Et au bout de leur voyage

    Jamais n’arrivent

     

    Il te faut mettre une croix sur le passé

    Et regarder vers un nouvel horizon

    Une voie toute tracée

    Vers une nouvelle floraison

     

    Ne plus être un appas

    Ne pas revenir sur ses pas

    De ces amours ne parlons plus

    Sur eux  il a tant plu.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Remake  Georges Moustaki Hugues Auffray.

     

  • Les visionnaires.

    Les visionnaires.

    Depuis l’antiquité

    On les traite d’illuminés

    Ils ont partout ébruité

    Que l’homme va de lui-même s’éliminer

     

    Ils prédisaient des gratte-ciel

    Et des villes tentaculaires

    Une pollution qui saturerait l’air

    Et qui assombrirait le ciel

     

     Des pluies  torrentielles

    Des odeurs pestilentielles

    Des forêts entièrement rasées

    Sur une terre embrasée

     

    On les a traités de fous

    Quand ils ont parlé d’objets volants

    Certains ont même été soumis à la roue

    Quand ils se sont montrés trop turbulents

     

    Ils l’avaient prédit

    Les pays prendraient des rides

    Les terres deviendraient arides

    Il y aura  surpopulation

     

    Depuis longtemps ils avaient cette vision

    De paysages de désolation

    Les gens vivraient dans des taudis

    Un jour il y aurait collision

    C’ était annoncé depuis Platon

     

    L’avenir a donné raison

    A ceux qui voyaient au-delà de l’horizon

    Toutes leurs visions se sont réalisées

    Aujourd’hui on les a javellisés

    Tous ces avant-gardistes

    Qui marchent en dehors de la piste

     

    Les objets volants envahissent l’espace

    Et dans le ciel laissent des traces

    La couche d’ozone disparaît

    Et sur terre s’assèchent les marais

     

    Depuis que l’homme

    A découvert le secret de l’atome

    Il  veut conquérir l’univers

    Sans se soucier des dévers

     

    Après avoir coloniser la terre

    L’homme a entreprit un bras de fer

    En construisant des maisons de verre

    Sous le dôme de la mer

     

    Son esprit vagabonde

    En voulant être le maître du monde

    Mais l’univers est infini

    Aucune frontière n’a pu être définie.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Amoureux.

    Amoureux.

    Assis sur une dune

    Dans le crépuscule

    Ils regardent la lune

    Pour eux le monde bascule

     

    Sentiment qui n’a pas de cage

    Qui ne connaît pas  de nuages

    Qui ne sait être sage

    Quel que soit l’âge

     

    On se fait des serments

    Sur les étoiles au firmament

    On cherche à s’apprivoiser

    On se nourrit de baisers

     

    Quel que soit le temps

    C’est  toujours le printemps

    Le ciel est lumineux

    Et  le gouffre vertigineux

     

    On apprécie la saveur des lèvres

    Comme l’or est apprécié  des orfèvres

    Dans une complicité excitée

    On se jure fidélité pour l’éternité

     

    Ce n’est que passion

    L’un à l’autre la soumission

    On se dit tous les mots d’amour

    Qui riment avec toujours

     

    Que l’on ne pourra vivre

    L’un sans l’autre

    Qu’aucun amour ne remplacera le nôtre

    Qu’on ne pourra y survivre

     

    Que chaque jour d’absence

    N’aura pas de sens

    Des tas de promesses

    Douces comme des caresses

     

    Tout  paraît   sincère 

    Qui pourrait dire le contraire

    Le pouvoir des rêves

    Depuis Adam et Eve

     

    Mais  jamais rien ne dure

    Car il y a toujours des nuages obscurs

    Qui viennent assombrir le ciel

    Et altérer le goût du miel

     

    Bientôt la passion

    Fera place à des confessions

    Et sans substrat disparaîtra

    Avalée par d’autres contrats.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva