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Poèmes Salva - Page 15

  • Voyages au retour incertain.

    Voyages au retour incertain.

    Ils ont lu les voyages de Gulliver

    Dans les divers endroits de la terre

    Ils rêvent de s’élever au dessus de l’air

    Pour visiter l’immensité de l’univers

     

    Ils veulent changer d’horizon

    Aller au-delà de la raison

    Aller sur des planètes inconnues

    Où des êtres vivent encore nus

     

    Bien plus loin que la lune

    Pour trouver la fortune

    Dans le domaine des anges

    Voir des animaux étranges

    Au royaume des songes

     

    Sur une planète mettre la voile

    Pour se rapprocher des étoiles

    S’enfuir loin des bruits de la terre

    Pour aller dans un pays imaginaire

     

    Descendre  mille lieues sous la mer

    A la rencontre des chimères

    Noyé dans un silence absolu

    Ou tout besoin devient superflu

     

    Etre englouti sous les flots

    Qui à la surface font des rouleaux

    Ne plus avoir besoin de rames

    Pour se protéger des lames

     

     

    Aller au fond de l’océan

    Dans des trous vastes comme le néant

    Apprécier la solitude

    Comme l’alpiniste l’altitude

     

    S’enfoncer dans les fonds marins

    Où le silence est souverain

    Où le bruit des roulis

    Est relégué dans l’oubli

     

    Mais tous cela à un prix

    Seuls peuvent y prétendre les plus nantis

    Séjourner dans l’espace

    Le prix  pourrait faire fondre les  glaces

     

    Et pour visiter l’épave du Titanic

    La somme est astronomique

    Et attention aux pannes mécaniques

    Gare à la panique

     

    C’est un risque à courir

    Quand on veut toujours surenchérir

    Il y a trop de place entre le ciel et l’enfer

    Et il peut y avoir parfois des trous ou des manques d’air.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Soi-disant.

    Soi-disant.

    Il paraît que les ainés ont détruit leur planète

    J’ai mené ma propre enquête

    Il y a de plus en plus de proxénètes

    Qui cache leur fric chez les helvètes

     

    A notre époque on rêvait de l’Eldorado

    Mais on n’allait pas bouffer chez  MAC DO

    Et polluer avec tous ces emballages

    Qui leur servent d’habillage

     

    On préparait de vrais repas dans la cuisine

    On  allait travailler à pied ou en vélo à l’usine

    On ne prenait pas d’assiettes en plastique

    Qui polluent l’arctique et l’antarctique

     

    Les paysans fauchaient l’herbe à la faux

    Et les emballages de saucissons étaient en boyaux

    On se contentait de peu on ne jetait rien

    Même si l’on n’était pas végétarien

     

    Les enfants éprouvaient autant de joie

    Avec  des jouets en bois

    Pas besoin de circuit 24

    Ils se contentaient d’un feu à l’âtre

     

    Les affaires scolaires

    Comme tout ce qui était vestimentaire

    Se transmettait d’année en année

    Des aînés aux nouveau-nés

     

    Par contre les jeunes  ne sont pas aphones

    Aujourd’hui à cause des Smartphones

     Ils ne savent plus lire ni écrire

    On se demande même s’ils savent encore sourire

     

    Ils ignorent tout de l’histoire

    Et de la géographie de leur pays

    Leur seul auditoire

    C’est leur bande d’abrutis

     

    A tous ces bellâtres

    Il ne faut pas leur parler de théâtre

    Quand on leur dit le mot pièce

    Ils pensent tout de suite à richesse

     

    Ils bouffent de plus en plus sucré

    On détruit des forêts par goût du lucre

    Pour cultiver la canne à sucre

    Pour voler leur terre les indiens sont massacrés

     

    Alors qui pollue le plus dans notre société

    Ceux qui ont vécu dans la sobriété

    Ou bien ceux qui consomment à satiété

    Sans jamais être inquiétés

     

    C’est leur excès de consommation

    Qui provoque l’inflation

    Et tous ces composants pour leur bienséant

    Qui détruisent l’environnement

     

    Il y a de quoi méditer

    Avant de venir nous emmerder

    Sur la santé de la planète

    Vous qui êtes manipulés comme des marionnettes.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Trésor caché.

    Trésor caché.

    Blotti au fond de ta grotte

    Se cache un merveilleux trésor

    Qui voudrait éclore

    Pour sortir de sa hotte

     

    Comme les belles de nuit

    Il s’ouvre surtout le soir

    Et sous la lumière où dans le noir

    Sous une simple caresse s’épanouit

     

    Ce corps qui langoureusement s’étale

    Ouvre lentement ses pétales

    Et comme une précieuse feuille

    Attend qu’on le cueille

     

    Son doux breuvage

    Nous transporte dans un merveilleux voyage

    Et nous plonge dans un sommeil

    Où toutes les fleurs sont couleur vermeil

     

    Des fleurs à qui seule une main

    Peut montrer le chemin

    Pour contourner un rein

    Et aller caresser un sein

     

    Caché dans son buisson

    Couleur noir de jais

    Ou blondeur des blés de mai

    On devine le plus beau des calissons

     

    Quand s’ouvrira cette rose

    Qui me met en état d’hypnose

     Je serai plus heureux qu’un dieu

    A qui on a promis l’éternité des cieux

     

    Je n’aurai qu’une seule crainte

    Celle de relâcher trop tôt mon étreinte

    Ou que je ne t’arrache une plaine

    En te laissant mon empreinte

     

    J’aimerai cueillir cette fleur

    Comme après un dur labeur

    On cueille les blés

    Dans la chaleur de l’été

     

    Je la voudrai belle et sauvage

    Aller à son abordage

    Et après l’avoir sortie de sa cage

    Boire son doux breuvage

     

    L’allonger sur un lit de fougère

    Comme une jolie bergère

    Aux pieds de laquelle un jeune pâtre

    Deviendrait trèfle rougeâtre

     

    Ce trésor ébène ou or qui fait rêver

    Des merveilles érotiques

    Sous le soleil des tropiques

    Rendra heureux celui qui saura le trouver.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Africa migration.

    Africa migration.

    Cela devient tragique

    La démographie explose en Afrique

    Changement climatique dramatique

    Croissance démographique anarchique

     

    Une surpopulation loin d’être pacifique

    Qu’il faut traiter à l’antibiotique

    Cela explique pourquoi il y a autant de plastiques

    Dans l’océan atlantique

     

    Il faudrait une baguette magique

    Avec tous les débordements à risque

    Pour arrêter ces naissances prolifiques

    Malgré les guerres ethniques

     

    Ce n’est pas de la philosophie

    L’Europe sera bientôt envahie

    Pas seulement par envie

    Mais pour une question de survie

     

    Comme la guerre et les cycles de la terre

    La migration est un bien ou un mal nécessaire

    Quand le désert croît et que la population s’accroît

    Le peuple en surnombre se déploie

     

    Quand il y a réchauffement climatique

    Ou manque de nourriture en arctique

    Les Lemmings émigrent c’est mathématique

    Prêts à braver tous les risues que cela implique

     

    Un défi pour les politiques

    Un choix diplomatique

    Gérer une bombe humaine

    Poussée par la faim et la haine

     

    Phénomène qui sanctionne une société

    Qui a rejeté la sobriété

    Et qui écrase tout sans aucune pitié

    Pour vivre sans être inquiété dans la satiété

     

    Une dynamique de naissance cosmique

    Que rend le pays boulimique

    Les déserts grossissent

    Les forêts s’amincissent

     

    On a instruit la politique du profit

    Sans penser à tout ce que l’on  détruit

    Il va sûrement se passer quelque chose

    Pour résorber cette ecchymose

     

    Ce phénomène n’est pas arrivé par hasard

    Il y a toujours eu des charognards

    Qui ont profité d’une proie

    Quand ils l’on sentie dans le désarroi.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Mon Dieu que d'histoires.

    Mon dieu que d’histoires.

    Les dieux se sont réfugiés dans l’olympe

    Pour y aller c’est dur ça grimpe

    Pour les grosses bedaines

    Dans ce céleste domaine

     

    Où se pavane le superbe Adonis

    Beau de père en fils

    Qui suite à un oracle funeste

    A été conçu par inceste

     

    Il monte le dieu mercure

    Trop près du soleil il à un avenir

    Loin d’être obscur

    Heureusement il a des ailes pour courir

     

    Après son Aphrodite DS de beauté

     En 3 D de l’amour sans humour

    Demandée dans toutes les publicités

    Hors concours

    Jalouse d’un Adonis né

    De son acte indigne programmé

     

    En concurrence avec Athéna

    Qui vend le fameux bandana

    Et  beaucoup d’autres vêtements

    Dont ceux pour accouchement

     

    Ça fait tourner la tête

    Tous ces dieux

     Un brin vaniteux

    Qui ont donné leur nom à des planètes

     

    Tout ça quelquefois énerve

    Et donne des migraines à la déesse Minerve

    Dont heureusement la sagesse

    L’empêche de se mettre en deux pièces

     

    Si  je meurs je visite l’enfer j’ai la clé

    Y’  a Méphisto fêlé qui passe à la télé

    Et Satan pas tant que ça

    Qui fait son cinéma

    En buvant du plasma

    Et qui se gave d’ Harissa

     

    Tous de vrais gourous

    Quand se trame un mauvais coup

    Et qui prennent un MALIN  plaisir

    A nous voir rôtir

     

    Maintenant après les Dieux grecs et romains

    Nous avons les dieux contemporains

    Ils ne sont guère meilleurs

    Mais toujours autant querelleurs

     

    A quoi sert que Jésus crie

    Puisque la caravane passe et repasse

    Et qu’on a égaré les brebis

    On est toujours dans la même impasse

     

    Heureusement il y a Jehova Bouddha

    Qui veille sur la chine

    Pendant que les pauvres s’échinent

    Pour entretenir ses villas avec véranda

     

    Pendant que Krishna avec ses œillets d’inde

    Parcourt les chemins de l’inde

    Qui vit d’amour et d’eau fraiche

    Et d’une salade de livèche

     

    Esculape roi de la médecine

    Qui fait sa cuisine dans une bassine

    Et qui guérit les maladies

    Sans l’aide d’une encyclopédie

    Et qui sur l’œil vous met une escalope

    Qui vous fait ressembler à un cyclope

     

    Aujourd’hui nous avons le père céleste

    Qui est accusé de pédophilie et d’inceste

    On y perd son latin

    Dans tous ces potins

     

    A quoi servent tous ces dieux

    Qui n’en rament pas une ni sur terre ni dans les cieux

    De simples figurants

    Qui nous pique le carburant.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • les conques errant dans le cosmos.

    Les conques errant dans le cosmos.

    Ils se prennent pour des durs

    Et partent à l’aventure ces ordures

    Veulent revenir à l’origine de leur histoire

    En conquérant de nouveaux territoires

     

    Par mer ciel et terre

    Ils font parler le fer

    Pour se donner de l’air

    Quitte à tuer leur frère

     

    Nostalgie d’un passé

    Très composé

    Clairsemé par le poison

    Et parsemé de trahisons

     

    L’histoire se répète

    On remplit toujours les cimetières

    Et les coffres pour faire carrière

    Mais on ne charge plus à la baïonnette

     

    Ils n’ont qu’une seule oraison

    Agrandir leur territoire au-delà de l’horizon

    Livrer  bataille et faire parler la mitraille

    Pour une simple médaille

     

    Faire le blocus

    Sans chercher de consensus

    Pour assujettir les vaincus

    Peu importe le nombre de  morts qu’on évacue

     

    Les yeux remplis de haine

    Ils se moquent des pertes humaines

    Et écoutent les sirènes

    Qui les portent sur le haut de la scène

     

    Beaux  parleurs et menteurs

    Comme les gens d’église

    Telle est la devise

    De ces dictateurs

    Qui sont à l’honneur

    Sur les champs de l’horreur

     

    Loin des avant-postes

    A l’arrière ils préparent la riposte

    La chair à canon

    Est loin de leur juridiction

     

    Ils rêvent de gloire

    Veulent inscrire leur nom dans l’histoire

    Font mille alliances

    Sans jamais faire vraiment confiance

     

    Qu’ils s’appellent Guillaume

    En portant haut leur heaume

    Ou qu’ils se nomment Poutine

    Ils méritent tous la guillotine

     

    On juge un assassin

    Pour avoir tué un homme

    On vénère ces spadassins

    Comme des saints dans les psaumes

     

    Quand ils en tuent par milliers

    Pieds et mains liées

    Quelle est la morale de l’humanité

    Devant ces crimes et ces vanités en toute impunité

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

     

  • Entre ciel et mer.

    Entre ciel et mer.

    Sur terre il y a des coins de paradis

    Des lieux bénis parfois interdits

    Dans des terres inconnues

    Loin du bruit des avenues

     

    J’aimerai tant t’impressionner

    En étant un peu plus attentionné

    Et t’emmener dans mes voyages

    Qui vont bien au-delà des nuages

     

    J’aimerai t’emmener voir toutes les merveilles

    Qui font de l’ombre au soleil

    Et de son coucher sur les îles

    Loin de la lumière des villes

    Toutes ces merveilles

    Que je vois dans mon sommeil

     

    Marcher sur le lac salé

    Courir sur les dunes ensablées

    Coucher un soir dans la savane Africaine

    Entendre tous les bruits sourds venus de la plaine

    Regarder tomber l’eau de la cascade du saut de l’Ange

    D’une hauteur que l’on ne peut imaginer que dans les songes

     

    Les lumières des aurores boréales

    Au fin fond des terres australes

    Les glaces des confins de l’Alaska

    La puissance des chûtes du Niagara

     

    Les couchers de soleil sur la mer Egée

    Le mont Everest toujours enneigé

    Et toutes les autres merveilles du monde

    Encore plus belles que les yeux de la Joconde

     

    Loin des vitrines d’Amsterdam

    Et des jolies poitrines de ces dames

    Aller dans les impénétrables forêts de Bornéo

    Où faire un tour sous le balcon qui à vu mourir

    Une fleur qui n’a pu s’entrouvrir

    Des amours de Juliette et Roméo

     

    Voir les écureuils volants

    Planer dans le soleil couchant

    Se perdre dans le village de mon enfance

    Où l’on vivait en autosuffisance

     

    Aller voir le théâtre de guignol

    Aller manifester contre les corridas espagnoles

    Laisser au garage la bagnole

    Pour aller en forêt écouter le gai rossignol

     

    Aller admirer le Taj Mahal bijou en Inde

    Qui a dû coûter une blinde

    Construit par les larmes d’un empereur

    Pour l’élue de son cœur

     

    On ira sur les marches du colisée à Rome

    Amphithéâtre qui servait d’hippodrome

    Pour les courses de chevaux

    Bien avant les tournois médiévaux

    Et les combats de gladiateurs

    Bien avant la naissance des aviateurs

     

    On marchera sur la grande muraille de Chine

    Construite à la force des bras sans l’aide d’aucune machine

    On ira contempler la statue du christ rédempteur

    Qui attire chaque année des millions de visiteurs

     

    On se perdra dans l’océan pacifique

    Sur l’île de Pâques

    Voir les statues alignées

    Des hommes aux têtes surdimensionnées

     

    Et enfin on reviendra sur terre

    Pour être les dépositaires

    De toutes ces merveilles

    Qui abritent chaque nuit mon sommeil.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Les rats ont envahi nos villes.

    Les rats ont envahi nos villes.

    Partout ils prolifèrent

    On ne sait comment s’en défaire

    Nos plus grandes villes Lille Marseille et Paris

    Seront  bientôt totalement envahies

     

    Ils arrivent de partout

    De Katmandou et Tombouctou

    Ils squattent dans tous les trous

    Volent  sans peur d’être mis sous les verrous  

     

    Sentiment de complaisance

    Qui donne une piètre image de la France

    De ce trop plein d’assistance

    Est née une menace en pleine croissance

     

    Ils se reproduisent vite

    Tous ces parasites

    Peste et Choléra

    Sont  au menu des rats

     

    Depuis qu’il n’y a plus de naufrageurs

    Nos côtes sont envahies par ces rongeurs

    Une menace pour l’équilibre

    D’un pays qui ne sera bientôt plus libre

     

    A force de vouloir tout protéger en droit civil

    A force de leur donner asile

    Au grand désespoir des villes

    Sont apparus les rats débiles

     

    A bride rat non battu

    Ils détruisent nos instituts

    Nous seront bientôt totalement dévêtus

    Et nos trottoirs infectés de leurs détritus

     

    Ils fêtent chaque nuit le Saba

    Pour se reproduire comme des “rats“

    S’étalent comme le purpura

    En se servant de nos lois comme substrat

     

    De façon constructive

    Ils lancent leur offensive

    Ils sont les convives

    D’une France en pleine dérive

     

    Profitent des guerres fratricides

    Et résistent aux raticides

    Comme les tornades arrivent en spirale

    Et s’invitent dans chaque campagne municipale

     

    Bientôt notre capital et capitale

    Sous  la justice bancale

    De notre beau pays démocratique

    Seront  mis sous antiseptique

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Je suis encore vivante.

    Je suis encore vivante.

    On me martyrise

    On me brise

    Mais même si parfois je recule

    Jamais je ne capitule

     

    A chaque attaque qui me dégrade

    Je trouve une parade

    Je ne mets en place aucun avant poste

    Qui pourrait prévoir et prévenir de ma riposte

     

    A force de martyriser ma terre

    Vous allez subir la guerre

    Et si vous brûlez mes forêts par intérêt

    Vous en serez pour vos frais

     

    Cette terre qui vous offre le couvert

    Je la transformerai en désert

    Et je la ferai taire

    En supprimant  ses locataires

     

    A qui incombe la faute

    Si par manque de place

    Vous détruisez mon espace

    Et que mes tsunamis submergent les côtes

     

    Je vais faire un énorme boucan

    En faisant rugir mes volcans

    Et les faire entrer en éruption

    Pour engloutir toute cette corruption

     

    J’étais là la première

    Quand ce n’était pas encore une poudrière

    Alors pourquoi me faites-vous tant de misères

    Alors que je vous héberge comme locataires

     

    La tramontane perd son souffle

    Et  par manque de vent s’essouffle

    Les banquises fondent

    De manière faconde

     

    Je suis le seul endroit dans l’univers

    Où l’on peut vivre

    Printemps été automne hiver

    Apportent pluie lumière couleur et givre

     

    Mon ami l’astre solaire

    Vous réchauffe et  vous éclaire

    Et grâce à mon oxygène

    Vous ne mourez pas sous le cryogène

     

    Alors pourquoi me torturer

    Et continuer à me défigurer

    Devrais-je rester sans rien faire

    Alors que je suis vieille plus que millénaire

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Le règne animal.

    Le règne animal.

    Que se passe-t-il dans la tête

    De ces animalistes

    Qui vont jusqu'à dormir avec leurs bêtes

    Et devenir activistes

     

    Après avoir dans l’arène

    Emasculer les taureaux devant la reine

    Et pris ses deux balles

    Au puissant Hannibal

     

    Va-t-on aller jusqu'à interdire la nage

    Si les chiens sont interdits à la plage

    Est’ il besoin que le monde devienne débile

    Pour que les animaux jubilent

     

    C' est sûrement très chouette

    Ces animaux avec des couettes

    Mais à mon avis

    Cela ne change par leur vie

     

    La Fontaine serait heureux

    De voir que les récits valeureux

    De ses fables

    Invitent les animaux du lit à la table

     

     Qui est devenu loup

    Qui est devenu agneau

    Qui sort gagnant dans ce loto

    La chèvre ou le chou

     

    Il ne faut pas exagérer

    Et faire tout ingérer

    Laissant les animaux à leur place

    Mais pas dans un palace

     

    Il ne faut pas faire d’amalgame

    Quel mari accepterait de quitter son lit

    Avec devoir inaccompli

    Pour ne pas déplaire à Madame

     

    Et coucher sur la moquette

    Terminer sa ronflette

    Pour que Kiki vienne se blottir

    Contre le champ de tir

     

    L’histoire du loup glouton

    Dans le lit de grand-mère

    Qui attend le petit rouge chaperon

    Avec sa galette vient d’une autre ère

     

    Le lion qui se sacre roi

    Qui impose sa loi

    Reviendrait’ il dans un monde trop civilisé

    Où l’homme est en train de se lyophiliser.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva