Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poèmes Salva - Page 16

  • Trop d'humains.

    Trop d’humains.

    Huit milliards d’habitants

    Y aura-t-il assez de plancton

    Pour nourrir cette planète

    Ou va-t-on bientôt voir apparaître la disette

     

    Va-t-on être obligé d’avoir recours

    Après d’interminables discours

     A ce mal nécessaire

    Appelé guerre

     

    Le manque de superficie

    Tout ce qui n’a pu être résolu par la diplomatie

    Le besoin d’une éclaircie

    Va-t-il passer par une autopsie

     

    Faut ‘il toujours des pertes humaines

    Pour agrandir un domaine

    Supprimer la population

    Quand personne ne veut faire de concession

     

    Désire-t-on vraiment la paix

    Quand on est acculé contre un parapet

    Faut ‘il toutes ces atrocités

    Pour avoir droit de cité

     

    Faut ‘il trouver un argument politique

    Une excuse pour conquérir les pacifiques

    Administrer un antiseptique

    Pour pouvoir poser son pain de plastique

     

    Ces hommes sans conscience

    Qui cautionnent cette violence

    Font ‘ils vraiment confiance

    A ceux à qui ils font  obédience

     

    Pour exécuter toutes les directives

    Nous avons atteins une puissance destructive

    Où les compromis

    Sont devenus hors de prix

     

    Une population en surnombre

    Qui se dirige vers l’antichambre de l’enfer

    Où l’attendent des jours sombres

    Dans  un monde apocalypticaire

     

    Des dieux capricieux

    Qui sans cesse régénèrent un cercle vicieux

    D’arguments fallacieux

    Pour gens orgueilleux

     

    Après la guerre pour notre espace

    Verra-t-on la guerre de l’Espace

    Se servira-t-on du clonage

    Pour effectuer les  carnages

     

    Pour justifié ce mal contesté

    Mais sans cesse répété

    Où l’on a annexé la moralité

    Au profit de l’insatiabilité

     

    Un fléau qui pousse des étrangers

    De toutes races à s’égorger

    Pour le profit de gens bien camouflés

    Au ventre bien renflé

     

    Dans cette partie d’échecs

    Il y en aura toujours un qui sera mis en échec

    Et les pays sous hypothèque

    Seront obligés un jour  d’honorer le chèque

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • La grande arnaque millénaire.

    La grande arnaque millénaire.

    Comment peut ‘on m’expliquer

    Qu’à notre époque si évoluée

    A l’ère des énergies et des raffineries

    On puisse croire encore à des conneries

     

    Depuis l’antiquité leur Dieu

    Prend les gens pour des bœufs à l’essieu

    Pas plus tard qu’hier

    On noyait des sorcières

     

    Juste parce qu’elles refusaient une prière

    Ou oubliaient de s’agenouiller devant un bréviaire

    Ces guerres de religion

    N’étaient que prétexte pour une invasion

     

    Je constate avec effarement

    Qu’il y a toujours autant d’adeptes

    Qui s’obstinent opiniâtrement

    Autour de ces sectes

     

    Des escrocs qui ont trouvé le moyen

    De subvenir à leur besoins

    Au moment opportun

    Sans se salir les mains

     

    Faut’ il  en rire ou bien les plaindre

    Tous ces gens entrain de geindre

    Ces religions finiront ‘elles par s’éteindre

    Ou faudra t’ il toujours les craindre

     

    Ces absurdités sans nom

    Qui nous menacent du néant

     Avec la bénédiction des parents

    Quand on est enfant

     

    Ces guerres de religion

    Des conneries sans limites

    Qui dressent entre elles les régions

    Comme se dressent les stalagmites

     

    Stupidités insolubles

    Dans certaines se cachent sous des chasubles

    Et qui mettent leurs disciples en esclavage

    A force de gavage et de lessivage

     

    Pendant que certains font avancer la science

    Avec de belles expériences

    Il y a encore d’absurdes superstitions

    Qui nous menacent d’infernales punitions

     

    De fanatiques intolérances

    Faites de fausses espérances

    Qui veulent faire croire à la délivrance

    En nous plongeant dans l’ignorance

     

    Ces religions qui comme toutes les sectes

    Attirent tous les paumés

    Comme une fleur parfumée

    Attire les insectes

     

    Toujours la même ritournelle

    A l’amour du père éternel

    A la soi-disant amitié fraternelle

    Moi je préfère les plaisirs charnels

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Tu hibernais.

    Tu hibernais.

    Imitant  les animaux qui hibernent

    Blotti dans une caverne

    Comme le petit de maman ours

    Tu attendais  le soleil pour entamer ta course

     

    Tu es resté caché en attendant le dégel

    Pour quitter ton abri maternel

    Tu as attendu la fin de l’hiver pour sortir

    Maintenant il va falloir te vêtir

     

    Février est un mois court

    Mais parfois dur

    Il t’a fallu faire preuve de bravoure

    Pour te lancer dans l’aventure

     

    Tu as enfin un prénom

    Tout le monde le trouve mignon

    Il  s’est libéré comme un flocon

    Trop longtemps prisonnier dans son flacon

     

    L’hiver n’est pas bien long

    Mais il peut se montrer rude et froid

    Et même violent envers les contrevenants

    Qui  défient sa loi

     

    Mais toi  courageux aventurier

    Tu as choisi févier

    Pour faire ton entrée

    Et venir nous rencontrer

     

    Protégé dans ton manteau

    Te cachant du  vent d’hiver

     Tu apportes un souffle nouveau

    Qui embellit notre univers

     

    L’hiver va bientôt partir

    Et un nouveau printemps va venir

    Peut être regrettera t’on un peu

    Ses  blancs flocons cotonneux

     

    Bientôt disparaîtra le feu à l’âtre

    Et sa chaleur douceâtre

    Le paysage doucement va changer

    On apercevra bientôt à nouveau l’étoile du berger

     

    Le vent qui hier encore mordait nos joues

    Devant le soleil fera la moue

    Et la grande blanche qui descendait en silence

    Fera  pour neuf mois seulement

     

     Le  temps d’un accouchement

    Le deuil du froid et tirera sa révérence

    Partout c’est le même refrain

    Le temps est souverain

     

    Vouloir le contrarier serait hautain

    On ne modifie pas le destin

    L’un s’en va et l’autre arrive

    Chacun part sur sa rive.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Candice.

    Candice.

    Tu pleures tout ton mal être

    Sur le bord de ta fenêtre

    Une séparation un peu compliquée

    Où il n’y a pas que deux êtres impliqués

     

    Difficulté de taille posée

    A toute famille à l’état recomposé

    Où l’amitié du passé

    Risque d’exploser

     

    On a du mal à se quitter

    Quand on a tant partagé

    Et du mal à accepter

    Qu’il va falloir déménager

     

    Mais il y avait trop de disputes

    Dans cette incessante lutte

    Alors malgré des larmes amères

    Tu as préféré changer d’air

     

    Avant que des mots de camelot

    Ne viennent ternir le falot

    Et agrandir ce cahot

    Qui se termine en sanglots

     

    Pour adoucir cette défaite

    Tu fumes cigarette sur cigarette

    Et tu éteins chaque mégot

    Pour préserver ton ego

     

    Sur un amour qui se consume

    Et qui te met la tête sous une enclume

    Quel que soit celui qui part

    Il va falloir prendre un nouveau départ

     

    Accepte cette partie de ta vie

    Comme une virgule sur un devis

    Seul le point termine définitivement une phrase

    Dans une case

     

    Il va falloir apprendre à vaincre ta douleur

    Retrouver une autre source de chaleur

    Tu es jeune et jolie

    Tu feras encore d’autres folies

     

    Il y aura d’autres printemps

    Parfois envoûtants parfois grelottants

    C’est le cycle de la vie

    On ne fait pas toujours ce dont on a envie. 

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • La Migraine

    La migraine.

    Je ne suis jamais seul avec ma migraine

    Jamais elle ne m’oublie

    Elle s’incruste dans mon lit

    De mes amis me met en quarantaine

     

    Plus envahissante qu’une courtisane

    Elle se loge dans mon crâne

    S’amuse à me faire souffrir

    M’empêche de dormir

     

    Plus forte qu’un simple mal de tête

    Elle ne songe jamais à prendre sa retraite

    Plus fidèle qu’une compagne

    Partout elle m’accompagne

     

    Je passe de longues nuits à lui faire face

    Mais elle reste toujours dans la place

    Et même si je prends les armes

    Jamais elle ne désarme

     

    Plus fidèle qu’un chien

    Elle s’accroche à mon ombre

    Seul un magicien

    Pourrait la reléguer dans une antichambre

     

    Elle me poursuit jusque dans ma chambre

    Ne s’apaise pas dans la pénombre

    Faut ‘il qu’elle m’aime

    Pour être à mes cotés depuis mon baptême

     

    De la pointe de mes cheveux jusqu’aux orteils

    Elle me bourdonne dans les oreilles

    Toute la nuit elle veille

    Ne me laisse jamais un moment de sommeil

     

    J’ai tout essayé pour la renier

    J’ai même fait appel à un aumônier

    Mais elle s’accroche à ma caboche

    Comme aux pieds des galoches

     

    Désormais quand une femme

    En manque de flamme

    Se plaindra de la migraine

    Je ne la regarderai plus de façon hautaine

     

    J’ai vraiment la haine

    Pas une seule semaine sans migraine

    Et pourtant je ne porte pas de couronne

    Qui pourrait la faire intéresser à ma personne

     

    Je suis tout courbatu

    Je me sens vraiment mal foutu

    J’ai l’impression de porter sur le dos

    Un immense  fardeau

     

    Comme la carapace d’une tortue

    Et j’ai souvent la tête dans le cul

    Sur ma tête je mets un bonnet de laine

    Et je bois des tisanes à la verveine

     

    Je maudis tous les saints

    Du calendrier de la toussaint

    Et j’ai tellement mal aux reins

    Que je ne regarde plus aucun sein.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Allô maman bobo

    Allô maman bobo.

    Une mère abusive et adhésive

    Castratrice  toujours à l'offensive 

    Qui m’a mis un peu à la dérive

    Dans une ambiance dépressive

     

    Paroles d’évangile

    Selon St-Gilles

    Cette fille laisse la tomber

    Sinon elle va te briser

     

    Maman robuste

    Mais souvent injuste

    Qui voulait qu’on soit parfait

    Mais ignorait le mot satisfait

     

    Jamais un mot d’excuse

    Jamais une parole affectueuse

    Nous monter les uns contre les autres

    En jouant le bon apôtre

     

    Toujours des paroles négatives

    Jamais des marques affectives

    Déguisée en détective

    Toujours sur la défensive

     

    Pas de geste d’amour en public

    Des fois que cela soit toxique

    Sur les femmes des phrases mesquines

    Et parfois même assassines

     

    Elle avait inventé une nouvelle doctrine

    Féministe contre le phallus

     Peut être voulait t’elle éviter le stimulus

    Et que les femmes soient toutes béguines

     

    Les mots d’encouragement

    Dans  tous les engagements

    N’étaient que pour le boulot

    Tout le reste ne lui semblait que complot

     

    Toute autre chose était défendue

    Chercher à discuter était peine perdue

    Elle était restée primaire

    Et faisait couler des larmes amères

     

    Et pourtant

    Ces parents qu’on aime tant

    Ne se rendent pas compte

    Qu’un jour ils doivent rendre des comptes

     

    Ces parents qui sont comme les champignons

    Mignons dehors et dedans poison

    Souriants pour faire bonne figure à l’extérieur

    Mais  fleur dans une peau de vache à l’intérieur

     

    Qui arrivent à vous sentir responsables

    Quand une route n’est pas carrossable

    Qui se comportent toujours en victimes

    Pour ne pas vous donner un centime

     

    Qui cachent l’argent dans les murs

    En bouchant toutes les ouvertures

    Qui ne laisse jamais une lumière allumée

    De peur de se faire déplumer.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Allô ne quittez pas.

    Allô ne quittez pas.

    Vous avez appelé la police

    Allô ne quittez pas

    Je finis mon repas

    Marcel remonte cette hélice

     

    On termine la charcuterie

    On recharge la batterie

    Vous tous arrêtez la petite sauterie

    Et toi la stagiaire range cette bougie

     

    Bien on a terminé que voulez vous ?

    Marcel resserre bien les écrous

    Vous avez été agressé

    Marcel est ce que tout est bien graissé

     

    Vous êtes pressé

    Où avez-vous été blessé ?

    Avez-vous vu vos agresseurs

    Marcel vérifie bien le moteur

     

    Votre nom et prénom

    Avez-vous bu quelques canons ?

    Mettez bien vos mains sur la table

    Mais, ce n’est pas moi le coupable

     

    Maintenant soufflez dans le ballon

    Et arrêtez d’être grognon

    Sinon vous allez être de la revue

    Et finir en garde à vue

     

    Je veux un avocat

    Ceci est inadmissible

    N’aggravez pas votre cas

    On est incorruptibles

     

    Votre réaction était prévisible

    Notre flair est infaillible

    Bon quelle est votre adresse

    Marcel arrête avec la graisse

     

    Quartier  des boulets

    Rue des dévallée

    Marcel arrête avec ce  gobelet

    Et toi la stagiaire range ce stérilet

     

    Bon récapitulons

    Vous étiez au volant

    Quand deux individus violents

    Vous ont mis un coup sur le melon

     

    Nous allons visualiser les caméras

    La stagiaire ça suffit avec le mascara

    Marcel arrête de faire le con avec la télé

    Tu vas la bousiller

     

    Vous pouvez partir sans crainte

    On a enregistré votre plainte

    Ces gaillards n’iront pas loin

    Au fait avez-vous des témoins ?

     

    Bien nous avons tout

    On va patrouiller partout

    On va les retrouver ces 2 zigotos

    Toi la stagiaire remet ton caraco

    Marcel ne bouffe pas tout le gâteau

    Et rebranche lui le delco on a du boulot.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • L' As Covid Lascaux engorgée la Squaw pleine

    L’as covid Lascaux engorgée la squaw pleine

    Par le grand Manitou

    On ne peut pas rire de tout

    Quand on a la toux

    Surtout si c’est matou

     

    Il y a des couronnes à virus

    Surtout chez les russes

    Chez les romains il y avait les détritus

    Et sur les bandes dessinées radius et Cubitus

     

    Nous avons eu les variants

    Venus d’Asie avec les varans

    Comme le grand Kan mongol Gengis Con

    Et les chèvres astrakan de ou Zoubé qui s’tend

     

    Faut’ il  serrer et se moucher dans les coudes

    Pour éviter l’odeur de la soude

    Faut ‘il confiner tout le monde

    Même les blondes ?

     

    Non mais on peu confinez tous les veaux

    Le coronas virus ne s’attaque qu’au cerveau

    Cette saloperie de pandémie

    Va-t-elle supprimer la bigamie

     

    Désolé ma petite Cécile

    Je voulais t’offrir un voyage en Sicile

    La covid m’a mis en exil

    On ne pourra pas visiter l’île

     

    Quel que soit l’âge ou le sexe

    La covid à fauché le cortex

     Ça me laisse perplexe

    Va-t-on revenir à l’âge du solex

     

    Tout ceci est vraiment complexe

    SVP sans accent circonflexe

    On va retourner à l’ère du silex

    Et oublier les télex et le latex

     

    Çà va faire un impact

    Les mariés refusent le contact

    On va aménager un pacte

    Pour apporter un entracte

     

    On m’a toujours dit d’être positif

    De ne plus être négatif

    Mais  c’est comme pour les manifs

    Si  je désobéis ils deviennent expéditifs

     

    Ce connard de virus

    Qui s’attaque même au fœtus

    Et ce système prohibitif

    Me rend agressif c’est maladif.

     

    Et pendant ce temps que fait Dieu

    Il nous empêche même de dire adieu

    Là il va y avoir un contentieux

    Je vais clouer son fils à un pieu.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • De la vie à la mort.

    De la vie a la mort.

    Aucun amour ne se ressemble

    Quand l’un pour l’autre tremble

    Chaque nuit où ne dormons pas ensemble

    J’ai peur que le jour nous désassemble

     

    Quand tu es dans mes bras

    Quand je suis dans tes draps

    Je vis sous ton tutorat

    Tu es mon seul substrat

     

    Je sens les battements de ton cœur

    Et je suis parfois un peu truqueur

    Dans nos paris pronostiqueurs

    Pour en sortir toujours vainqueur

     

    Chaque jour si tu veux il en sera de même

    Tant que l’on s’aime

    Sans aucun stratagème

    Sans aucun diadème

     

    Un gouffre béant

    Dans la profondeur de l’océan

    Protégé  par un géant

    Garde à l’abri notre amour incandescent

     

    Ton regard tourné vers l’azur

    Sous la protection de Mercure

    Chasse les jours obscurs

    De notre belle aventure

     

     

    Les yeux tournés vers l’avenir

    On se promet de se soutenir

    De toujours s’appartenir

     Et de ne jamais vieillir

     

    Près de toi je regarde les années passer

    Sans jamais me lasser

    Toujours prêt à t’enlacer

    Au premier mot qui pourrait te froisser

    Au premier nuage qui pourrait te menacer

    Au premier geste qui pourrait te blesser

     

    Et même lorsque nos corps flétris

    Par les années seront meurtris

    Dans mon cœur il y aura toujours un abri

    Pour te protéger du ciel qui s’assombri

     

    Puis lorsque le temps aura accompli son office

    Et qu’arrivera l’heure de l’ultime sacrifice

    De notre édifice

    Il restera notre fils

     

    Et quand après un dernier repas

    L’un de nous doucement s’en ira

    L’autre lentement suivra

    Mettant fin à notre dernier contrat.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • French aberations.

    French aberrations.

    Que font nos députés

    A mater porte d’Auteuil

    Bien calés dans leur fauteuil

    Pendant qu’on usurpe notre identité

     

    Privés de leur bastide

    Il y a des gens qui se suicident

    Et cet état qui est censé nous protéger

    Laisse  se submerger les naufragés

     

    Au même titre que pour les pirates

    Il faudrait nettoyer au nitrate

    Les auteurs de ces actions frauduleuses

    Qui amènent à la dépression nerveuse

     

    Vouloir à tout prix se loger

    Ne veux pas dire tout saccager

    Ce que font ces parasites

    Qui ne laisse rien debout après leur visite

     

    Ils squattent les appartements

    Rendent les propriétaires fous

    Qui voient avec effarement

    S’incruster tous ces poux

     

    Vouloir un abri n’est pas un crime

    Mais pas aux dépens de ceux qui triment

    S’ils veulent un logement

    Qu’ils s’adressent au gouvernement

     

    Dans quel monde vivons-nous

    Le paquebot France prend l’eau de partout

    Les squatteurs ont un défenseur attitré

    A quoi sert le titre de propriété

    Il paraît même qu’ils ont un avocat

    Qui leur évite de payer les dégâts

     

    Vous n’êtes plus dans notre registre, désolé

    Vous avez été déclaré décédé

    Affirment avec aplomb ces fonctionnaires

    A qui l’on verse un royal salaire

     

    Comment peuvent-ils être aussi bornés

    Faut ‘il être complètement operculé

    Pour vous déclaré mort-né

    A plus de cinquante balais

     

    Et que diraient les augures

    Si je vous mettais ma main sur la figure

    Comment pourriez-vous me condamner

    Puisque pour ne pas payer mes arriérés

    Pour vous j’ai cessé d’exister

    Et que je vis en différé

     

    Il serait temps qu’une certaine logique

    Mette fin à ces comédies tragiques

    Et que certaines personnes stupides

    Deviennent un peu plus lucides

     

    Monsieur  Darmanin

    Il serait temps de vous bouger l’arrière train

    Et de vous mettre au turbin

    Pour nous sortir de ce pétrin

     

    Il ne s’agit pas d’être ministre

    Que pour être inscrit sur le registre

    Il faut protéger les citoyens

    Contre les fléaux du quotidien

     

    Et si vous n’en êtes pas capable

    C’est regrettable

    Mais vous pouvez quitter la table

    Personne n'est irrévocable.

     Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva