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Poèmes Salva - Page 11

  • Mauvaise élève.

    Mauvaise élève.

    Amazonie tu meurs

    Et moi je pleure

    On détruit ta forêt

    Et on assèche tes marais

     

    Pour en faire des pâturages

    Et cultiver du fourrage

    Pour nourrir du bétail

    Des arbres on ne regarde pas la taille

     

    L’Europe qui se veut de l’environnement

    Si respectueuse nous ment

    Elle est à l’origine de cette ruine

    Des arbres qu’on déracine

     

    Malgré  tous les palabres

    On voit de moins en moins de grands arbres

    Quand les tronçonneuses entrent en action

    Il ne reste plus qu’à contempler la désolation

     

    Il y a des fous qui ne pensent qu’au plaisir

    Et  aux  loisirs

    Alors qu’il serait plus sage

    De méditer sous l’ombrage

     

    De ces géants dont la tête côtoie les nuages

    Et retiennent les eaux quand il y a de l’orage

    Au lieu de les abattre

    Pour faire de la place aux pâtres

     

    Ces arbres qui ont subi les assauts du vent

    Et qui ont su résisté au temps

    Tombent sous les coups de ces machines

    Qui leur brisent l’échine

     

    Ces arbres qui nous cachent de la lumière

    Et qui jouent les infirmières

    Quand le soleil est trop rude

    Et la douceur trop prude

     

    Tous ces arbres qui sont nés libres

    Et qu’on empêche de vivre

    Ces arbres dont les racinent ont retenu la terre

    Et que maintenant on fait taire

     

    Cette forêt qui  maintient notre équilibre

    Qui nous permet de survivre

    Aujourd’hui est menacée

    Pour nourrir des herbacés

     

    Un paradis à jamais perdu

    Dans une course éperdue

    Vers  un monde bouffi de profits

    Que rien ne justifie

     

    Europe mauvaise élève

    Que deviendront les enfants de ta relève

    Quand il n’y aura plus d’oxygène

    Et qu'auront disparus tous les aborigènes. 

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Bientôt la parole.

    Bientôt la parole.

    Tu commences à gazouiller

    Tu aimerais parler

    Peut être voudrais-tu que l’on se taise

    Pour que tu puisses t’exprimer à ton aise

     

    On aimerait que tu sois un peu plus sage

    Mais ce n’est pas encore de ton âge

    Aujourd’hui petit marmot

    Tu gazouilles quelques mots

     

    Que l’on ne comprend pas

    Sauf peut être Ma ou Papa

    Et aye, aye, aye comme un petit animal

    Quand tu as trop mal

     

    J’ai hâte de te comprendre

    J’ai tant de choses à t’apprendre

    Et des contes de fées

    A te raconter

     

    Aujourd’hui tu es trop comique

    Quand tu t’exprimes par des mimiques

    Et quelques areu, areu

    Quand tu es heureux

     

    Encore un peu de patience

    Vis encore en toute insouciance

    Tu auras toute l’existence

    Pour nous gratifier de ta présence

     

    Quand on leur rend visite

    Les fleurs se referment toujours trop vite

    Et les premiers langages de l’aurore

    Ressemblent toujours à de l’or

     

    Prend les saisons comme elles viennent

    Du temps elles sont gardiennes

    Tu es le centre du monde

    Sur lequel tu  imprimes tes ondes

     

    Ne brûle pas les étapes

    Au risque d’abimer la soupape

    Tu es encore dans un monde innocent

    Prends ton temps pour devenir adolescent

     

    Tu as un si beau et doux sourire

    Tu aimes rire

    Et tant de choses tu voudrais nous dire

    Que l’on ne sait rien t’interdire

     

    Tu apportes le bonheur dans nos cœurs

    Et dans nos yeux des milliers d’étoiles en couleur

    Tu es le printemps renouveau du temps

    Maître de l’univers qui adoucit nos automnes et nos hivers

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • L'abstrait.

    L’abstrait.

    Ils dessinent des ombres

    Dans les zones sombres

    Ces peintres de la pénombre

    Qui voient chaque jour augmenter leur nombre

     

    Ils vivent sous des luminaires

    Dans un monde imaginaire

    Sur leur palette en gris et noir

    Se mélangent des lueurs d’espoir

    Aux couleurs violettes

    Peintes sur une amulette

     

    Des signes mystérieux

    Défilent devant leurs yeux

    Des  libres pensées

    Qui sur leurs toiles se sont fixées

     

    Des images à débattre

    Des idées à combattre

    Avec quelques tâches

    Qui sur la toile se détachent

     

    Il n’y a plus de parallèles

    Tout s’entremêle pêle-mêle 

    Les visages deviennent secrets

    C’est le début de l’abstrait

     

    Que signifient ces pensées

    Que l’on a du mal à transpercer

    Sur des chemins trop mystérieux

    Pour accéder aux cieux

     

    Ces cercles magiques

    Peints à l’acrylique

    Dont seule l’imagination

    Peut nous fournir la signification

     

    Un plongeon dans l’infini

    A la recherche de l’oubli

    Comme une âme perdue dans le Cosmos

    A la recherche du Dieu Eros

     

    Une grande Odyssée

    Dans le monde de la pensée

    Avec sur la toile un miroir

    Avec une multitude de tiroirs

    Où la révélation de l’abstraction

    Vit en harmonie avec les émotions

     

    Recherche de la créativité

    Ou mystère de la nativité

    Où l’irrationnel se conjugue au conditionnel

    Et  l’émotionnel se bat contre le charnel

    Où l’on devient fasciné par la beauté cachée

    De toute merveille ébauchée

     

    Comme dans une cour de récréation

    Une évasion dans la création

    Sans  limite de dimension

    Ni aucune obstruction ou compromission.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Pour Sido.

  • Célébrités non bridées.

    Célébrités non bridées.

    Ils se sont fait un nom et une renommée

    Ils ont été nominés

    Toutes ces belles célébrités

    Complètement débridées

     

    Des monstres sacrés

    Par leur public vénérés

    Tout leur est permis

    Même les pires infamies

     

    Pédophilie camouflée

    Sur les mouflets

    Tolérée en Afrique

    Et chez les alcooliques

     

    Et lorsque l’un d’eux est visé

    Dans notre monde soi-disant civilisé

    Tout le monde artistique fait front

    Pour soutenir le baron

     

    Des acteurs complices

    Un président plus que laxiste

    Leur lissent la pelisse

    A  ces salauds de sexistes

     

    Il peut dormir tranquille le mis en cause

    S’en prendre à lui personne n’ose

    Il est trop important

    Et il a de l’argent comptant

     

    On les déclare grands acteurs

    Mais qui parle du malheur

    De ces femmes et enfants humiliés

    Pieds et mains liées

     

    Ces hommes qui méprisent

    Tout ce sur quoi ils ont emprise

    Qui ne respectent ni foi ni loi

    Et qui vous broient

     

    Avec la complicité d’amis

    Sur la même échelle d’infamie

    On invoque la présomption d’innocence

    Que deviennent ceux à qui on a volé leur enfance

     

    Y a-t-il présomption de culpabilité

    Pour soutenir ces femmes

    Qui ont versé tant de larmes

    En subissant toutes ces agressivités

     

    Et un chef d’état

    Bien en dessous du débat

    Qui banalise un crime

    Qui devient légitime

     

    Une fracture grandissante

    De manière avilissante

    Avec les gens ayant du pouvoir

    Qui font semblant de ne rien voir.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Noël.

    Noël.

    La soirée est belle

    C’est le soir de Noël

    Avec ses lumières féeriques

    Tout est devenu magique

     

    Une magie  gracieuse et silencieuse  

    Sous une musique douce et mélodieuse

    Noël met du rêve dans les cœurs

    Et dans les maisons des bouquets de fleurs

     

    La nuit de Noël les étoiles

    Montent dans un char à voile

    Et vont à un rendez-vous une à une

    pour embrasser leur sœur la lune

     

    Leurs incomparables lumières

    Envahissent toutes les chaumières

    Sur le pas de la porte le soleil n’est pas jaloux

    On lui a déposé un joli bouquet de houx

     

    Le  plus beau des cadeaux pour les parents

    C’est le regard émerveillé de leurs enfants  

    Dans le ciel et dans leurs yeux les étoiles brillent

    Et les sapins sont encore couverts d’aiguilles

     

    On a accroché des étoiles blanches

    Et de la neige sur les branches

    La ville et ses vitrines sont illuminées

    Et du feu crépite dans les cheminées

     

    De merveilleuses illuminations

    Sous la voute des constellations

    Où les lutins s’affairent depuis le matin

    Pour apporter des cadeaux sous le sapin

     

    Ce soir on a oublié toute agressivité

    Demain c’est le jour de la nativité

    A minuit les cloches vont annoncer

    L’arriver du nouveau né à baptiser

     

    Papa Noël  a des milliers de cadeaux à distribuer

    Mais cette année le traîneau est moins chargé

    La neige est trop gelée

    Et les rennes sont fatigués

     

    Et pour certains déshérités

    La maison restera inhabitée  

    lL père Noël ne peut pas passer

    la neige s’est trop entassée 

     

    Ils avaient froid aux pieds

    Ils n’ont pas retiré leurs souliers

    Et ils ont laissé  allumée la cheminée

    Le père Noël se serait brûlé s’il s’était obstiné

     

    Il n’a pas pu descendre

    Il y avait encore le feu à l’âtre

    Et trop de cendres

    Son costume serait devenu noirâtre.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Le volcan.

    Le volcan.

    Enfoui au plus profond de la terre

    Il sommeille solitaire

    En attendant l’heure propice

    D’ouvrir son  précipice

     

    De  ses flammes ardentes

    Sort la lave

    Qui jaillit de son entrave

    Et provoque la tourmente

    Sur ses pentes brûlantes

    Aux couleurs resplendissantes

     

    L’explosion de son magma en fusion

    A des kilomètres à la ronde

    Provoque sur la terre d’irréparables lésions

    Et sur les eaux fait rougir les ondes

     

    Il peut dormir pendant des millénaires

    Avant d’offrir son spectacle stellaire

    Lorsqu’il sort de son sommeil

    Pour lancer son défi au soleil

     

    Autour de lui

    Tout le monde fuit

    C’est la panique

    A bord du Titanic

    Il peut faire disparaître

    Tout ce qu’il fait naître

     

    Lorsqu’il tousse en provoquant ses secousses

    Tout le monde sent la mort aux trousses

     De ses crevasses sortent des fumerolles

    Qui s’élancent en faisant de lumineuses cabrioles

     

    Le ciel jusqu’alors silencieux

    Devient soudain soucieux

    En quelques instants il s’assombrit

    Et cherche à se mettre à l’abri

     

    De ce dragon et sa funeste colère

    Plus puissante que le tonnerre

    Qui crache des larmes de roches et de fer

    Prisonnières depuis l’époque carbonifère

     

    Dans le ciel son feu d’artifices

    Annonce le  terrible sacrifice

    Par cette immense  bouche d’où les gravats roulent

    De  cette  montagne qui s’ouvre et s’écoule

     

    Ce feu jaillit de la colère de Vulcain

    Juge de leur sort

    Et s’octroie  droit de vie ou de mort

    Sur animaux et humains

     

    Mais jamais le volcan ne meurt

    Le croire serait un leurre

    Nul ne sait quand il aura fini de vomir

    Ni quand  il va se rendormir.

    reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Les lacs.

    Les lacs.

    Nourris par la montagne

    Ils font revivre les pays de cocagne

    En façonnant le paysage

    Depuis la nuit des âges

     

    Par leur beauté qui ensorcelle

    Ils dévoilent les îles les plus belles

    Sur lesquelles les poètes impriment

    Leurs  plus belles  rimes

     

    Crées par la force de la nature

    Du paysage ils épousent la courbature

    Et grandes sœurs des dolines

    Se pavanent au milieu des collines

     

    Ils se logent au pied des falaises

    Et dans le creux des montagnes

    Maintenus en vie par la glaise

    Qui est leur compagne

     

    Destination de vacances

    Ils protègent leurs îles

    De la croissance des villes

    En tenant les envahisseurs à distance

     

    Sujets de création

    Ils sont un lieu de révélation

    Pour les artistes maniérismes

    Et les poètes romantismes

     

    Source admirable inépuisable

    Pour celui qui est convié à leur table

    Bien que prisonniers de leurs rives

    Ils nous emmènent parfois à la dérive

     

    Ils s’incrustent dans la rocaille

    Se logent dans la moindre faille

    Réfléchissent la lumière des étoiles

    Dès que celles-ci ont retiré leur voile

     

    Parfois pendant quelques secondes

    Le vent taquin agite leur onde

    Et leurs vagues caressent les rochers

    En faisant des ricochets

     

    Comme un œil au milieu d’un visage

    Ils façonnent le paysage

    Puis un jour par goût de l’aventure

    Leurs eaux franchissent la clôture

     

    Elles  vont tourner la page de leur livre

    Et  pouvoir enfin vivre libres

    En suivant  un chemin vagabond

    Pour  aller rejoindre mers et océans.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Le vent.

    Le vent.

    On ne sait ni comment

    Ni d’où il vient

    Rient ne le retient

    Ni derrière ni devant le vent

     

    On ne suit sa direction

    Que par les voiles

    Quand il gonfle la toile

    Et sur la girouette par sa friction

     

    Il peut être délicieux

    Ou tortueux et impétueux

    Ce vent qui chante

    Ou bien qui hante

     

    Il rompt le silence

    Parfois avec bienveillance

    Parfois avec belligérance

    Avec toute sa puissance

     

    Il peut changer de direction

    A la moindre contradiction

    Il est invisible

    Mais il connaît sa cible

     

    Il remue les branches

    Et secoue la poussière

    Soulève la jupe d’une hanche

    Sous un sac en bandoulière

     

    Comme l’amour quand il voit le jour

    Il peut tout emporter

    Parfois avec humour

    Même s’il nous a désorientés

     

    Le vent porte et colporte

    Tout devant ta porte

    Même les plus grands secrets

    Deviennent indiscrets

     

    Il parle aux arbres

    Qui ne peuvent rester de marbre

    Qui plient et s’essoufflent

    Face à  son souffle

     

    Il  pousse les nuages de la nuit

    Qui apportent le jour la pluie

    Puis la confine dans les ruisseaux

    Pour que le soleil brille à nouveau

     

    Avec rage

    Il peut apporter l’orage

    Avec sagesse

    Il peut faire preuve de tendresse

     

    Le vent prend la direction qu’il veut

    Et comme quand il pousse le feu

    Même s’il est transparent

    Tes cheveux suivront le courant.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • La forêt.

    La forêt.

    De la mangrove à la canopée

    Elle étale et plonge ses racines

    Et dans le ciel entrecoupé

    Elle érige ses cimes

     

    De ses arbres majestueux

    Il faut être respectueux

    Ils sont parfois fragiles

    Ces géants aux pieds d’argile

     

    Chênes et sapins veulent leur place

    Dans un silencieux face à face

    L’un vante son grand âge

    L’autre  son vert feuillage

     

    Cet automne l’un se couvrira d’or

    Tandis que l’autre à noël servira de décor

    A cette ville qui tout devant elle écrase

    Et met  fleurs et plantes en vase

     

    Cette forêt qui est source de vie

    Indispensable à notre survie

    Et que l’homme maltraite

    En coupant chênes sapins et hêtres

     

    Cette forêt qui sort de son silence

    Chaque matin en faisant se réveiller

    Toute une assistance

    Qui vient nous enchanter

    et sous son tapis de mousse

    des milliers de champignons poussent

     

    Elle nourrit les indigènes

    Nous fournit l’oxygène

    Fait fleurir les anémones

    Et absorbe le carbone

     

    L’hiver Pour survivre

    Elle se couvre de givre

    Et ses branches font voltiger la neige

    En un tumultueux manège

     

    Dans la profondeur de la nuit

    Elle nous fait entendre le cri du hibou

    Et les sons que le vent produit

    En sifflant à travers les bambous

     

    Et lorsque la pluie de ses branches

    Tombe en avalanche

    Des milliers de cascades

    Font la cavalcade

     

    Cette forêt millénaire

    Qui a vu défiler toutes les colères de la terre

    A  aujourd’hui un adversaire

    Qui la tue à coup de scie circulaire

    Et  fait tomber ses arbres se fracassant

    Sur le sol dans un bruit rugissant

     

    Quand aura disparu cette forêt

    Qui abrite plantes et animaux

    Et fait couler les ruisseaux

    Alors sur l’homme tombera le couperet.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Ton premier pas.

    Ton premier pas.

    En chancelant et titubant

    Tu vas faire ton premier pas

    Tu as déjà dis papa

    Bientôt tu diras maman

     

    Tu écoutes la musique

    Qui sort d’une boîte en plastique

    Et plein de bonne humeur

    Tu cavales derrière ton trotteur

     

    Tu donnes déjà de la voix

    Et pousse des petits cris de joie

    En te dandinant cahin-caha

    Tu viens de faire plusieurs pas

     

    Hier encore tu marchais à quatre pattes

    Mais on sentait ta hâte

    A te tenir debout

    Pour courir partout

     

    Si petit et déjà

    Sans assistanat

    Tu livres ton premier combat

    Hier tu as quitté les bras

     

    Et tu cherches ton équilibre

    Pour te sentir enfin libre

    Tes mouvements sont encore indécis

    Et tu as peur de te retrouver assis

     

    Mais tu as réussi très vite

    A quitter ta position en transit  

    Et maman et papa te félicitent

    Bravo pour ta réussite

     

    Même si le pas est encore mal assuré

    Et l’écartement de tes pieds mal mesuré

    Tu vas vite t’enhardir

    Et sur les chemins bondir

     

    Aujourd’hui encore besoin d’un appui

    Demain tu danseras sous la pluie

    Tu dis des mots que l’on ne comprend pas

    Mais demain tu auras ton baccalauréat

     

    Et tant d’autres étapes à franchir

    Et de marches à gravir

    Mais tes parents seront toujours là

    Pour te soutenir

    A chacun de tes pas

    Pour t’aider à  grandir.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva