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Poèmes Salva - Page 20

  • Les squatters.

    Les squatters.

    Des parasites sans aucun honneur

    Qui font peur et qui se foutent du malheur

    De ceux à qui ils volent une partie de leur vie

    Parfois laissés sur le parvis

     

    Sans aucun scrupule ni aucune honte

    Grâce à une justice bienveillante

    Ils s’approprient des biens

    Et y vivent en bohémiens

     

    Protégés  par des lois débiles

    Qui leur offre tous les mobiles

    Pour  profité en toute impunité

    Du laxisme de préfets déconnectés

     

    Ils se sentent dans leur droit

    Connaissent par cœur les lois

    Ont même droit à un avocat gratuit

    Dont le motif lui est acquis

     

    On ne peut les expulser

    Trêve hivernale oblige

    Alors qu’on à envie de les exploser

    A coup de volige

     

    Comme ils ignorent ce qu'est  le labeur

    Ils n’ont pas le sens des valeurs

    Dorment à n’importe quelle heure

    A se lever ne mettent pas trop d’ardeur

     

    Soutenus par des comités de cons

    Qui scandent “ non aux expulsions “

    Et des huissiers de “ justice “

    Qui n’ont jamais quitté leur office

     

    Ils  empêchent de prendre possession

    A d’honnêtes gens de leur maison

    Et  profitent de l’état de faiblesse

    De pauvres vieux en détresse

     

    Pour s’introduire dans les lieux

    Avec l’appui des séditieux

    Qui ne sont pas concernés

    Par ces larves qui vont hiberner

     

    Pendant ce temps les propriétaires

    Sont confrontés à des dignitaires

    De la loi dépositaires

    Qui bafouent le droit le plus élémentaire

     

    Celui  du droit à la propriété

    Contre celui de l’insalubrité

    Dans la quelle se vautre l’absurdité

    De dirigeants qui en sous-évaluent la gravité.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Merci Papa.

    Merci Papa.

    Merci papa de nous avoir fait venir en France

    Comme cela a dû être dur pur toi

    De quitter ton pays ta famille ton lit

    Tous les lieux familiers et tes amis

     

    Laisser derrière toi tes souvenirs d’enfance

    Ne plus voir ton village et la chaume de  ses toits

    Vivre des années de solitude

    Dans la plus grande incertitude

     

    Marcher seul sur le trottoir

    Ou coucher par dizaines dans un dortoir

    Vous faire traiter de voleurs et d’ivrognes

    Vous réserver les plus sales besognes

     

    Vous faire traiter de sale rital

    Xénophobie anti-italienne

    Dans ces insultes quotidiennes

    Pour résister il t’a fallu un sacré mental

     

    Etre mêlé à des rixes

    Pour te dépêtrer te perdre en prolixe

    Dans un mélange de paroles et de gestes

    En faisant attention à ne pas avoir la main leste

     

    Subir toutes les insultes

    Et calomnies par des gens incultes

    Tu as dû en subir des affronts

    En étant obliger de plisser le front

     

    Tu as trimé avec un seul objectif

    Faire un travail plus lucratif

    Pour aider ta famille restée dans un  pays

    Chaque jour de plus en plus appauvri

     

    Mais tu as réussi à t’intégrer

    On ne te traite plus de sale immigré

    Les hauts fourneaux avaient besoin de main d’œuvre

    Toi tu étais manœuvre

     

    Certains sont devenus maçons

    Ont fait taire les plus médisants

    Toi tu as été pris dans le secteur industriel

    Un choix plus sacrificiel que personnel

     

    Puis après quelques années de sacrifices

    Tu as réussi à surmonter tous les maléfices

    Tu as fait venir ta famille près de toi

    Et nous a offert un nouveau toit

     

    Ici la vie est plus facile

    Même s’il y a toujours autant d’imbéciles

    Mais avec les années l’orage est passé

    On vit un peu plus aisés un peu moins stressés.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Ciao Italia.

  • La guerre du pouvoir.

    La guerre du pouvoir.

    Il y aura toujours des tyrans imbéciles

    Qui voudront sous leur botte des gens dociles

    Des salauds de dictateurs sans honneur

    Qui n’ont pour idole que le malheur

     

    De vulgaires salopards

    Habillés kaki léopard

    Pour qui la vie n’a pas d’importance

    Pourvu qu’ils sauvent les apparences

     

    Ils clament haut et fort honneur et victoire

    A la gloire de leur patrie

    Sans se soucier des vies meurtries

    Pourvu que leur nom soit inscrit dans l’histoire

     

    Ils croient consoler des familles

    Qui ont perdu un fils et vu violer leur fille

    En mettant à titre posthume une croix

    Sur le cercueil de ceux dont on n’entendra plus jamais la voix

     

    Des enfants chair à canon

    Que l’on piétine dès qu’on tourne les talons

    Pour fuir la mitraille

    Qui vous fait exploser les entrailles

     

    Des Pinochet des Franco des Staline

    Des grands frères à Poutine

    Qui règnent par la terreur

    Et la peur de leur froideur

     

    Ils bafouent les libertés

    Multiplient les déportés

    Dans des camps de concentration

    Sans espoir de faire appel en cassation

     

    Un rien leur sert de tremplin

    Pour mettre le monde sur le déclin

    Un monde détruit

    Pour ceux qui ne l’on pas construit

     

    Des opportunistes prêchant mourir pour la patrie

    Alors qu’ils ne pensent qu’à leurs industries

    Des gens pour qui on  se massacre sans se connaître

    Refusez d’y aller et vous êtes un traître

     

    On envoie toujours les pauvres à la guerre

    Pour que leur sang nourrisse la terre

    Pendant que les commanditaires boivent un verre

    A l’abri bien planqués loin de la frontière

     

    Des guerres fratricides

    Qui finissent en génocide

    Car malgré toutes les belles paroles

    Elles continuent à s’agrandir les nécropoles

     

    Heureusement au Brésil renaît une lueur d’espoir

    Bolsonaro vient d' être écarté   du pouvoir.

     Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Attention j'arrive.

    Attention j’arrive.

    Il est au beau fixe le baromètre

    Bébé va naître

    On ne cesse de se le dire

    La famille va s’agrandir

     

    On court acheter un lit

    D’où s’élèveront les gazouillis

    De cette nouvelle âme

    Qui fera briller notre flamme

     

    On attend avec impatience

    On interroge  la prescience

    Pour la venue de ce petit être

    Pour le baptême on a déjà prévenu le prêtre

     

    On imagine à l’avance ses sourires

    Que l’on a hâte de découvrir

    Et peut être aussi quelques pleurs

    Que l’on devine enjoliveurs

     

    On lui chantera des choses tendres

    Qu’il ne pourra pas encore comprendre

    On lui mettra une musique douce

    Pour regarder s’éclairer sa jolie frimousse

     

    On veillera sur cet ange

    Pour que rien ne le dérange

    A tour de rôle on fera la veille

    Pour que rien ne trouble son sommeil

     

    Maman lui donnera son premier bain

    Et Bébé mettra sa tête sur ses seins

    Gonflés de lait

    Pendant que papa ira séparer le grain de l’ivraie

     

    Aux premiers frissons

    Mamie lui tricotera des chaussons

    Et Papy lui achètera son premier blouson

    Dès  la fin des premières moissons

     

    A genoux près de son berceau

    Décoré d’oiseaux et de roseaux

    On le regardera fermer ses paupières

    Fatiguées par trop de lumière

     

    On versera quelques larmes

    A  la première alarme

    Quand dans des cris stridents

    Sortira sa première dent

     

    Petit bébé tu vas changer notre vie

    En une superbe aquarelle de lavis

    Tu vas nous faire renaître

    Et sur notre visage le sourire va  réapparaître.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Peintures érotiques

    Peintures érotiques.

     

    A ce tableau magnifique

    L’origine du monde

    Cette peinture érotique

    Qui fait de l’ombre à la  Joconde

     

    Moi  je préfère la femme mature

    Sous  sa plus simple tenue dans la nature

    A la nature morte

    Gardée sous escorte

     

    Les récits du marquis de Sade

    Aux églises et leurs arcades

    Aux images des saints

    Je  préfère la cambrure de tes reins

     

    Aux discours de la république

    Je préfère les femmes publiques

    Et les tenues érotiques

     De ces femmes impudiques

     

    Je dois t’avouer

    Ne serais-ce que pour t’amadouer

    Que j’ai un faible pour ta mappemonde

    Et tes jolies fesses rondes

     

    A la tentation de St-Antoine

    Je préfère celle de ton patrimoine

    Et de tous les tableaux coquins

    Celui de ton antre de Vulcain

     

     

    A  la douceur de tes draps

    Les  positions du Kamasoutra

    Et la morsure de tes lèvres

    Au plus beau des orfèvres

     

    Et le  corps d’une femme nue

    Qui laisse tomber sa lingerie noire

    Pour entrer dans sa baignoire

    A celui d’une ingénue qui tombe des nues

     

    Aux peintures Polynésiennes

    Je préfère les tenues Brésiliennes

    Et aux danses indiennes

    Le déhanchement des belles tahitiennes

     

    Les plaisirs terrestres

    A la peinture rupestre

    A  l’amour divin et à la voix des divas

    Voir la cambrure de Lady Godiva.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur .Salva.

    Lady God

  • Bonne à l' Aisne

    Bonne à l’Aisne.

    A la fin du printemps

    Panurge emmène ses moutons

    Dans un ruisseau

    Pour faire tomber les lambeaux

     

    Dès qu’ils ne sont plus grelottants

    On tond les moutons

    Ici bas tout le monde se fait tondre

    On ne sait plus se défendre

     

    Pour les moutons de Panurge

    Dès qu’approche l’été ça urge

    Si on ne veut pas qu’ils ressemblent au yéti

    Dans leur toison engloutis

     

    Et bien que ce ne soit pas de l’alpaga

    On se sert de leur laine

    Pour fourrer les matelas

    Ou faire des mitaines

     

    Pour ne pas être transformé en verglas

    Le printemps donne le là

    Et vient donner un peu de chaleur

    Sous les doigts des empailleurs

     

    Puis on a changé de pays

    De ce dur labeur on s’est affranchi

    Mais les racines sont tenaces

    On a emmené les matelas dans nos besaces

     

    Deux fois par décennie

    On sortait la laine de son nid

    Et on offrait un spectacle inhabituel

    Au commun des mortels

     

    On lavait la laine

    Pour que plus fraîche soit son haleine

    Et on l’étendait sur des fils

    Pour qu’elle prenne un peu de chlorophylle

     

    Un travail pas facile

    La laine n’était pas docile

    Il fallait l’étendre par petits bouts

    Et éviter qu’elle ne se souille de boue

     

    Aujourd’hui comme les charrues

    Toutes ces coutumes ont disparu

    On nous tond toujours la laine sur le dos

    Et  c’est souvent par nos ados

     

    Fausse  idée  des adultes

    Qui la bêtise occulte

    Que les moutons ne suivent plus Panurge

    Et contre la connerie s’insurgent.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Amours amers

    Amours amers.

    Odeur du souffre et de misère

    Avec pour fond le bruit du tonnerre

    Qui résonne sur terre comme sur mer

    Sous un déluge de flammes et de fer

     

    Dans ce face à face sans décor

    Dans ce brûlant corps à corps

    Difficile d’en sortir indemne

    Quand les âmes voyagent en tandem

     

    Parfois commis dans l’adultère

    Avec un ennemi de guerre

    L’étau se resserre

    Dans son soulier de verre

     

    Dans cet amour si difficile à démarrer

    Faut ‘il  déjà songer à se séparer

    De celui à qui on s’est attaché

    Dans le plus voluptueux des péchés

     

    Pressés par le temps

    On oublie le présent

    De cette guerre fratricide

    Où rien ne se décide

     

    Dans ce monde dévasté

    Ou règne l’absurdité

    Cet amour survivra t’il

    Ou bien ne sera-t-il que pied d’argile  

     

    Ces plaisirs interdits

    Ce pacte avec l’ennemi

    Auront ‘ils le même appétit

    Quand se calmera le tsunami

     

    Ces amours impossibles

    Verront ‘ils un monde plus paisible

    Ou bien des morsures irréparables

    Empêcheront toute amende honorable

     

    Ces amours où il est interdit d’aimer

    Le temps pourra t’il les faire oublier

    Une  différence d’âge

    Mettra-t-elle l’amour en cage

     

    Empêchera-t-elle un cœur d’aimer

    Pourra t ‘elle faire tout oublier

    Si  une porte se ferme à la saison morte

    Rien ne l’empêche de s’ouvrir sous bonne escorte

     

    Un véritable amour se moque des oracles

    Franchit tous les obstacles

    Laisse parfois dévêtu

    Et souvent blesse et même tue.                           

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Trop d'amours

    Trop d’amours.

    Il y a des amours platoniques

    Qui se moquent de la loi de la physique

    Et qui prennent de l’importance

    Peu importe la distance

     

    Il y a des amours passion

    Qui peuvent parfois faire perdre la raison

    Et amener à la dépression

    Quand l’un des camps change de direction

     

    Il y a des amours maternels

    Qui eux sont éternels

    Même si  parfois les déceptions sont cruelles

    Pour une faute souvent vénielle

     

    Il y a des amours fraternels

    Qui finissent souvent en querelles

    Et qui provoquent des conflits

    Dès que les oiseaux quittent le nid

     

    Il y a parfois avec plus de sobriété

    Oscillant entre amour et amitié

    Quelquefois mal interprétés

    Des amours qui font un peu pitié

     

    Il y a des amours parfaits

    Qui font chanter comme un  loriot

    Et des amours insatisfaits

    Qui rendent idiot comme un jeune chiot

     

    Il y a les amours que l’on  désire

    Et ceux qui vous déchirent

     Qui arrivent comme un ouragan

    Et qui disparaissent avec le premier  vent

     

    Il y a des amours fusionnels

    Mélange passionnel  émotionnel

    Fragile et destructeur

    Qui selon, apporte bonheur ou malheur

     

    Des amours à perdre la raison

    Dangereux poison

    Qui surprend l’écolière

    Le sac en bandoulière

     

    Il y a des amours nocturnes

    Qui sortent au clair de lune

    Et qui en bonnes filles probes

    Rentrent avant que ne pointe l’aube

     

    Des amours de rencontres d’un soir

    Que l’on peut à peine entrevoir

    Et qui s’évanouissent dès le réveil

    Quand s’illumine l’astre vermeil

     

    Et puis il y a les amours que l’on rêve

    Images d’Adam et Eve

    Dont un enfant prendra la relève

    Dès qu’aura coulé la sève.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Le monde perdu.

    Le monde perdu.

    Réalité ou prédiction apocalyptique

    Est-ce bientôt la fin du monde

    Allons-nous enfin faire amande

    Pour que reviennent les glaces en arctique

     

    De tous temps ont été lancé des prophéties

    Pour la venue d’un soi-disant messie

    La peur du jugement dernier

    Sera-t-elle suffisante face aux deniers

     

    Cette population en surnombre

    Ne laissera-t-elle derrière elle que des ombres

    Sous cette immense sécheresse

    Qui s’abat avec allégresse

     

    Et cette chute d’un météorite

    Est-elle la théorie favorite

    Toutes ces nombreuses inondations

    Viendront ’elles appuyer cette conclusion

     

    Lentement mais surement

    Arrive l’effondrement

    Tout un génocide est en route

    Il y a trop de monde sur l’autoroute

     

    Guerres maladies et famines

    Vont faire sortir la vermine

    Il y a eu explosion de surconsommation

    Et trop de déforestation

     

    La terre est sous perfusion

    Combien faudra-il encore d’explosions

    Pour enfin s’engager dans la reconversion

    Et stopper cette surconsommation

     

    Plus puissant que la morsure du cobra

    Combien de temps encore l’argent tuera

    Il faut arrêter de jouer à l’autruche

    Et de se mettre la tête sous une capuche

     

    Quand arrivera ce jour

    Quand tout sera vide autour

    Quand le monde deviendra noir

    Combien seront partis dans le couloir

     

    Quand il ne restera que le substrat

    La terre s’en remettra

    Quand il n’y aura plus d’homme

    Survivront les génomes et ses atomes

     

    Et que l’on ne me parle plus de ce dieu

    Soi-disant si miséricordieux

    Il ne m’a pas donné d’ailes

    Et je ne crois pas en la vie éternelle.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • J'aurais voulu vous garder avec nous.

    J’aurais voulu vous garder avec nous.

    Ils ont pris au coin des yeux des rides

    Se termine leur chrysalide

    Sur eux l’étau se resserre

    Les voir dans cet état nous ulcère

     

    Ainsi lentement dépérir

    C’est un peu nous aussi mourir

    On s’était promis de les garder à la maison

    Les laisser serait vécu comme une trahison

     

    Les maisons de retraite ont mauvaise réputation

    Il y a trop de cohabitation

    On retombe en enfance

    On nous remet des bavoirs quelle déchéance

     

    Ils ont beaucoup vieillis

    Leur peau s’est ramollie

    Ce n’est pas un privilège

    Ils ont dans les cheveux de la neige

     

    Ils ont le regard un peu perdu

    A chaque parole ils sont pendus

    Ils savent que les enfants voudraient les garder

    Mais que l’échéance n’est que retardée

     

    On se fait un peu plus tendre

    Pour leur faire comprendre

    Qu’il va être dur de tenir la promesse

    Qu’on leur a faite dans un moment de faiblesse

     

    Car au fond de soi

    On sait qu’on serait trop à l’étroit

    Un enfant va arriver

    Il va tout notre temps accaparer

     

     Alors malgré toute notre bonne volonté

    Manège désenchanté

    On a du mal à se décider

    Mais on sait qu'on ne pourra pas les garder

     

    On voit dans leurs yeux se dessiner une détresse

    Elle s’écroule leur forteresse

    On leur dit qu’ils auront des visites

    Qu’on soignera mieux leur arthrite

     

    Qu’on viendra les voir chaque dimanche

    Que les gamins se pendront à leur manche

    Qu’on les emmènera voir couler la Romanche

    Et les va et vient des marées de la manche

     

    Pour leur donner un peu de joie

    On se veut plus rassurants

    On ira dans les meilleurs restaurants

    On fera des festins de roi

     

    Il faut se faire une raison

    Il prendra trop de place le nourrisson

    Un être plein d’innocence

    Qu’ils pourront venir voir aux vacances.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva