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Poèmes Salva - Page 21

  • femme adultère.

    Femme adultère.

    Il y a des femmes qui trompent leur mari

    Et qui courent se vautrer dans votre lit

    En jurant sur la tête de leurs enfants

    Qu’elles n’ont jamais eu d’amants

     

    Cette meilleure amie

    Qui se fait fourmi

    Et devient cigale

    A chaque escale

     

    Femme vertueuse

    Qui se révèle être une vraie tueuse

    Quand elle veut obtenir

    Ce que vous ne pouvez lui offrir

     

    Femmes volages

    Qui n’ont qu’un adage

    Celui de mettre les hommes en cage

    Sans se soucier de leur âge

     

    Femmes voraces

    Qui veulent prendre la place

    Et qui font la grimace

    Quand se termine la préface

     

    Il y a la bonne copine

    Qui se dit souffrante sous aspirine

    Et qui court se jeter dans votre lit

    Dès que vous êtes partie

     

     

    Même Dieu a pardonné à la femme adultère

    Mais il ne vit pas sur terre

    Et ce n’est pas la sienne

    Qui est sous les feux de la mondaine

     

    Pour trouver le bonheur

    Elles n’hésitent pas à perdre leur honneur

    Et ne regardent jamais leur derrière

    Les hommes s’en chargent sans manière

     

    Et lorsque la chaleur arrive

    Elles n’hésitent pas à regarder vers d’autres rives

    Et deviennent infidèles

    En se débarrassant de leurs ridelles

     

    Cette différence entre amour et habitude

    Avec des discours plein de lassitude

    Bien des envies les rendent désirables

    Et convoitées même par le Diable

     

    Car comme dit un bon vieux proverbe

    Il vaut mieux vivre avec des regrets

    Qu’avec des remords

    De toute façon elle viendra la mort

    Et quand la jeunesse sera mise en gerbe

    On ne trouvera plus que de l’ivraie.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Funérailles.

    Funérailles.

    Triste occasion que ces funérailles

    Pour des retrouvailles

    Un discours d’oraison

    La plus triste des raisons

     

    C’est la fin de l’automne

    De plus en plus l’orage tonne

    On va entrer en hiver

    Un tout autre univers

     

    Les feuilles ont fini de jaunir et tombent

    Pour sa survie l’arbre s’en débarrasse

    Et bientôt elles recouvriront les terrasses

    Combien vont s’ouvrir et se refermer de tombes

     

    Comme ces feuilles

    Qui quittent leur arbre protecteur

    Tu as quitté ta demeure

    Laissant ta famille dans le deuil

     

    Tu as été la dernière à partir

    Avec toi tu emportes tant de souvenirs

    Tu as attendu sur tes enfants voir un sourire

    Pour te délivrer dans un dernier soupir

     

    On aurait encore voulu te retenir

    Mais qui sait combien tu devais souffrir

    Maintenant tu peux dormir

    Plus rien ne te fera frémir ni gémir

     

     

    Tes journées devaient être froides

    Tes membres devenaient roides

    Ta mémoire commençait à s’en aller

    L’hiver venait de s’installer

     

    Tu savais qu’un jour il te fallait partir

    Que le froid allait t’engourdir

    Dans ce monde ici-bas

    Personne ne gagne son dernier combat

     

    Ni personne ne sait où l’on va

    La route est encombrée de gravats

    Mais le fil de nos pensées

    Ne sera jamais coupé

     

    Tu as entamé ton dernier voyage

    Le corps vers la terre l’âme vers les nuages

    Sur ton cercueil on a posé quelques fleurs

    Pour qu’elles t’apportent un peu de chaleur

     

    Mais cela n’est peu être pas un adieu

    Le ciel est parfois si capricieux

    Mais il peut aussi se montrer miséricordieux

    Sur cette terre tout est tellement si mystérieux.

     

    On guettera les étoiles filantes chaque soir

    On te dit au revoir avec  peut être un espoir .

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • jeudis de l'amitié.

    Jeudis de l’amitié.

    Entourés d’un groupe d’amis

    Se déroule un morceau de notre vie

    Des moments partagés de jeux acharnés

    Que ne pourront effacer les années

     

    Des gens qui aiment se réunir

    Où l’on vient s’inscrire

    Avec le sourire

    Pour de bons moments et des souvenirs

     

    On se raconte des histoires

    Devant un petit auditoire

    Tout le monde est satisfait

    Devant un thé ou un café

     

    Des bénévoles ouvrent le chemin

    Pour déchiffrer un parchemin

    Règles d’un nouveau jeu

    Sans véritable enjeu

     

    Pour oublier la monotonie

    Et  la mélancolie

    De certains jours de pluie

    On referme les parapluies

     

    A cette croisée des chemins

    On se confie sur amours et chagrins

    Et on se débarrasse de toutes les épines

    Des jours de mauvaise mine

     

    On est là pour s’amuser

    Pour se réconforter

     Dans cet endroit où l’on ne fait que se croiser

    Mais qui nous empêche de nous affaisser

     

    Une amitié peut-être éphémère

    Mais qui sait personne n’est visionnaire

    Certaines peuvent se lier pour la vie

    Il suffit d’en parler pour que l’on en ait envie

     

    Cette amitié qui peut à peut se construit

    Qui souvent séduit

    Et  forme un circuit

    Qui à chaque rencontre un peu plus s’épanouit

     

    Ce ne sont pas forcément

    Des amis de banc de l’école

    Mais sans avoir besoin d’un protocole

    Tout aussi fort peut être le ciment

     

    Le besoin de parler à quelqu’un

    Avoir un appui les jours de pluie

    Quand on se sent seul la nuit

    Avant cela s’appelait un copain opportun

     

    On se quitte en se serrant la main

    On se dit à demain ou à un surlendemain

    Et même si parfois ont surgi  quelques heurts

    Jamais la bonne humeur ne meurt.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Modern' colonie

    Modern’  colonie.

    Une vieille bâtisse

    Dans un petit coin de France

    Ce n’était pas les baux de Provence

    Ni un tableau de Matisse

     

    Un vieux château à l’agonie

    Était le cadre de notre colonie

    Pas de quoi être ravi

    Ce lieu ne donnait vraiment pas envie

     

    C’est là que je devais passer un mois de vacances

    Il fallait m’armer de patience

    La bâtisse était vétuste

    Et les murs étaient frustes

     

    Il n’y avait pas de toilettes

    Prélude pour nous d’une vie d’ascètes

    Et ne parlons pas de l’eau courante

    Elle était tout simplement absente

     

    Tous les garçons dormaient dans le même dortoir

    Eclairé au bougeoir

    Il n’y avait pas d’électricité

    Et on nous parle de période d’austérité

     

    Dans ce ghetto de Varsovie

    La nuit chacun retenait ses envies

    Un pot de chambre servait d’urinoir

    Dans le couloir à l’entrée du dortoir

     

    Dans cette contrée indigeste

    Les activités étaient modestes

     Parfois une cueillette de champignons précoces

    Dans ce domaine de la fée Carabosse

     

    On jouait parfois aux cow-boys et aux indiens

    Loin du cadre du feuilleton “Le Virginien“

    Mais dans ce duel au soleil

    Une compensation mettait mes sens en éveil

     

    On avait capturé une jeune monitrice

    Et on devait organiser son “supplice“

    On l’avait ligotée pieds et mains à une branche

    Et pour la torture on avait carte blanche

     

    Les moniteurs ne se gênaient pas

    De la vue plongeante sur ses appâts

    Et guettaient la moindre diversion

    Pour profiter de l’occasion

     

    Tous ces petits attouchements

    Ne semblaient la gêner nullement

    Cela la faisait même sourire

    On ne peut pas toujours tout interdire

     

    Je n’avais que dix ans et j’étais encore novice

    Mais je regardais plutôt  vers la directrice

    C’était une jolie trentenaire

    Qui déjà faisais vibrer mes vaisseaux capillaires.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Où est' il ce Dieu invisible ?

    Où est-il ce Dieu invisible ?

    Où est ‘il ce Dieu qui devait sauver l’humanité

    Alors qu’on nous coupe l’électricité

    Où est ‘il ce Dieu qui se veut notre père

    Alors qu’il laisse mourir notre mère la terre

     

    Où est ‘il ce Dieu qui laisse faire les guerres

    Alors que son peuple est dans la misère

    Faut ’il  qu’il soit un piètre père

    Pour faire pleurer tant de mères

     

    Mais à la fin que sait ’on de ce Dieu

    Qui nous viendrait des cieux

    Est-ce que quelqu’un l’a déjà vu ?

    Est’ il dans une quelconque revue ?

     

    A t’il déjà donné une entrevue

     Ou bien cela n’a jamais été prévu

    Et pourquoi tant de silence

    Alors que couve la désobéissance

     

    S’il se montrait de temps en temps

    Il y aurait moins de manifestants

    Et  on serait beaucoup plus conciliant  

    Entre chrétiens et musulmans

     

    Mais nous sommes toujours dans le néant

    Il a du naître camé Léon

    A moins qu’il n’ait été piégé dans le fréon

    Avant d’avoir pu désigner son suppléant

     

     

    Pourquoi le Diable

    S’invite-t-il toujours à ma table

    Alors que toi tu es inexistant

    Aurais-tu peur de Satan ?

     

    Pourquoi au lieu de vénérer Marie

    Suis toujours autant aigri

    Pourquoi qu’aux moments de confesse

    Je suis toujours loin de ta messe

     

    Pourquoi devrais-je  m’endimancher

    Pour écouter ton vassal

    Sous menaces de punitions infernales

    M’absoudre de mes péchés

     

    Pourquoi je ne crois pas en l’au-delà

    Qu’on me promet quand sonnera le glas

    Et pourquoi devrais-je me mettre à genoux

    Quand sur ma route il y tant de cailloux

     

    Pourquoi si tu es maître de l’univers

    Sur terre il y a tant de pervers

    Pourquoi puisque tu avais le choix

    As-tu laissé ton fils mourir sur la croix

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Mieux vaut boire le vin d’ici que croire à l’au-delà.

  • J'ai prêché dans le désert.

    J’ai prêché dans le désert.

    Pour que cesse croissance et vacances

    Quand on connaît le prix de l’essence

    Réjouissances nonchalance apparence

    Pour le contrôle des naissances

     

    Il y a trop d’humains sur terre

    Qui vivent dans la misère

    Et on commence à se battre à la pompe

    Pour ce liquide noirâtre qui éclairait nos lampes

     

    Cela devient vraiment inquiétant

    On vient d’atteindre 8 milliards d’habitants

    On a épuisé la richesse que la terre peut fournir

    Et le sol ne peut plus tout ce monde nourrir

     

    Certains commencent à prendre conscience

    Que c’en est fini de l’abondance

    Que cela va amener de plus en plus de discordance

    De manigances et belligérances

     

    Il faut que cesse cette croyance

    Que claironnent  qu’il aura toujours de la pitance

    En grande suffisance

    Ceux qui ignorent le mot souffrance

     

    Choc démographique

    Ou bien choc climatique

    On fait des tas de calculs arithmétiques

    Dans les milieux bureaucratiques

     

    Faudra t’  il  lâcher les bombes atomiques

    Pour faire baisser les statistiques

     Ou bien l’astre vermeil

    Suffira-t-il à mettre la croissance en sommeil

     

    Faudra t’il que la fonte des banquises

    Dont on n’a plus la maîtrise

    Libère le permafrost

    Qui réduira la terre en compost

     

    La pollution des océans s’accélère

    En même temps que la chaleur solaire

    Et il y a de plus en plus de plastiques

    Malgré  des lois drastiques

     

    Qui se montrent impuissantes

    Face aux richesses arrogantes

    Des rois du pétrole

    Qui se foutent des protocoles

     

    Il n’y a pas de bons élèves

    Il y a toujours autant de paysans qui crèvent

    Et toujours autant d’optimistes

    Qui refusent d’être fatalistes

     

    Bientôt les fonds marins mourront

    Faute de colorants

    Et il n’y aura plus aucune liane

    Aux alentours de la fosse des Mariannes.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Lorsque tu seras là.

    Lorsque tu seras là.

    Tes parents on fait passer l’annonce

    C’est l’effervescence

    Ils préparent la venue de ta naissance

    Et  manquent d’assurance

     

    Pour l’instant c’est encore le silence

    Mais quelle belle espérance

    Tous absorbés

    Par l’arrivée  du premier bébé

     

    En attendant ton premier cri

    Mamie est déjà sur la broderie

    Dans l’attente de ton apparition

    Tout le monde est mis à contribution

     

    On entendra bientôt ton premier chant

    Et on verra tes premiers pas trébuchants

    Ton papa et ta maman te tiendront la main

    Pour te faire découvrir demain

     

    Jeune  Dieu sortit du temple

    Comme un cadeau que l’on contemple

    Poupon de fierté et d’orgueil 

    A qui on réserve le meilleur accueil

     

    Tes yeux découvriront les guirlandes

    Qui illuminent le monde

    Et tes pas te guideront

    Sur les traces de tes parents

     

    Qui  t’accompagneront pour te faire connaître

    Tous les mystères qui t’entourent

     Sur les pourtours et alentours

    Du  pays et racines de tes ancêtres

     

    Tu créeras ton propre alphabet

    Celui qui est propre aux bébés

    Jusqu’au moment ou viendra le jour

    Où tu voudras nous dire bonjour

     

    Tu feras entendre tes premiers gazouillis

    Et émettra des sons incongrus

    Avec de jolis bafouillis

    Qui pour les adultes seront inconnus

     

    On t’emmènera dans les jardins d’enfants

    Où tout rire se confond

    Et  tu apprendras des jeux de bambin

    Qui obligeront chaque soir à te donner le bain

     

    Et quand surviendra ta première peur

    Quand viendront tes premiers pleurs

    Ton père et ta mère te serreront avec ardeur

    Contre leur cœur

     

    Tu seras le cadeau du ciel qui sourit à la vie

    Dans ce monde qui t’es acquis

    Où ton petit corps encore tremblant

    Se blottira toujours contre le sein de maman.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur.  Salva

     

  • Foulard Islamique.

    Foulard Islamique.  

    On condamne à mort à Téhéran

    Combien de femmes en Iran

    Meurent chaque jour

    Dans une prison sans retour

    Sous le joug des tyrans

    Pour ne pas vouloir suivre le coran

     

    Un soulèvement une révolte

    Dans un pays qui ignore les votes

    Les femmes au cri de liberté

    Défient le pouvoir avec fierté

     

    Contestation réprimée

    On tire sur la foule désarmée

    On n’accepte pas l’armistice

    On tue ceux qui crient justice

     

    Des ayatollahs tout puissants

    Dont le pays est infesté

    Font couler le sang

    On tue pour le seul fait de manifester

     

    Un régime mortifère

    Qui met le peuple sous somnifère

    Depuis l’expulsion du shah de l’Iran

    Le pays est chavirant

     

    Sous la terreur de scélérats

    La police arrête à tour de bras

     

    Avec l’appui de ceux qui suivent l’emblème

    Et soutiennent un guide suprême  

    Il y a toujours des illuminés

    Qui resteront contaminés

     

    Dans notre propre pays

    De noir les rues se sont munies

    Il y a des jeunes filles qui partent en vrille

    Qui veulent que le gouvernement vacille

     

    Elles veulent imposer le voile

    Et tous ces morceaux de toile

    Qui cachent le visage

    Et qui font tâche dans le paysage

     

    De quel droit les intégristes

    Devraient être seuls maîtres de la piste

    Les femmes sont maîtresses de leur corps

    Pouvoir accepter ou refuser le tchador

     

    Femmes accablées femmes ligotées

    Par l’absurdité

    Ne faites pas allégeance

    Prenez la parole bisez le silence.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

     

  • Les squatters.

    Les squatters.

    Des parasites sans aucun honneur

    Qui font peur et qui se foutent du malheur

    De ceux à qui ils volent une partie de leur vie

    Parfois laissés sur le parvis

     

    Sans aucun scrupule ni aucune honte

    Grâce à une justice bienveillante

    Ils s’approprient des biens

    Et y vivent en bohémiens

     

    Protégés  par des lois débiles

    Qui leur offre tous les mobiles

    Pour  profité en toute impunité

    Du laxisme de préfets déconnectés

     

    Ils se sentent dans leur droit

    Connaissent par cœur les lois

    Ont même droit à un avocat gratuit

    Dont le motif lui est acquis

     

    On ne peut les expulser

    Trêve hivernale oblige

    Alors qu’on à envie de les exploser

    A coup de volige

     

    Comme ils ignorent ce qu'est  le labeur

    Ils n’ont pas le sens des valeurs

    Dorment à n’importe quelle heure

    A se lever ne mettent pas trop d’ardeur

     

    Soutenus par des comités de cons

    Qui scandent “ non aux expulsions “

    Et des huissiers de “ justice “

    Qui n’ont jamais quitté leur office

     

    Ils  empêchent de prendre possession

    A d’honnêtes gens de leur maison

    Et  profitent de l’état de faiblesse

    De pauvres vieux en détresse

     

    Pour s’introduire dans les lieux

    Avec l’appui des séditieux

    Qui ne sont pas concernés

    Par ces larves qui vont hiberner

     

    Pendant ce temps les propriétaires

    Sont confrontés à des dignitaires

    De la loi dépositaires

    Qui bafouent le droit le plus élémentaire

     

    Celui  du droit à la propriété

    Contre celui de l’insalubrité

    Dans la quelle se vautre l’absurdité

    De dirigeants qui en sous-évaluent la gravité.

     

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

  • Merci Papa.

    Merci Papa.

    Merci papa de nous avoir fait venir en France

    Comme cela a dû être dur pur toi

    De quitter ton pays ta famille ton lit

    Tous les lieux familiers et tes amis

     

    Laisser derrière toi tes souvenirs d’enfance

    Ne plus voir ton village et la chaume de  ses toits

    Vivre des années de solitude

    Dans la plus grande incertitude

     

    Marcher seul sur le trottoir

    Ou coucher par dizaines dans un dortoir

    Vous faire traiter de voleurs et d’ivrognes

    Vous réserver les plus sales besognes

     

    Vous faire traiter de sale rital

    Xénophobie anti-italienne

    Dans ces insultes quotidiennes

    Pour résister il t’a fallu un sacré mental

     

    Etre mêlé à des rixes

    Pour te dépêtrer te perdre en prolixe

    Dans un mélange de paroles et de gestes

    En faisant attention à ne pas avoir la main leste

     

    Subir toutes les insultes

    Et calomnies par des gens incultes

    Tu as dû en subir des affronts

    En étant obliger de plisser le front

     

    Tu as trimé avec un seul objectif

    Faire un travail plus lucratif

    Pour aider ta famille restée dans un  pays

    Chaque jour de plus en plus appauvri

     

    Mais tu as réussi à t’intégrer

    On ne te traite plus de sale immigré

    Les hauts fourneaux avaient besoin de main d’œuvre

    Toi tu étais manœuvre

     

    Certains sont devenus maçons

    Ont fait taire les plus médisants

    Toi tu as été pris dans le secteur industriel

    Un choix plus sacrificiel que personnel

     

    Puis après quelques années de sacrifices

    Tu as réussi à surmonter tous les maléfices

    Tu as fait venir ta famille près de toi

    Et nous a offert un nouveau toit

     

    Ici la vie est plus facile

    Même s’il y a toujours autant d’imbéciles

    Mais avec les années l’orage est passé

    On vit un peu plus aisés un peu moins stressés.

    Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur. .Salva

    Ciao Italia.